Notons que le Maroc n'est pas seul à être confronté à des contestations. C'est également le cas de l'Algérie et de la Tunisie.
Le réveil des peuples du Maghreb? Soyons réalistes et rêvons aux miracles.
-Sont-ils inédits?
"Le Maroc a connu ces dix dernières des contestations similaires dans d'autres villes marginalisées", rappelle à l'AFP le politologue Mohamed Darif.
En 2007, des manifestations contre la hausse des prix des produits alimentaires de base ont secoué Sefrou (centre). Entre 2005 et 2009, Sidi Ifni (sud) et Bouarfa (est) furent le siège de mouvements populaires contre le sous-développement. Sur fond de malaise social, Taza (centre) a connu des manifestations similaires en 2012.
Les mouvements actuels et ceux des années 2000 tranchent toutefois avec les violentes émeutes des années 1980.
"La protestation sociale est passée du phénomène de l'émeute, marquée par une violence meurtrière de la part des habitants et de l’Etat (...) aux manifestations, sit-in, marches qui se caractérisent par leurs actions collectives pacifiques", dit à l'AFP le sociologue Abderrahmane Rachik, auteur d'un ouvrage de référence sur les mouvements sociaux.
Il estime que les jeunes diplômés chômeurs et les organisations syndicales ont "joué un rôle majeur" pour transformer le mode de contestation.
L’attitude de l’Etat à l’égard de ces mouvements a également évolué-.
H24.ma
Le réveil des peuples du Maghreb? Soyons réalistes et rêvons aux miracles.
-Sont-ils inédits?
"Le Maroc a connu ces dix dernières des contestations similaires dans d'autres villes marginalisées", rappelle à l'AFP le politologue Mohamed Darif.
En 2007, des manifestations contre la hausse des prix des produits alimentaires de base ont secoué Sefrou (centre). Entre 2005 et 2009, Sidi Ifni (sud) et Bouarfa (est) furent le siège de mouvements populaires contre le sous-développement. Sur fond de malaise social, Taza (centre) a connu des manifestations similaires en 2012.
Les mouvements actuels et ceux des années 2000 tranchent toutefois avec les violentes émeutes des années 1980.
"La protestation sociale est passée du phénomène de l'émeute, marquée par une violence meurtrière de la part des habitants et de l’Etat (...) aux manifestations, sit-in, marches qui se caractérisent par leurs actions collectives pacifiques", dit à l'AFP le sociologue Abderrahmane Rachik, auteur d'un ouvrage de référence sur les mouvements sociaux.
Il estime que les jeunes diplômés chômeurs et les organisations syndicales ont "joué un rôle majeur" pour transformer le mode de contestation.
L’attitude de l’Etat à l’égard de ces mouvements a également évolué-.
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