La RAM envisageait une prise de 51% au capital. Philippe Bohn, directeur général d’Air Sénégal a exclu cette option. La visite de Mohammed VI au Sénégal en novembre 2016 avait été l’occasion d’exhumer le dossier de la coopération avec Dakar dans l’aérien qui avait il y a quelques années abouti à un fiasco retentissant avec la déconfiture de Air Sénégal International.
« Il y a une forte probabilité que la nouvelle compagnie aérienne Air Sénégal SA démarre son premier vol commercial, le 4 avril, jour de la fête de l’indépendance du Sénégal », rapporte Dakar Matin, mais son envol se fera sans la Royal Air Maroc qui voulait prendre les 51 % du capital en tant que partenaire. Son offre a été rejetée par l’Etat du Sénégal.
« Ne nous trompons pas, la clé de la réussite d’une aventure industrielle comme celle-ci, c’est la solidité d’engagement du gouvernement. Les 100 % du capital sont détenus par la caisse de dépôts et de consignations du Sénégal. Il reste 17 milliards à libérer. On ouvre les fonds, mais en conservant notre autonomie stratégique. Il n’est absolument pas question de laisser entrer un investisseur qui prendrait 51 % de l’entreprise. J’appelle de mes vœux le privé nationale », a expliqué Philippe Bohn, directeur général d’Air Sénégal.
La visite de Mohammed VI au Sénégal en novembre 2016 avait été l’occasion d’exhumer le dossier de la coopération avec Dakar dans l’aérien qui avait il y a quelques années abouti à un fiasco retentissant avec la déconfiture de Air Sénégal International.
« Il a été convenu de poursuivre les discussions en vue d’un partenariat entre la Royal Air Maroc et Air Sénégal, au bénéfice des deux compagnies », avaient souligné les ministères des affaires étrangères marocain et sénégalais dans un communiqué dont lecture avait été donnée par la ministre sénégalaise du Tourisme et des Transports aériens, Maimouna Ndoye Seck, à l’issue d’une cérémonie de présidée par le roi Mohammed VI et le président sénégalais, le 8 novembre 2016 au palais présidentiel à Dakar.
« Cette collaboration qui devrait être une nouvelle manifestation du modèle pionnier de coopération Sud-Sud entre le Maroc et le Sénégal, devrait tenir compte des intérêts réciproques, en capitalisant sur les expériences antérieures et en en tirant les enseignements », soulignait le communiqué.
Dans ce cadre, ajoutait la même source, il a été convenu de « mobiliser les deux compagnies aériennes pour coopérer afin de mettre en place un partenariat mutuellement bénéfique, dans divers domaines opérationnels et techniques, notamment à travers la mise en place d’accords commerciaux ». « Cette nouvelle collaboration permettrait à terme d’accompagner le lancement effectif d’Air Sénégal S.A., un des piliers du projet phare du Plan Sénégal Emergent “Hub aérien sous régional” qui a pour ambition de faire du Sénégal un hub aérien et de services de la Sous-région »,poursuivait le communiqué sans plus de précisions sur son volet opérationnel, la RAM ayant tenté l’aventure il y a seize ans avec Air Sénégal International avec au bout un atterrissage forcé ayant mené à la rupture, des couacs diplomatiques à répétition et la disparition pure et simple de la compagnie.
ledesk-ma
« Il y a une forte probabilité que la nouvelle compagnie aérienne Air Sénégal SA démarre son premier vol commercial, le 4 avril, jour de la fête de l’indépendance du Sénégal », rapporte Dakar Matin, mais son envol se fera sans la Royal Air Maroc qui voulait prendre les 51 % du capital en tant que partenaire. Son offre a été rejetée par l’Etat du Sénégal.
« Ne nous trompons pas, la clé de la réussite d’une aventure industrielle comme celle-ci, c’est la solidité d’engagement du gouvernement. Les 100 % du capital sont détenus par la caisse de dépôts et de consignations du Sénégal. Il reste 17 milliards à libérer. On ouvre les fonds, mais en conservant notre autonomie stratégique. Il n’est absolument pas question de laisser entrer un investisseur qui prendrait 51 % de l’entreprise. J’appelle de mes vœux le privé nationale », a expliqué Philippe Bohn, directeur général d’Air Sénégal.
La visite de Mohammed VI au Sénégal en novembre 2016 avait été l’occasion d’exhumer le dossier de la coopération avec Dakar dans l’aérien qui avait il y a quelques années abouti à un fiasco retentissant avec la déconfiture de Air Sénégal International.
« Il a été convenu de poursuivre les discussions en vue d’un partenariat entre la Royal Air Maroc et Air Sénégal, au bénéfice des deux compagnies », avaient souligné les ministères des affaires étrangères marocain et sénégalais dans un communiqué dont lecture avait été donnée par la ministre sénégalaise du Tourisme et des Transports aériens, Maimouna Ndoye Seck, à l’issue d’une cérémonie de présidée par le roi Mohammed VI et le président sénégalais, le 8 novembre 2016 au palais présidentiel à Dakar.
« Cette collaboration qui devrait être une nouvelle manifestation du modèle pionnier de coopération Sud-Sud entre le Maroc et le Sénégal, devrait tenir compte des intérêts réciproques, en capitalisant sur les expériences antérieures et en en tirant les enseignements », soulignait le communiqué.
Dans ce cadre, ajoutait la même source, il a été convenu de « mobiliser les deux compagnies aériennes pour coopérer afin de mettre en place un partenariat mutuellement bénéfique, dans divers domaines opérationnels et techniques, notamment à travers la mise en place d’accords commerciaux ». « Cette nouvelle collaboration permettrait à terme d’accompagner le lancement effectif d’Air Sénégal S.A., un des piliers du projet phare du Plan Sénégal Emergent “Hub aérien sous régional” qui a pour ambition de faire du Sénégal un hub aérien et de services de la Sous-région »,poursuivait le communiqué sans plus de précisions sur son volet opérationnel, la RAM ayant tenté l’aventure il y a seize ans avec Air Sénégal International avec au bout un atterrissage forcé ayant mené à la rupture, des couacs diplomatiques à répétition et la disparition pure et simple de la compagnie.
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