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DANS UNE PÉTITION AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE- Hanoune réitère son appel à une assemblée constituante

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  • DANS UNE PÉTITION AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE- Hanoune réitère son appel à une assemblée constituante

    Louisa Hanoune déterre, de nouveau, son leitmotiv d’une assemblée constituante dotée des pouvoirs nécessaires à même de «sauver» le pays.
    M. Kebci - Alger (Le Soir) - La secrétaire générale du PT a rendu, hier, son initiative politique. Celle-ci consiste, affirmait-elle à l’ouverture d’une session extraordinaire du bureau politique du parti, en une pétition à signer par les citoyens à l’intention du Président de la République. L’objet de l’interpellation, encore une, un ensemble de mesures à même d’«organiser le sauvetage du pays» qui vivra, selon elle, une «année 2019 charnière» qui s’annonce «tumultueuse».
    Et la «mère» de ces doléances est la «convocation d’élections pour élire une Assemblée nationale constituante (ANC), pour jeter les bases d’un véritable renouveau politique institutionnel à même de sauver l’Etat algérien et d’immuniser notre pays».
    Une telle assemblée dotée des pouvoirs nécessaires sera, expliquera-t-elle, «capable d’organiser le sauvetage du pays».
    Ceci en sus de sortir le pays de la récession par l’arrêt de la politique d’austérité qui écrase la majorité du peuple, de décréter l’échelle mobile des salaires et pensions pour les indexer sur le coût de la vie, de sauver les hôpitaux et les universités de la ruine, de sauver la jeunesse poussée par le désespoir vers la tragédie de la harga et la décomposition sociale, par la prise en charge de ses aspirations légitimes, de retirer les projets de lois scélérates et régressives portant codes de la santé et du travail, de libérer la justice pour faire cesser la prédation des fonds et biens publics et lutter contre la corruption, de façon effective. Autres mesures exprimées dans cette pétition, assainir le secteur économique mafiotisé, imposer un contrôle rigoureux sur sa gestion, préserver la propriété collective de la nation par l’interdiction de toute forme de privatisation, décréter un impôt sur la fortune, lever toutes les restrictions sur les libertés et, enfin, libérer les médias de toute forme de harcèlement.
    Le PT ne manquera pas également d’inviter le Président de la République à donner la parole au peuple pour «qu’il définisse lui-même la forme et le contenu des institutions dont il a besoin pour exercer sa pleine souveraineté, des institutions réellement crédibles à même d’élaborer des politiques conformes à la démocratie avec son contenu social, économique et politique».
    Le Parti des travailleurs fera remarquer au chef de l’Etat la précarité sociale qui ne cesse de «s’aggraver depuis 2015, comme produit d’une politique d’austérité de plus en plus cruelle qui touche les plus larges couches sociales plongeant notre pays dans la récession, s’ajoute une confusion politique qui va en s’accentuant rendant la situation illisible… », non sans lui faire part de son «inquiétude qui est d’autant plus fondée que nous savons que les frustrations sociales grandissantes, la pauvreté qui, désormais, touche même les couches moyennes tirées vers le bas par l’effondrement du pouvoir d’achat, l’absence de perspectives d’emplois durables pour la majorité des jeunes du fait de l’arrêt des recrutements et même du remplacement des départs à la retraite, fragilisent le tissu social national, grippent les ressorts de la nation tout comme elles constituent le vivier de toutes les violences».
    Pour le parti que préside Louisa Hanoune, le projet «provocateur» du gouvernement visant à lever les subventions sociales de l’Etat, déjà réduites à chaque LF (loi de finances) depuis 2015, risque de «provoquer un affaissement social mortel et une réaction imprévisible chez les larges couches.
    En réalité, c’est la liquidation de la nature sociale de l’Etat», déjà qu’en plus des énormes disparités sociales, la continuité de la république se trouve menacée par les disparités entre les régions qui se creusent dangereusement».
    Dans le même temps, les droits démocratiques, ajoutera le PT, sont «constamment violés» avec le droit de grève «systématiquement criminalisé» par la judiciarisation des conflits sociaux et les manifestations pacifiques qui sont empêchées. Des droits pourtant «garantis par la constitution».
    M. K.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Et la «mère» de ces doléances est la «convocation d’élections pour élire une Assemblée nationale constituante (ANC), pour jeter les bases d’un véritable renouveau politique institutionnel à même de sauver l’Etat algérien et d’immuniser notre pays».
    ca aurait été une bonne proposition si ca venait pas d'une des plus grandes chayyata du chef du régime qu'elle voudrait réformer.

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    • #3
      bachi
      ca aurait été une bonne proposition si ca venait pas d'une des plus grandes chayyata du chef du régime qu'elle voudrait réformer.
      une Assemblée nationale Constituante qui intégre "toutes les tendances du pays" est encore et toujours une très bonne proposition,

      et ce qu'elle que soit la personne qui la présente !
      Dernière modification par Pomaria, 15 février 2018, 18h47.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

      Commentaire


      • #4
        Louisa Hanoune était de ceux qui ont soutenu ouvertement le 4ème mandat de Bouteflika. Donc, si elle avait une once de pudeur, elle se serait mise en mode "Silence".
        ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

        Commentaire


        • #5
          delci
          Louisa Hanoune était de ceux qui ont soutenu ouvertement le 4ème mandat de Bouteflika. Donc, si elle avait une once de pudeur, elle se serait mise en mode "Silence".
          Que tu l'aimes ou pas ,

          toujours est-il qu'elle a parfaitement raison dans ce qu'elle propose !
          beaucoup de patriotes plaident pour cette solution.

          c'est notre ultime porte de sortie de secours !
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Louisa Hanoune déterre, de nouveau, son leitmotiv d’une assemblée constituante dotée des pouvoirs nécessaires à même de «sauver» le pays.
            Pour sauver le pays, rien de plus simple, respecter la Constitution actuelle !

            Elle n’a qu’à exiger l’application de l’article 88 ..

            Art. 88 - Lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel, se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l'unanimité, au Parlement de déclarer l'état d'empêchement. Le Parlement siégeant en chambres réunies déclare l'état d'empêchement du Président de la République, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et charge de l'intérim du Chef de l'Etat, pour une période maximale de quarante cinq (45) jours, le Président du Conseil de la Nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l'article 90 de la Constitution. En cas de continuation de l'empêchement à l'expiration du délai de quarante cinq (45) jours, il est procédé à une déclaration de vacance par démission de plein droit, selon la procédure visée aux aliénas ci-dessus et selon les dispositions des alinéas suivants du présent article. En cas de démission ou de décès du Président de la République, le Conseil Constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la Présidence de la République. Il communique immédiatement l'acte de déclaration de vacance définitive au Parlement qui se réunit de plein droit. Le Président du Conseil de la Nation assume la charge de Chef de l'Etat pour une durée maximale de soixante (60) jours, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées. Le Chef de l'Etat, ainsi désigné, ne peut être candidat à la Présidence de la République. En cas de conjonction de la démission ou du décès du Président de la République et de la vacance de la Présidence du Conseil de la Nation, pour quelque cause que ce soit, le Conseil Constitutionnel, se réunit de plein droit et constate à l'unanimité la vacance définitive de la Présidence de la République et l'empêchement du Président du Conseil de la Nation. Dans ce cas, le Président du Conseil Constitutionnel assume la charge de Chef de l'Etat dans les conditions fixées aux alinéas précédents du présent article et à l'article 90 de la Constitution. Il ne peut être candidat à la Présidence de la République.

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            • #7
              La mise en application de l'article 88 implique nécessairement l'intervention du Conseil Constitutionnel et des 2 chambres du parlement, lesquels sont totalement entre les mains du président. Donc, la mise en oeuvre de la disposition de cet article ne peut se faire qu'à l'initiative du chef de l'Etat lui-même. D'où le non sens de cet article.
              Dernière modification par delci, 16 février 2018, 14h20.
              ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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