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Dix ans d’indépendance du kosovo : Un bilan catastrophique sur le plan économique et politique

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  • Dix ans d’indépendance du kosovo : Un bilan catastrophique sur le plan économique et politique

    Dix après son indépendance, le Kosovo dresse un bien triste bilan. Economiquement d’abord. L’ex-province, dont l’autonomie est toujours non reconnue par Belgrade, et par la majorité des Serbes du Kosovo, est aujourd’hui le pays le plus pauvre d’Europe. Les chiffres sont édifiants. 30% de la population active du Kosovo est aujourd’hui au chômage. Un jeune sur deux est même sans emploi. “La majorité de la population vit avec moins de 1 dollar par jour”, témoigne Alexandre Moustafa, créateur du Cercle Pouchkine (*) et spécialiste du Kosovo.

    Pour fuire la pauvreté, des centaines de milliers de personnes quittent ce petit pays de 2 millions d’habitants. A tel point que les Albanais “sont parmi les premiers demandeurs d’asile devant les Syriens, notamment en France”, estime Nikola Mirkovic, auteur de Le martyr du Kosovo et fondateur de l’ONG Solidarité Kosovo.

    Si l’économie va si mal mal, c’est aussi, et surtout, parce que le pays connaît une situation politique particulièrement chaotique. Le Kosovo reste considéré comme l’un des pays les plus corrompu d’Europe. “Certains dirigeants sont d’anciens mafieux, qui ne s’en cachent même pas”, observe Nikola Mirkovic. Ils se sont enrichis pendant la guerre, imposant aujourd’hui l’autorité par les armes. En janvier dernier, l’assassinat de Oliver Ivanovic, homme politique Serbe, a ainsi suscité une très vive émotion dans le pays. “Ce genre de crime met les communautés sur les nerfs”, ajoute Nikola Mirkovic.

    Les tensions entre la population Serbe - aujourd’hui minoritaire sauf dans le nord du pays à Mitrovica où on compte 30.000 d’entre-eux - et albanaise sont effectivement palpables.

    “A certains endroits, beaucoup de Serbes se sentent persécutés”, selon Alexandre Moustafa. En 2011, un rapport accablant du député suisse Dick Marty, très présent sur le terrain, dénonçait des crimes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) accusée d’avoir pratiqué des trafics d’organe sur ses prisonniers. Un tribunal international pourrait se pencher sur cette affaire. En attendant, on se retrouve aujourd’hui dans un pays véritablement divisé en deux parties : l’une serbe où sonnent les monastères et où la monnaie courante est le dinar serbe, et de l’autre chantent les minarets et l’euro circule.

    L’avenir du pays s’écrit en pointillé. Et la division qu’il suscite à l’international ne l’aide pas. A ce jour, seuls 116 pays reconnaissent le Kosovo comme Etat indépendant. Ce n’est pas le cas de la Chine, de l’Algérie, ni de l’ensemble des pays sud-américains. En Europe, le Vatican, l’Espagne, la Slovaquie, Chypre ne le reconnaissent pas non plus. Difficile dans ces conditions de l’imaginer pouvoir intégrer l’Union européenne....

    Alors, quelles sont donc les solutions pour sortir le pays de l’ornière ? Le débat est ouvert. Alexandre Moustafa préconise de céder le nord du Kosovo, majoritairement Serbe, au-dit pays. Nikola Mirkovic lui, suggère plutôt que les solutions soient proposées par des intellectuels, de pays qui n’ont aucun intérêt au Kosovo : “Il faut que les deux parties arrivent à admettre qu’ils sont voisins et le resteront, et qu’ils doivent donc apprendre à vivre ensemble (...) il faut avoir le courage de dire que ça ne marche pas. Même dans une rupture, on partage les biens, tant que les discussions ne reprennent pas sous cet angle. Il n’y a aucun avenir au Kosovo.”

    (*) Cercle de rapprochement franco-russe.

    capital

  • #2
    A ce jour, seuls 116 pays reconnaissent le Kosovo comme Etat indépendant. Ce n’est pas le cas de la Chine, de l’Algérie,*

    Au diable l'autodetermination des peuples .....

    oeilfermé
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Prendre exemple sur l'Algérie

      Ils n'ont qu'a faire comme l'Algérie pour sauver leur Pays !!
      Le Sage

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      • #4
        Au diable l'autodetermination des peuples .....
        Parce qu'il y en a eu "une" au Kosovo ?!
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          Le Kosovo est un gâchis dû à l'incompétence de ses dirigeants dont certains sont plus Suisses que Kosovars. D'où peut-être l'échec d'une nation "artificielle".

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          • #6
            Le Kosovo est un gâchis dû à l'incompétence de ses dirigeants dont certains sont plus Suisses que Kosovars. D'où peut-être l'échec d'une nation "artificielle".
            90% des Kosovars sont Musulmans!!!
            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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            • #7
              Salam azouz

              Parce qu'il y en a eu "une" au Kosovo ?!*
              Vas droit au but et dis pourquoi tu pense qu'il n'y en a pas eu ......
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                @Chouan: " 90% des Kosovars sont Musulmans!!!"

                Tariq Ramadan également. Ce n'empêche qu'il soit Suisse.

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                • #9
                  - Le Kosovo fête 10 ans d’indépendance. Trois «Suisses» sont à sa tête

                  tdg.ch

                  -L’inquiétant gâchis kosovar

                  Malgré la longue période de préparation qui a suivi la guerre d’indépendance de 1998-1999, le pays se montre toujours incapable d’offrir un avenir meilleur à sa population-.

                  Le Monde.fr

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                  • #10
                    Kosovo

                    1945
                    : après la Seconde Guerre mondiale, le territoire kosovar, incorporé en 1941 dans une Grande Albanie sous tutelle de l'Italie fasciste, est inclus dans la Yougoslavie du Maréchal Tito comme province autonome de la République socialiste de Serbie, l'un des six États formant cette fédération communiste. Le Kosovo, peuplé d'une majorité d'Albanais et d'une grosse minorité serbe, avait déjà été rattaché au Royaume de Serbie en 1913 après la défaite de l'Empire ottoman, qui contrôlait ce territoire depuis le 14e siècle. Pour les Serbes, le Kosovo est leur berceau historique depuis le 11e siècle.

                    1989: le nouveau président serbe, Slobodan Milošević, réduit drastiquement l'autonomie de la province du Kosovo en modifiant la Constitution, ce qui déclenche un mouvement de révolte des Albanais, qui représentent alors près de trois quarts de la population. La même année que la chute du mur de Berlin, cette contestation est menée au départ sans violence sous l'impulsion d'Ibrahim Rugova, fondateur de la Ligue démocratique du Kosovo (LDK) et surnommé le «Gandhi des Balkans» pour son pacifisme.

                    1992: après la dissolution de l'URSS fin 1991, les républiques du bloc de l'Est prennent leur indépendance. Si la Yougoslavie communiste, neutre depuis 1948, n'en faisait pas partie, elle n'échappe pas à ce mouvement et explose avec les déclarations d'indépendance de la Slovénie, de la Croatie, de la Bosnie-Herzégovine et de la Macédoine, ce qui donne lieu à plusieurs guerres meurtrières jusqu'en 1995. La Yougoslavie subsiste en tant que «République fédérale» jusqu'en 2003, mais ne comprend plus que la Serbie (dont le Kosovo) et le Monténégro, qui prend son indépendance en 2006.

                    1996: c'est le début du conflit entre la Serbie et le Kosovo, avec la création de l'Armée de libération du Kosovo, plus connue par son sigle UÇK qui récupère en 1997 un grand stock d'armes venues d'Albanie.

                    1999: après l'échec de négociations à Rambouillet, l'OTAN procède à une campagne aérienne de bombardement. L'opération Allied Force dure du 24 mars au 8 juin, date à laquelle les forces serbes se retirent du Kosovo. Le conseil de sécurité de l'ONU vote le 10 juin la résolution 1244 qui prévoit une opération de maintien de la paix par le biais d'une force internationale, la KFOR, contrôlée par l'OTAN, et de la Mission d'administration intérimaire des Nations unies au Kosovo. Le Kosovo devient ainsi un protectorat international sous mandat de l'ONU. Lors de cette guerre, les pertes civiles ont été nombreuses, une étude internationale de 2008 établissant la liste de 13 472 victimes (dont 9260 Albanais et 2488 Serbes). Pour l'ONG Human Rights Watch, les frappes de l'OTAN ont tué environ 500 civils.

                    2005: l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari reçoit un mandat de l'ONU pour superviser les négociations entre Belgrade et Pristina. À partir du retrait des troupes serbes et de l'arrivée de la KFOR, le Kosovo vit sans véritable statut. La résolution 1244 crée des institutions provisoires sous tutelle internationale, mais répète son attachement à l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie (aujourd'hui Serbie), ce qui crée une confusion en droit international puisque cette résolution est toujours en vigueur. Par ailleurs, le nord du Kosovo, composé d'une majorité de Serbes, est de facto contrôlé par la République de Serbie.

                    2006: Ibrahim Rugova, président de la province kosovare depuis 1992, meurt d'un cancer du poumon, après avoir échappé à un attentat à la bombe l'année précédente. Leader de la LDK et partisan de la non-violence, il s'oppose au Parti démocratique du Kosovo (PDK), branche politique de l'UÇK, qui gagne les élections législatives de 2007.

                    2007: Martti Ahtisaari soumet au Conseil de sécurité de l'ONU ses propositions sur le statut final du Kosovo, prévoyant de lui accorder le statut d'État indépendant «sous supervision internationale». Son projet est soutenu par les États-Unis, mais rejeté après le véto de la Russie et de la Chine.

                    2008: le 17 février, le parlement de la province proclame l'indépendance du Kosovo, souhaitée par le premier ministre Hashim Thaçi, leader du PDK et ancien chef d'une organisation militaire criminelle, le Groupe de Drenica. Les États-Unis et plusieurs pays européens, dont la France, reconnaissent cette indépendance. L'Union européenne dépêche au Kosovo une mission de sécurité et de justice baptisée «Eulex».

                    2012: le Kosovo accède à la pleine souveraineté, la tutelle internationale étant officiellement levée.

                    2018: parmi les 193 États membres des Nations unies, 144 ont reconnu le Kosovo, néanmoins deux membres permanents du conseil de sécurité - la Russie et la Chine - y sont opposés, ce qui est également le cas de cinq pays de l'UE, notamment l'Espagne, en prise avec l'indépendantisme catalan. Cette année est aussi marquée par l'ouverture d'une cour spéciale ad hoc, placée sous l'autorité judiciaire du Kosovo, mais dont les magistrats sont des juges internationaux siégeant à La Haye. Pour pallier les manquements sur le dossier kosovar du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), qui a fermé ses portes en 2017, elle jugera les crimes commis pendant la Guerre, notamment ceux perpétrés par l'UÇK. Une telle initiative pourrait déstabiliser la classe politique jusqu'au plus haut niveau de l'État, puisque Hashim Thaçi, ancien chef du Groupe de Drenika, a été élu président de la République en 2016

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                    • #11
                      Faut appeler un chat un chat...

                      Le Kosovo n'est pas encore membre de l ONU à cause du véto russe ...
                      Il se retouve dans la meme situation que les palestiniens qui confrontés au véto américain.

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                      • #12
                        Pas seulement, d'autres pays dont l'Algérie sont opposés à son indépendance, ce pays trop petit n'a pas vocation à être indépendant.
                        Il est entouré de pays qui lui sont hostiles.
                        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                        • #13
                          Au diable l'autodetermination des peuples .....
                          Venant d'un marocain comme toi ce n'est guère étonnant.

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                          • #14
                            Envoyé par Chouan
                            Pas seulement, d'autres pays dont l'Algérie sont opposés à son indépendance, ce pays trop petit n'a pas vocation à être indépendant. Il est entouré de pays qui lui sont hostiles.
                            De part leur langue et leur religion, les Kosovars sont plus proches des Albanais que des Serbes… ils n’ont rien à faire à long terme dans une Serbie slave, orthodoxe et surtout haineuse de tout ce qui est musulman ….la continuité territoriale avec l’Albanie leur donne un accès à la mer et une viabilité économique loin des contraintes ethniques.

                            Le Kosovo est reconnu par tous les pays voisins,

                            La Macédoine, le Monténégro , Croatie, l'Albanie, Bulgarie et bientôt la Grece..
                            Et par 33 pays d'Europe et pas des moindres + les Etats Unis , Japon et Australie

                            Commentaire


                            • #15
                              Venant d'un marocain comme toi ce n'est guère étonnant.
                              c'est à dire ......???
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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