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Chute d’un chirurgien à l’hôpital dr Okbi de Guelma La victime est dans un état critique
Le pronostic vital n’est pas engagé pour le chirurgien, médecin-chef du service de chirurgie et président du conseil médical, victime d’un accident sur son lieu de travail, suite à une chute du 4e étage d’une porte d’ascenseur sans cabine, lundi dernier en soirée, à l’EPH docteur Okbi de Guelma.
«Son état demeure critique. Nous l’avons extubé une première fois. Son réveil a été progressif, mais difficile avec retour de la conscience, mais la douleur est intense», ont confirmé, hier, à El Watan, plusieurs médecins et paramédicaux.
«Il est toujours en salle de réveil sous soins intensif. Nous avons dû l’intuber encore fois, il y a quelques heures. Il a fait une détresse respiratoire et demeure trop agité. La saturation de son sang en oxygène est tombée très vite Il est sous de puissants sédatifs », expliquent les mêmes sources. En effet, le docteur Mohamed Madi est entre la vie et la mort.
Il a subi le jour de son accident une intervention chirurgicale très lourde, qui a mobilisé 5 orthopédistes du secteur privé et public, venus au secours de leur collègue et ami.
C’est un staff médical au grand complet qui «s’est mobilisé de 22 h à 5 heures du matin», nous dit-on. Sur le plan des lésions, la victime a de multiples fractures «aux membres inférieurs et supérieurs principalement aux poignés, bassin, maxillaire, côtes avec enfoncement de la cage thoracique et embolie pulmonaire et enfin une fracture du rocher, un os du crâne proche de l’oreille». «Il peut compliquer à tout moment, que Dieu le protège !» concluent nos interlocuteurs.
Comble de l’ironie, faute d’un scanner fonctionnant correctement, dans cet hôpital tristement célèbre, le docteur Madi a dû être transporté chez un privé de Guelma. «La présence d’artefacts (altération de l’image d’un examen radiologique) du scanner de l’hôpital en est la cause», confirment plusieurs médecins.
Pour rappel, le directeur de l’EPH docteur Okbi de la ville de Guelma, a été le lendemain de l’accident, suspendu de ses fonctions pour négligence de maintenance. Une enquête de la DSP est en cours.
Karim Dadci
«Son état demeure critique. Nous l’avons extubé une première fois. Son réveil a été progressif, mais difficile avec retour de la conscience, mais la douleur est intense», ont confirmé, hier, à El Watan, plusieurs médecins et paramédicaux.
«Il est toujours en salle de réveil sous soins intensif. Nous avons dû l’intuber encore fois, il y a quelques heures. Il a fait une détresse respiratoire et demeure trop agité. La saturation de son sang en oxygène est tombée très vite Il est sous de puissants sédatifs », expliquent les mêmes sources. En effet, le docteur Mohamed Madi est entre la vie et la mort.
Il a subi le jour de son accident une intervention chirurgicale très lourde, qui a mobilisé 5 orthopédistes du secteur privé et public, venus au secours de leur collègue et ami.
C’est un staff médical au grand complet qui «s’est mobilisé de 22 h à 5 heures du matin», nous dit-on. Sur le plan des lésions, la victime a de multiples fractures «aux membres inférieurs et supérieurs principalement aux poignés, bassin, maxillaire, côtes avec enfoncement de la cage thoracique et embolie pulmonaire et enfin une fracture du rocher, un os du crâne proche de l’oreille». «Il peut compliquer à tout moment, que Dieu le protège !» concluent nos interlocuteurs.
Comble de l’ironie, faute d’un scanner fonctionnant correctement, dans cet hôpital tristement célèbre, le docteur Madi a dû être transporté chez un privé de Guelma. «La présence d’artefacts (altération de l’image d’un examen radiologique) du scanner de l’hôpital en est la cause», confirment plusieurs médecins.
Pour rappel, le directeur de l’EPH docteur Okbi de la ville de Guelma, a été le lendemain de l’accident, suspendu de ses fonctions pour négligence de maintenance. Une enquête de la DSP est en cours.
Karim Dadci
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