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Monde arabe: Vers un Printemps des militaires?

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  • Monde arabe: Vers un Printemps des militaires?

    Le propos n'est pas ici d'évoquer dans les détails les multiples et malheureuses raisons des échecs des Printemps arabes. Après 7 ans et "l'hiver islamiste", ou encore les drames, les guerres civiles et le chaos engendrés par le terrorisme d'al-Qaïda et de Daesh, les États traversés par ce vent de révolte sont aujourd'hui économiquement exsangues. Certains disent que les Révolutions ne sont pas terminées. Peut-être. En attendant, sur le plan politique, les différentes transitions démocratiques furent bien entendu un naufrage. Alors, foin de rêveries, et essayons plutôt d'entrevoir avec réalisme quels pourraient être les scénarios politiques possibles pour ces pays dans un avenir proche.

    Un Printemps des militaires?

    Tout d'abord, les derniers évènements et l'évolution en cours confirment un net retour des militaires partout dans la région, au Moyen-Orient comme au Maghreb. Un véritable "Printemps des militaires". Ainsi, nous avons le Maréchal Abdel Fattah al-Sissi à la tête de l'Égypte et Bachar al-Assad (qui est aussi un général, ne l'oublions pas) qui, grâce à ses alliés russes et iraniens, a gagné en Syrie et gardera au final les rênes du pouvoir. En Jordanie, le roi Abdallah II (également général de brigade) a su préserver, tant bien que mal (lui aussi grâce à ses puissants soutiens), son pays des turbulences des printemps arabes et des menaces de Daesh.

    Dans une moindre mesure, au Liban, nous avons aussi un ancien général, Michel Aoun, et demain, le Maréchal Haftar sera (avec le soutien de l'Égypte mais surtout de la Russie et de la nouvelle administration Trump), à n'en pas douter, le futur leader Libyen. De même en Palestine, Mohammed Dahlan, l'ancien "Monsieur Sécurité" du Fatah et de l'Autorité palestinienne (appuyé par les Égyptiens, les Saoudiens et discrètement par les Américains) succèdera peut-être à Mahmoud Abbas.

    Après-demain, inévitablement, un militaire, un ancien militaire ou un homme de ces derniers sera au pouvoir en Algérie. Et pourquoi pas, même en Tunisie, là où tout a commencé en 2011. Celui-ci est pourtant le seul pays qui, grâce à des raisons intrinsèques et en dépit des attentats et de la menace islamiste, a relativement réussi sa transition démocratique. Or, actuellement des manifestations agitent encore le pays. Elles ont des motivations essentiellement économiques mais pourraient également profiter à terme à un homme "providentiel" comme par exemple le colonel-major Lotfi Brahem, l'actuel ministre de l'Intérieur.

    Alors bien sûr, toutes les belles âmes dénoncent un retour au passé et aux dictatures. Certes, elles n'ont pas tout à fait tort. Mais que cela nous plaise ou non, c'est ainsi. De plus, qui sommes nous, nous Occidentaux, pour juger et donner encore une fois des leçons de morale? Surtout nous Français, puisqu'il nous aura fallu trois révolutions et cinq Républiques afin de parvenir à une démocratie encore bien imparfaite et qui plus est, quotidiennement émaillée par diverses affaires de corruption.

    Par ailleurs, ne reproduisons pas l'erreur de certains "experts" qui, au début des révoltes de 2011, avaient naïvement appréhendé ces évènements avec le prisme de leur éthique, de leurs valeurs ou pire, de leurs idéologies. Du fond de leurs microcosmes parisiens ou universitaires, ils se sont alors lamentablement trompés. Pourquoi? Car ils ont volontairement balayé d'un revers de main, le poids considérable, de ce côté-là de la Méditerranée, des tribus, des clans, de l'islam et de l'islamisme, du culte du chef (Zaïm) ou encore de la quasi vénération du "Sabre" (l'armée) et de la Force.

    Quoi qu'il en soit, ce retour "des hommes forts" et des régimes séculiers et laïcs n'est peut-être pas aussi négatif que ne le sermonnent certains idiots utiles de l'islam politique et des Frères musulmans! Notamment pour des populations, dont les aspirations démocratiques, en dépit de ce que l'on veut encore nous faire croire, sont plus que jamais secondaires. Echaudés par les exemples irakien, syrien et libyen, beaucoup ne rêvent à présent que de sortir du chaos général faisant suite aux Printemps arabes, quitte à vivre de nouveau sous une dictature. Particulièrement les chrétiens d'Orient qui, on l'a vu par le passé, ont toujours été relativement protégés, dans ce genre de régime au Moyen-Orient.

    De plus, comme l'histoire l'a démontré et comme l'expliquait très bien Gustave Le Bon dans sa célèbre Psychologie des foules, celles-ci "abandonnées à elles-mêmes, elles sont bientôt lasses de leurs désordres et se dirigent d'instinct vers la servitude".

    Or, "sauf pour les dictateurs et les imbéciles, l'ordre n'est pas une fin en soi". D'ailleurs, un retour aux temps des despotes orientaux "à l'ancienne" n'est bien sûr pas souhaitable. Ni pour les peuples, ni surtout pour eux-mêmes... Peut-être assisterons nous, au contraire, à l'avènement d'un genre nouveau de dictatures, à savoir des sortes de "dictatures éclairées" ou, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à des "dictatures bienveillantes".

    Sissi, un modèle?

    Je m'explique en prenant l'exemple de l'Égypte de Sissi (qui est une sorte de modèle pour tous les autres autocrates en herbe actuels). Alors oui, Sissi est un dictateur féroce. C'est indéniable. Ses opposants et candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle égyptienne en savent quelque chose.

    Cependant, le maréchal-président, à la tête de son armée, a senti le vent du boulet avec le Printemps du Nil. Et il connaît par cœur la phrase célèbre de Napoléon: "lorsque l'on dore ses fers, le peuple ne hait pas la servitude". Plus sérieusement, il n'est surtout pas stupide et il sait pertinemment qu'il n'a plus droit à l'erreur. C'est la raison pour laquelle, il a entrepris d'importantes actions, sans précédent historique dans cette partie du monde, concernant la lutte contre la corruption (dont on parle peu) et surtout, des réformes certes douloureuses mais nécessaires dans les domaines socio-économiques (certaines mesures d'austérité sont d'ailleurs très mal vécues). Par-dessus tout, actuellement dans le monde arabe, il est le fer de lance contre l'islam politique (grande répression contre les Frères musulmans et discours historique à Al-Azhar en décembre 2015). À l'inverse de ses prédécesseurs, Sissi, comme Assad d'ailleurs, a compris qu'il fallait cesser les jeux troubles du passé entre les différents pouvoirs et les Frères musulmans ou autres salafistes. Même en Arabie saoudite, pays des lieux saints de l'islam, le jeune prince héritier Mohamed Ben Salmane, tout en réformant l'économie du royaume et en imposant sa propre dictature, est en train d'engager une véritable "perestroïka" dans le wahhabisme, pourtant véritable matrice idéologique du salafisme jihadiste.

    Même si l'Égypte est encore en grande difficulté économique et qu'elle connaît encore le terrorisme, elle reste cependant le pays phare, le plus peuplé du monde arabe et militairement le plus puissant. Par ailleurs, elle est redevenue un pays important et incontournable. Nous avons vu d'ailleurs le Président égyptien très actif dans le conflit israélo-palestinien, en Afrique orientale (négociations sur les eaux du Nil avec le Soudan et l'Ethiopie) et surtout en Libye.

    Nous savons à présent que la démocratie dans cette région et en Égypte en particulier, ne s'imposera pas grâce aux réseaux sociaux, ni de l'extérieur et encore moins par l'action d'une puissance étrangère. L'aboutissement d'un système politique démocratique ne se fera pas en un claquement de doigts comme certains l'ont cru un peu trop rapidement. Une démocratie ne se résume pas au vote et à la tenue d'élections. C'est un long processus qui peut prendre des décennies. Certes, les élections doivent être mises en pratique pour être améliorées et perfectionnées. De manière idéale, un pays qui aspire à une telle évolution organisera des élections au niveau municipal et, progressivement, au niveau national, en commençant par le pouvoir législatif puis l'exécutif. Parallèlement, il faut que la presse puisse acquérir une liberté pleine et entière, que les partis politiques mûrissent, que le parlement gagne en autorité aux dépens de l'exécutif et que le pouvoir judiciaire puisse devenir l'arbitre entre eux.

    En outre, la démocratie n'est pas un réflexe inné mais plutôt acquis, qui nécessite une véritable transformation de la société avec une prise de conscience du bien commun et un sens civique de la responsabilité. Elle a besoin de profonds changements des mentalités et d'attitudes tels qu'une culture de la modération, un ensemble de valeurs communes, le respect des différences d'opinions et le concept d'opposition loyale. Pour cela, il faut le développement d'institutions et de notions aussi complexes et novatrices que l'État de droit, un pouvoir judiciaire indépendant, le droit des minorités et la liberté d'expression, de circulation et de réunion. De fait, l'avènement d'une réelle démocratie passera inévitablement par un renouveau et l'épanouissement d'un multipartisme, de la création de syndicats et d'un monde associatif digne de ce nom.

    Dans le cadre d'une citoyenneté normalisée, les clivages anciens des sociétés orientales, les divisions ethniques et communautaires, les traditions claniques et tribales et enfin et surtout, les résistances culturelles et religieuses doivent par ailleurs être transcendées. Malheureusement, nous en sommes encore très loin (sauf peut-être en Tunisie).

    Enfin, la démocratie nécessitera également le développement d'une société civile, d'une certaine bourgeoisie et d'une véritable classe moyenne active.

    Ainsi, même si pour l'instant, le Président Sissi privilégie une vision ultra-sécuritaire pour son pays, que l'on peut au demeurant aisément comprendre, à une plus ou moins longue échéance, il aura besoin d'alliés politiques objectifs pour poursuivre les réformes économiques dans son pays, pour construire des ponts entre l'Orient et l'Occident mais aussi et surtout, dans sa volonté de révolutionner les mentalités notamment vis-à-vis de l'islam radical. Au final, il ne pourra que profiter et donc favoriser le renouveau de la bourgeoisie égyptienne que l'on peut déjà constater. Cette nouvelle classe moyenne fera la force de l'Égypte de demain.

    La donne géopolitique a changé dans la région. En dépit des tensions actuelles, à terme, un "Yalta moyen-oriental" sera conclu entre les Américains et les nouveaux juges de paix russes.

    Dorénavant, plus qu'on ne le pense, Moscou (mais aussi Pékin) et Washington sont sur la même longueur d'ondes sur de nombreux sujets, notamment vis-à-vis des régimes autoritaires ou encore sur le danger de l'islamisme (cf. la "révolution" en Arabie saoudite ou les dernières déclarations du Président Trump à propos du Pakistan...). Quel que soit le parrain qu'ils se choisiront, nos futurs despotes devront plus que jamais tenir compte de ces nouvelles orientations.

    Finalement, il faut espérer que les nouveaux et futurs dictateurs confirment leur résipiscence par rapport à l'islam politique et souhaitent véritablement assécher l'islamisme radical. Ensuite, s'ils ne retombent pas dans les travers du passé, avec une corruption et un népotisme outrageants, et qu'ils prennent enfin conscience du bien commun et de l'intérêt général afin de réellement œuvrer pour le développement et l'amélioration socio-économique de leurs pays, tous les espoirs seront alors permis... même si la démocratie devra encore attendre.

    HUFFPOST

  • #2
    Tout d'abord, les derniers évènements et l'évolution en cours confirment un net retour des militaires partout dans la région, au Moyen-Orient comme au Maghreb. Un véritable "Printemps des militaires".
    L'article se concentre sur le retour des militaires et il cible des pays tel l’Algérie, l’Égypte entre autre.
    Pourquoi cet article ne mentionne pas le roi du Maroc, les émirs et le roi de l'Arabie saoudite?
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #3
      magnifique poème a la gloire du néocolonialisme , de l'islamophobie ,du racisme et de l'imperialisme culturel
      mais comme c'est ce que pensent les élites ratés de ces "pays" , malheureusement c'est le chemin indigne qu'ils vont suivre a la lettre .....jusqu'a la prochaine révolution

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      • #4
        Je ne sais pas si notre ami Haddou a posté cet "analyse" pour sa pertinence (supposée) ou parce qu'il la trouve "révoltante" ou par une mécanique basée sur mots-clés. La 3alyna !!

        L'auteur, à coups de "pourquoi pas", d'inévitabilités et autres approximations, suggère aux "arabes" de prendre modèle sur l'Egypte dictatoriale de Sissi pour barrer la route aux illuminés des religions. Probablement parce qu'à ces yeux, ces "arabes", dépourvus d'intelligence collective, ne sont pas aptes à choisir d'autres voies que celles de la terreur des "illuminés" ou des dictateurs.

        Intrigué par une aussi débile analyse, j'ai été voir la production de ce "Docteur en Histoire, Consultant indépendant en Géopolitique et Analyste au sein du groupe JFC Conseil". Monsieur R. Lombardi a fait plus fort dans une autre analyse. Il pense que la décision de Trump de reconnaitre Jérusalem comme la capitale de l'entité sioniste peut être un facteur en faveur d'un ... prochain plan de paix !!!
        Dernière modification par jawzia, 19 février 2018, 10h17.

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        • #5
          Je ne sais pas si notre ami Haddou a posté cet "analyse" pour sa pertinence (supposée) ou parce qu'il la trouve "révoltante" ou par une mécanique basée sur mots-clés. La 3alyna !!
          Jawzia

          Je poste des articles dans le but d'informer mais surtout de pousser à débattre des idées colportées dans des médias internationaux que d'ailleurs je ne partage pas

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          • #6
            Envoyé par El_Hour1 Voir le message
            L'article se concentre sur le retour des militaires et il cible des pays tel l’Algérie, l’Égypte entre autre.
            Pourquoi cet article ne mentionne pas le roi du Maroc, les émirs et le roi de l'Arabie saoudite?
            tu lui reproches de ne pas citer des monarchies dans un article consacré au renouveau des régimes militaires. c'est ca? c'est tout ce que tu trouves comme commentaire.. oeilfermé

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            • #7
              Je ne sais pas si notre ami Haddou a posté cet "analyse" pour sa pertinence (supposée) ou parce qu'il la trouve "révoltante" ou par une mécanique basée sur mots-clés.
              ou les trois à la fois .........

              L'auteur, à coups de "pourquoi pas", d'inévitabilités et autres approximations, suggère aux "arabes" de prendre modèle sur l'Egypte dictatoriale de Sissi pour barrer la route aux illuminés des religions.
              Binatkoum ahhh les republicains ........ nous on a notre dieu-Roi descendant du Prophéte Himself

              Probablement parce qu'à ces yeux, ces "arabes", dépourvus d'intelligence collective, ne sont pas aptes à choisir d'autres voies que celles de la terreur des "illuminés" ou des dictateurs.
              là tu fait un peu dans le procès d'intention , il est clair que sa tribune a de quoi irriter , mais il ne décrit qu'un scénario plausible et possible .


              Monsieur R. Lombardi a fait plus fort dans une autre analyse. Il pense que la décision de Trump de reconnaitre Jérusalem comme la capitale de l'entité sioniste peut être un facteur en faveur d'un ... prochain plan de paix !!!
              ben quand on voit la réaction vigoureuse qui a suivit le discours de Trump ........ on pourrait être tentés d'y croire ....... mais ce qu'il voulait certainement dire ( procés d'intention ) c'est qu'une fois les arabes et les palestiniens complétement humiliés, il reconnaitront leur défaite , la perte definitive de jerusalem et accepterons l'OS à ronger que israel voudra bien leur donner , c'est un plan de Paix tu sais ......
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                Cell, lorsque tu commenceras par un petit paragraphe dans lequel tu étaleras un début d'idées, on pourra échanger et se quoter !

                Commentaire


                • #9
                  les républiques redeviennent des juntes militaires et les royaumes vont continuer d'être des royaumes plus ou moins féodaux.

                  Bref, dictatures again...

                  et puis si jamais ca change, c'est facho vert intégriste.

                  Seule la Tunisie semble échapper à ce schéma. Souhaitons lui l'état de droit.
                  Les autres, tous les autres, dans un siècle inchallah !

                  Commentaire


                  • #10
                    Cell, lorsque tu commenceras par un petit paragraphe dans lequel tu étaleras un début d'idées, on pourra échanger et se quoter !

                    calmos Jawz , c'est pas un sujet qui se régle autour de graphiques ...........
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                    Commentaire


                    • #11
                      Le monde "Arabe" ou plutôt Arabophone est un espace non uniforme au niveau socioculturel et au niveau niveau de l’éducation.

                      Autrement dit, c'est un monde à deux vitesses.
                      Le problème : aucun système de gouvernance ne peut s’appliquer à la totalité de la population.

                      C’était le cas en Italie à l’époque de la renaissance, la solution appliquée par les républiques de Venise et de Gêne était la mise en place de démocraties hybrides.

                      C’était des systèmes injustes dans l'absolue, mais ils ont eu le mérite de permettre une transition vers un meilleur système par la suite.

                      Nos statistiques relatifs à l’enseignement et à la formation n'ont rien à voir avec ceux de l'Europe, je vois mal comment on peut appliquer leurs systèmes de gouvernance à l'identique.

                      Commentaire


                      • #12
                        Nos statistiques relatifs à l’enseignement et à la formation n'ont rien à voir avec ceux de l'Europe, je vois mal comment on peut appliquer leurs systèmes de gouvernance à l'identique.

                        pour arriver a cette conclusion , tu ne fais que t'appuyer sur les systèmes européens et leurs histoire
                        l'inde ,qui a des defis sociaux infiniment plus important que tous les pays arabes , a pourtant des dirigeants nationalistes et soucieux de l'interet du peuple
                        les elites arabes par contre ,ne travaillent clairement pas pour l'interet des peuples......... sur lesquels elles sucent le sang leur permettant de vivre
                        donc non, c'est pas une question de caste sociale ou intellectuelles trop différentes mais plutot d'une frange minoritaire qui n'a plus un gramme de dignité au point d'etre allié avec tous les courants racistes d'europe

                        Commentaire


                        • #13
                          pour arriver a cette conclusion , tu ne fais que t'appuyer sur les systèmes européens et leurs histoire
                          l'inde ,qui a des defis sociaux infiniment plus important que tous les pays arabes , a pourtant des dirigeants nationalistes et soucieux de l'interet du peuple
                          les elites arabes par contre ,ne travaillent clairement pas pour l'interet des peuples......... sur lesquels elles sucent le sang leur permettant de vivre
                          donc non, c'est pas une question de caste sociale ou intellectuelles trop différentes mais plutot d'une frange minoritaire qui n'a plus un gramme de dignité au point d'etre allié avec tous les courants racistes d'europe
                          Alors, là on se on se mêle les pinceaux...

                          Le système de gouvernance en Inde est très injuste, les castes,et surtout les intouchables est l'illustration parfaite d'un "apartheid" interne au sein d'un seul peuple ...

                          L’étude des expériences des autres peuples ne peut être qu'un plus, si tu appelles cela "alliance" avec les raciste d’Europe, là je pense vraiment que tu as un problème.

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                          • #14
                            L’étude des expériences des autres peuples ne peut être qu'un plus, si tu appelles cela "alliance" avec les raciste d’Europe, là je pense vraiment que tu as un problème.

                            tu comprends mal ou je m'exprime mal
                            j'accuse nommément une large partie des pseudos élites arabes de fricoter avec l’extrême droite européenne
                            pire meme , elles lui fournit des arguments clés en main et des ecrivains à deux centimes pour faire la chasse aux musulmans
                            tu accuses les pauvres de mal voter et de n'etre pas assez civilisés ( sous entendu comme toi )
                            moi j'accuse ton clan d'etre le principal responsable de tous les problemes actuels
                            tu saisis mieux le fond de ma pensée ?

                            Commentaire


                            • #15
                              Le monde "Arabe" ou plutôt Arabophone est un espace non uniforme au niveau socioculturel et au niveau niveau de l’éducation.
                              Connais-tu un espace uniforme ?

                              Y en n'a pas...

                              Le monde arabe reste indigent en démocratie parce que c'est un monde affranchi depuis trop peu de temps. C'est un monde qui n'a pas d'élite intellectuelle, pas d'intelligentsia.
                              Des régimes dictatoriaux nés après les indépendances sont presque tous encore présents dans les monarchies, ceux des républiques ont connu des soubresauts. Passage dans les républiques par le fachisme islamiste qui les a encore fait plus reculer , Reprise en main par les dictatures.

                              Je pense fondamentalement que notre plus grand problème c'est la médiocrité de nos systèmes d'éducation. Est-ce l'arabe, langue de stagnation, qui en est la cause ? Difficile de mettre le tort sur une langue.

                              La Tunisie donnera peut-être l'exemple même si c'est un des plus pauvres pays du monde dit arabe ?
                              On a longtemps pensé que le Liban donnerait l'exemple, il n'en fut rien. Le Liban lui-même est devenu terre de toutes les hécatombes, déchiré par des luttes intestines, un Hezbollah de la régression...

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