Plus un pays est inégalitaire, plus les femmes s’orientent vers des études scientifiques. Une étude publiée par la revue Psychological Science l’a prouvé avec des statistiques très détaillées. En Algérie, plus de 41% des diplômés des filières scientifiques sont des femmes, alors qu’elles ne dépassent pas les 25% dans les pays où l’égalité entre les hommes et les femmes est consacrée. C’est là un formidable outil de mesure. Éclairage.
Dans une étude intitulée The Gender-Equality Paradox in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Education, publiée récemment dans la prestigieuse revue Psychological Science, l’Algérie a été classée parmi les pays les plus inégalitaires dans le monde. Par inégalitaire on entend l’égalité entre hommes et femmes.
Ce qui a permis de l’avancer c’est une étude comportementale très sérieuse. À sa lumière, on a conclu que dans les pays objet de l’étude, dont l’Algérie, les femmes se dirigent majoritairement vers les filières scientifiques. Ces pays se caractérisent tous par un fort degré d’inégalité entre les deux sexes.
En Algérie, seulement 15% des femmes travaillent. Ces dernières représentent à elles seules 41% des diplômés dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM).
Dans notre pays comme en Albanie, en Tunisie, aux Émirats Arabes Unis et au Vietnam, le taux de féminisation de la filière STEM est supérieur à 35%. Dans le sens opposé et plus singulièrement dans les pays où l’égalité est consacrée, comme la Suède, la Belgique ou encore les Pays-Bas ce taux n’excède pas les 25%. Aux États-Unis, il ne dépasse même pas les 8%.
Les auteurs de l’étude ont baptisé ce phénomène : «paradoxe de l'égalité de genre». À leur sens, les femmes des pays les plus inégalitaires optent pour les filières scientifiques parce qu’elles débouchent sur des carrières stables et lucratives.
Une analyse des résultats scolaires des filles et garçons dans 67 pays a révélé que les filles étaient aussi douées ou meilleures en sciences que les garçons les filles étaient également, plus douées en lecture. À partir de ces données, ils ont pu établir que dans les pays inégalitaires, les femmes choisissent de faire des études pointues. Cela leur permet de faire carrière dans des domaines ou les revenus sont plus importants. Dans les pays égalitaires, d’autres paramètres tels que les passions et les affinités entrent en jeu.
Algérie Focus
Dans une étude intitulée The Gender-Equality Paradox in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Education, publiée récemment dans la prestigieuse revue Psychological Science, l’Algérie a été classée parmi les pays les plus inégalitaires dans le monde. Par inégalitaire on entend l’égalité entre hommes et femmes.
Ce qui a permis de l’avancer c’est une étude comportementale très sérieuse. À sa lumière, on a conclu que dans les pays objet de l’étude, dont l’Algérie, les femmes se dirigent majoritairement vers les filières scientifiques. Ces pays se caractérisent tous par un fort degré d’inégalité entre les deux sexes.
En Algérie, seulement 15% des femmes travaillent. Ces dernières représentent à elles seules 41% des diplômés dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM).
Dans notre pays comme en Albanie, en Tunisie, aux Émirats Arabes Unis et au Vietnam, le taux de féminisation de la filière STEM est supérieur à 35%. Dans le sens opposé et plus singulièrement dans les pays où l’égalité est consacrée, comme la Suède, la Belgique ou encore les Pays-Bas ce taux n’excède pas les 25%. Aux États-Unis, il ne dépasse même pas les 8%.
Les auteurs de l’étude ont baptisé ce phénomène : «paradoxe de l'égalité de genre». À leur sens, les femmes des pays les plus inégalitaires optent pour les filières scientifiques parce qu’elles débouchent sur des carrières stables et lucratives.
Une analyse des résultats scolaires des filles et garçons dans 67 pays a révélé que les filles étaient aussi douées ou meilleures en sciences que les garçons les filles étaient également, plus douées en lecture. À partir de ces données, ils ont pu établir que dans les pays inégalitaires, les femmes choisissent de faire des études pointues. Cela leur permet de faire carrière dans des domaines ou les revenus sont plus importants. Dans les pays égalitaires, d’autres paramètres tels que les passions et les affinités entrent en jeu.
Algérie Focus
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