En Egypte, le fléau du harcèlement sexuel de rue, cette « 11ème plaie » nationale, n’épargne aucune femme, l’écrasante majorité des Egyptiennes (99,3% d’entre elles), voilées et non voilées, affirmant avoir subi, au moins une fois dans leur vie, sa forme la plus courante (les mains baladeuses) par des harceleurs à l’affût, qui les ont poursuivies de leurs assiduités au vu et au su de tous, en plein jour.
Rien ne semble pouvoir enrayer cette violence ordinaire qui frappe le sexe dit faible, d’autant plus que l’omerta qui l’entoure n’a d’égal que le déshonneur qui l’entache, hormis en cette fin d’année 2017, dans le gouvernorat de Qena, où une citoyenne ordinaire, revêtue d’un hijab bleu et d’une abaya noire, s’est muée en héroïne du jour en donnant du fil à retordre à son agresseur.
C’est peu dire que la courageuse Rania F. ne s’est pas laissée faire et a impressionné son monde… Elle a carrément flanqué une sacrée rouste à son assaillant, que l’on imagine déconfit devant une telle adversité insoupçonnée !
Prises sur le vif, les images de l’incident, montrant la farouche résistance opposée par une mère de famille refusant d’être cantonnée dans le rôle de l’éternelle victime, et appelant les passants à l’aide pour arrêter son harceleur, ont mis les réseaux sociaux en effervescence. Nombre d’internautes des deux sexes ont salué sa témérité et son extraordinaire combativité.
Une combativité qui n’a jamais faibli, même sous les menaces proférées contre elle pour qu’elle retire sa plainte, et l’a poussée à poursuivre en justice son agresseur, Islam Sh., car il n’était pas question que son crime reste impuni. Bien a pris Rania F., puisque ce dernier, reconnu coupable de harcèlement sexuel dans l’espace public, a été condamné à trois ans de prison.
A l’annonce du verdict du tribunal, qualifié « d’historique » par des centaines d’activistes égyptiennes luttant pour la défense des droits des femmes, les réseaux sociaux se sont à nouveau emballés. Les commentaires enthousiastes, insistant sur l’importance de résister par tous les moyens à la propagation du fléau du harcèlement de rue, l’ayant emporté sur les critiques cinglantes à caractère sexiste.
A l’heure où la parole des femmes, victimes d’abus sexuels de tous ordres, se libère partout dans le monde, en Egypte, en plus du silence qui se brise autour d’un sujet tabou, c’est une énergie salvatrice qui est en train de libérer les femmes de la honte et de la peur.
OUMMA
Rien ne semble pouvoir enrayer cette violence ordinaire qui frappe le sexe dit faible, d’autant plus que l’omerta qui l’entoure n’a d’égal que le déshonneur qui l’entache, hormis en cette fin d’année 2017, dans le gouvernorat de Qena, où une citoyenne ordinaire, revêtue d’un hijab bleu et d’une abaya noire, s’est muée en héroïne du jour en donnant du fil à retordre à son agresseur.
C’est peu dire que la courageuse Rania F. ne s’est pas laissée faire et a impressionné son monde… Elle a carrément flanqué une sacrée rouste à son assaillant, que l’on imagine déconfit devant une telle adversité insoupçonnée !
Prises sur le vif, les images de l’incident, montrant la farouche résistance opposée par une mère de famille refusant d’être cantonnée dans le rôle de l’éternelle victime, et appelant les passants à l’aide pour arrêter son harceleur, ont mis les réseaux sociaux en effervescence. Nombre d’internautes des deux sexes ont salué sa témérité et son extraordinaire combativité.
Une combativité qui n’a jamais faibli, même sous les menaces proférées contre elle pour qu’elle retire sa plainte, et l’a poussée à poursuivre en justice son agresseur, Islam Sh., car il n’était pas question que son crime reste impuni. Bien a pris Rania F., puisque ce dernier, reconnu coupable de harcèlement sexuel dans l’espace public, a été condamné à trois ans de prison.
A l’annonce du verdict du tribunal, qualifié « d’historique » par des centaines d’activistes égyptiennes luttant pour la défense des droits des femmes, les réseaux sociaux se sont à nouveau emballés. Les commentaires enthousiastes, insistant sur l’importance de résister par tous les moyens à la propagation du fléau du harcèlement de rue, l’ayant emporté sur les critiques cinglantes à caractère sexiste.
A l’heure où la parole des femmes, victimes d’abus sexuels de tous ordres, se libère partout dans le monde, en Egypte, en plus du silence qui se brise autour d’un sujet tabou, c’est une énergie salvatrice qui est en train de libérer les femmes de la honte et de la peur.
OUMMA
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