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Vantant la "qualité" du Nutella, cette nouvelle campagne déplait aux professionnels de santé

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  • Vantant la "qualité" du Nutella, cette nouvelle campagne déplait aux professionnels de santé

    Ferrero lance ce dimanche une nouvelle campagne qui vante la "qualité" du Nutella. L'Agence nationale de sécurité et de santé dénonce quant à elle un produit "catastrophique" sur le plan nutritionnel, le Nutella étant composé à 85% de sucre et de matière grasse.

    Ce dimanche, Ferrero lance la nouvelle campagne du Nutella, son produit phare. L'entreprise italienne souhaite mettre l'accent sur la "qualité" de la pâte à tartiner, en insistant notamment sur la traçabilité des ingrédients. L'Agence nationale de sécurité et de santé (Anses) ne partage pas son point de vue.

    "Nous entendons garder une position forte sur le marché français et continuer à développer" Nutella alors que "la marque préférée des Français a été très critiquée ces dernières années" expliquait Jean-Baptiste Santoul, directeur général de Ferrero France lors de la visite en janvier dernier du site de Villers-Ecalles, premier site de production au monde de Nutella, près de Rouen.

    Cette campagne intervient dans un contexte de légère baisse des ventes ces cinq dernières années, comme l'admet Christophe Bordin, directeur des relations extérieures de Ferrero France, interrogé par l'AFP. Le chiffre d'affaire de Ferrero s'élevait tout de même en 2016 à 10,33 milliards d'euros. Le Nutella représente un tiers des volumes produits par la marque.
    56,3% de sucre, 30,9% de matière grasse

    L'entreprise familiale maintient la présence d'huile de palme dans la pâte à tartiner. Elle en achète 185 000 tonnes par an dans le monde mais qu'elle qualifie de "certifiée durable". Pour l'Anses, le produit est "catastrophique" sur le plan nutritionnel. L'huile de palme est "sans intérêt nutritionnel" et contient des acides gras saturés qui "en excès peuvent favoriser des maladies cardiovasculaires".

    Autre problème, la célèbre gourmandise est composée à 56,3 de sucre et 30,9% de matière grasse. "Ce type de produit est une bombe calorique avec, contrairement à la confiture ou au beurre, un intérêt nutritionnel quasi nul. Pour le sucre, c'est une catastrophe. Il ne se voit pas. Si vous mettiez la même quantité de sucre dans votre café, vous seriez effrayés", explique à l'AFP la professeure Irène Margaritis, à la tête de l'évaluation de risques liés à la nutrition de l'Anses.

    L'Anses aimerait des mesures visant à limiter l'incitation à la consommation de produits sucrés dans une société où la consommation excessive de gras et de sucre est un problème. "Ce n'est pas la peine d'inciter les gens, de toute façon, ils adorent ça. Il faudrait qu'il y ait des campagnes d'information visant à donner à ces produits la place qui leur revient, occasionnelle", résume Irène Margaritis.


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