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Chirac songerait-t-il à un troisième mandat ?

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  • Chirac songerait-t-il à un troisième mandat ?

    Tout le monde voit Chirac deja partis , Et si Chirac briguait un troisième mandat?

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    Le président Jacques Chirac pourrait annoncer dans les jours qui viennent s'il compte briguer un troisième mandat à l'Elysée, une hypothèse jugée improbable par la plupart des observateurs.

    Les signes se sont multipliés ces dernières semaines pour étayer la thèse d'une renonciation, qui marquerait pour le chef de l'Etat, âgé de 74 ans, la fin de quarante ans de vie politique.

    De l'avis de nombreux analystes, Jacques Chirac pourrait se prononcer peu après le Congrès de Versailles, convoqué ce lundi à sa demande pour entériner trois projets de loi constitutionnels, dont celui inscrivant l'abolition de la peine de mort dans la Constitution.

    Théoriquement, Jacques Chirac a jusqu'à la mi-mars pour se déclarer, le Conseil constitutionnel recevant jusqu'au 16 mars les signatures de soutien d'élus aux candidats à l'élection présidentielle.

    En attendant, rumeurs et décryptages vont bon train pour sonder le for intérieur du chef de l'Etat.

    "Vous me demandez: 'c'est mon dernier sommet ?' Je vous réponds: 'oui... pour cette année'", plaisantait-il vendredi devant la presse au sommet France-Afrique de Cannes.

    Parmi les "indices" glanés ces derniers jours figure aussi le livre du journaliste Pierre Péan, "L'inconnu de l'Elysée", fruit d'un entretien dans lequel Jacques Chirac se confie comme il ne l'a jamais fait en douze années à l'Elysée. Il y évoque notamment son bilan politique et l'héritage qu'il pense laisser aux Français.

    Interrogé par la presse sur les intentions du président, Pierre Péan a déclaré ne pas croire à un troisième mandat.

    L'émission "Vivement Dimanche" diffusée sur France 2 le 11 février penchait elle aussi pour cette thèse. "Il y a une vie après la politique", déclarait Jacques Chirac à l'animateur Michel Drucker, tandis que son épouse Bernadette confiait que la maison Elysée allait "beaucoup (lui) manquer".

    Des déclarations alors dépassionnées par le service de presse présidentiel, qui n'a vu dans les propos du chef de l'Etat "aucune information quant à une décision qu'il prendra, comme il l'a toujours dit, le moment venu".

    LES "ADIEUX" À SES PAIRS D'AFRIQUE


    Pour faire entendre sa voix dans le brouhaha des prémices de la campagne présidentielle, Jacques Chirac avait placé ses voeux aux Français sous le signe de l'action.

    Après avoir dit le 31 décembre son désir de s'engager "pleinement" dans la campagne électorale, il a délivré dans une série de discours une feuille de route mêlant réflexions et propositions à long terme, allant bien au-delà de la fin de son deuxième mandat qui s'achève officiellement le 17 mai.

    Dans ses voeux à la presse, le 11 janvier, il assurait qu'il prendrait sa décision en fonction de "l'intérêt national".

    Après de nombreux voyages cet automne, ce début d'année a été marqué par trois rendez-vous internationaux chers au président, organisés en France - la conférence de soutien au Liban, celle sur l'environnement et le sommet Afrique-France.

    Beaucoup ont vu dans cette grand-messe sur la Croisette une cérémonie d'adieu de Jacques Chirac à ses pairs d'Afrique, un continent dont il a fait une priorité de sa diplomatie.

    Ne figurent désormais sur l'agenda présidentiel annoncé à ce jour que des rendez-vous européens: une réunion franco-allemande à la fin du mois, le conseil des Vingt-Sept début mars à Bruxelles et les cérémonies du cinquantenaire du Traité de Rome, deux semaines plus tard à Berlin.

    Le mystère entretenu par Jacques Chirac n'a pas empêché la campagne électorale de s'engager. Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, s'est passé du soutien du locataire de l'Elysée pour se lancer dans la course à sa succession.

    Des prétendants en lice, Jean-Marie Le Pen semble le seul à envisager sérieusement un troisième mandat de celui qui l'élimina au second tour de la présidentielle en 2002.

    Le président du Front national, l'un des adversaires politiques les plus farouches de Chirac, jugeait au début du mois "possible, et même probable" une nouvelle candidature du président "en cas de crise internationale grave".

    Par Reuters

  • #2
    Une chose que j'ignore, si le chef de l'etat se represente, a t'il besoin des 500 signatures ?

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    • #3
      c'est pas sérieux , vu son age il faut qu'il laisse la place ; ensuite il parait que le pen n'a pas encore ces 500 signatures alors le sénario de 2002 ne risque pas de se reproduire et puis il faut qu'il solde toutes ces affaires avec la justice .
      Mr NOUBAT

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      • #4
        j'aime chirac pour sa politique exterieur

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