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Musique : Le metal algérien dans tous ses états- Saga rock’ambolesque

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  • Musique : Le metal algérien dans tous ses états- Saga rock’ambolesque

    Presque éclipsée par l'émergence d’autres genres musicaux, jugés plus conventionnels ou tolérables, la scène metal algérienne entreprend aujourd’hui son «renouveau». C’est ce qu’on peut lire dans la présentation de Metalgeria. Un événement qui aura lieu samedi prochain au Bastion 23 d’Alger (voir en fin d’article).

    Lancée par des jeunes voulant «raviver» le genre, cette initiative indépendante vise à renouer avec un âge d’or qui, très significativement, remonte à la décennie noire. Il y a près de vingt ans, en effet, sortait le premier album de metal DZ. Dans un pays sortant à peine d’un paroxysme terroriste, le groupe Litham sortait Dhal Ennar. Paru fin 1998, ce disque concrétisait l’existence d’un genre musical apparu en Algérie au tournant des années 1990.

    Entre intégrisme et despotisme, la scène metal algérienne a émergé en pleines années de plomb. Après son succès fulgurant en Angleterre et aux USA, le metal arrivait dans une Algérie marquée par la violence. C’est d’ailleurs à l’issue et au cœur de cette confusion qu’est né ce langage musical réputé tumultueux et sulfureux. Parmi les premiers groupes algériens, on peut citer Rascass (1992) ou encore Neanderthalia (1993). Ces derniers se produisaient devant un public déjà initié aux sonorités de Black Sabbath et d’Iron Maiden…

    L’évolution politique et sociale du pays lors de la fin des années 1980 ne pouvait qu’embraser l’envie juvénile de se faire entendre et de s’ouvrir au monde. Une ouverture culturelle qui passait notamment par les riffs et les rugissements du metal. Né dans le giron du hard-rock, le metal s’est très vite affirmé comme un genre à part, possédant lui-même diverses tendances et variantes. Nombre de jeunes Algériens avaient alors choisi cette voie pour s’exprimer à cor et à cri ou simplement se défouler. En effet, les concerts s’accompagnent souvent de «head banging» (danse frénétique des fans de metal).

    Toujours dans son esprit underground, le metal algérien est essentiellement apparu au sein d’un public estudiantin. Durant les années 1990, on comptait quelques formations dans les universités et instituts supérieurs. Plusieurs groupes répétaient et se produisaient à l’USTHB, l’EPAU, l’INC ou encore à l’université de Blida. Les autorités ainsi que l’université s’ouvraient de plus en plus à l’expression artistique sous toutes ses formes.

    Une façon de promouvoir l’image d’une jeunesse ouverte, contrastant avec la montée de l’idéologie intégriste. L’idée était d’animer les scènes, quelle que soit la nature du groupe. Par exemple, la première scène du groupe Litham (formation de death metal) s’était déroulée devant un public exclusivement féminin... C’était le 8 mars 1997 ! Ce fut également une période où son titre El Djemra (La braise) passait régulièrement sur la chaîne publique nationale.

    Si aujourd’hui le metal peine à trouver des salles, il fut un temps où cette musique, qui demeure essentiellement underground, était très sollicitée par les organismes officiels. Jouant depuis 2006, Ramzy Abbas, l’un des «metalleux» les plus actifs actuellement, rappelle cet «effet boule de neige» encouragé par les institutions officielles. «Plus on avait de salles, plus il y avait des groupes et plus on regroupait de fans», se rappelle-t-il.

    Responsable des ressources humaines de profession, Ramzy joue avec plusieurs groupes, histoire de pallier la pénurie de musiciens. Il est notamment membre de Jugulator, formation de thrash metal fondée en 2014, et du groupe Lelahell, fondé en 2010 par Redouane Aouameur. Impliqué depuis les premiers temps du metal DZ, Aouameur avait rejoint Neanderthalia en 1994, avant de créer Litham en 1996. Il sévit actuellement avec le groupe Lelahell. Ce pionnier a lui-même réalisé un documentaire (Highway to Lelahell, 2016) retraçant son parcours et, par la même, celui de la scène metal algérienne.

    C’est en outre grâce à des musiciens inoxydables de son acabit que la scène a survécu jusqu'à nos jours. Elle leur reste également reconnaissante de son épanouissement d’antan. Il est loin le temps où l’on comptait plusieurs concerts chaque année dans les grandes salles de la capitale : Ibn Zeydoun et l’Afrique ou encore le très institutionnel hôtel El Aurassi. On se souvient encore du mythique live de Litham à l’Atlas, en plein cœur de Bab El Oued et de la décennie noire.

    Au début des années 2000, Aouameur a fondé le festival Lelahel (d’où le nom de son actuel groupe Lelahell). Cet événement indépendant, peinant à trouver des soutiens officiels, a tenu jusqu’en 2006. Même plus de dix ans après, d’aucuns considèrent que Lelahel est le dernier événement important de la jeune histoire du metal DZ. Par la suite, les scènes se sont faites de plus en plus rares en dépit de quelques initiatives (213 Fest à Constantine et Metal Fest Alger entre autres). De surcroît, d’autres styles musicaux commençaient à occuper l’espace, à l’image du gnawi «modernisé» ou encore de la pop algérienne…

    Un temps de vaches maigres. «Il n’y avait presque plus de salles à notre disposition», se souvient Ramzy. «Quand on en demandait, on nous trouvait souvent, d’une manière ou d’une autre, des excuses pour nous les refuser. Les organismes officiels se souciaient désormais plus de leur promotion que de celle des artistes. Il fallait caresser dans le sens du poil, c’est-à- dire algérianiser le genre en lui-même.» Une fusion que nombre de «puristes» (amateurs du metal dit pur et dur) se refuse toujours de faire.

    Du reste, tous les groupes de metal avaient du mal à se produire dans le circuit officiel ou sur les rares scènes alternatives.
    L’année 2006 marque un déclin de la scène metal algérienne. D’où le «renouveau» qu’invoque la génération actuelle. D’aucuns considèrent qu’ils ne sont pas aussi nombreux et influents que les pionniers, mais ils y travaillent. Leurs atouts : une maîtrise des nouvelles technologies, une promotion efficace à travers les réseaux sociaux et une plus grande accessibilité au marché du matériel musical.

    A présent, on ne parle plus de contrainte de production, mais plutôt d’auto-production. Parmi de nombreux exemples, on peut citer les groupes Rivergate, Lelahell, ou encore des guitaristes youtubeurs Danny Kross ou Soumia Ghechami (tous deux membres du groupe Synopsie). Un simple ordinateur, quelques logiciels d’enregistrement et une bonne carte son suffisent désormais à produire un album.

    Loin des idées réductrices ou de «l’importation» qu’évoquent certains à son encontre, le metal est un domaine vaste. Il englobe également d’autres courants, d’autres sous-genres (thrash, death, tribal, symphonique…). Et s’il connaît aujourd’hui une importante reconnaissance à travers le monde, c’est en partie grâce à cette diversité.

    On compte des formations «folkloriques» en tout lieu : du metal oriental, comprenant le oud ; le metal celtique mêlant la cornemuse ; le metal japonais comprenant le shakuhachi (flûte) et le shamisen (sorte de luth)... Le genre n’a plus de mal à s’intégrer, même dans des pays réputés conservateurs comme l’Arabie Saoudite et l’Iran ; ou encore dans des pays d’Afrique subsaharienne et australe, notamment le Botswana, le Kenya et le Nigeria…

    Des expériences de fusion existent aussi en Algérie. On peut citer à titre d’exemple le groupe Numidas qui chante en expression chaouie ! Ou encore Andaz Uzzal, groupe d’expression berbère. Cela témoigne également du fait que la scène metal algérienne ne se limite pas, contrairement aux idées reçues, au centre de la capitale.

    Des formations, entre tant d’autres, comme Meltdown et Entropy (Constantine), Swan (Annaba), Sarab (Laghouat), Amnestia et Synopsie (Oran) et encore Fingerprint (Batna) ont toutes choisi de représenter leurs villes natales. D’autres encore se produisent sur la scène alternative internationale.

    C'est le cas, par exemple, des formations Arkan (Maghreb) et Acyl (franco-algériens) qui enchaînent des tournées en Europe depuis quelques années déjà. De plus, Acyl intègre souvent dans ses titres des rythmes maghrébins (berouali entre autres) ou encore des modes et instruments de notre patrimoine musical.

    On y trouve souvent la tonalité du goumbri comme on peut y distinguer les éclats de la derbouka ou des karkabous. Cela répond au reproche de ceux qui considèrent le metal comme un pur produit d’importation. En 2002 déjà, Litham réadaptait la chanson chaâbi El Meqnine Ezzine à son registre. Une reprise qui avait alors fait florès.

    Litham est aussi le premier groupe de metal algérien à avoir effectué en 2004 une tournée à l’étranger (Belgique en l’occurrence). Lelahell, son héritier, semble lui emboîter le pas aujourd’hui. La formation a récemment tourné dans pas moins de dix pays européens et sorti deux albums en Pologne (2012) et aux Etats-Unis (2014).

    Le succès à l’international est loin d’assurer le succès au pays. Certaines idées reçues sont souvent réactivées contre cette musique. En dépit des efforts de certains groupes pour s’adapter au contexte algérien, ils demeurent souvent vus d’un mauvais oeil. On se souvient du reportage Immersion chez les adorateurs de Satan, diffusé en 2015 par la chaîne arabophone El Bilad TV.

    Une attaque en règle contre la communauté metal. Cette dernière avait fort réagi, dénonçant une diffamation doublée d’ignorance. Si l’on associe aujourd’hui le metal à l'occultisme, c’est en grande partie dû aux préjugés que suscitent ses aspects visuels et musicaux.

    Cet aspect qui peut être déroutant, voire effrayant, s’explique notamment par la parenté de cette musique avec le cinéma d’épouvante.
    Dans son livre, Moi, Ozzy (2009), Ozzy Ousbourne ancien vocaliste de Black Sabbath (précurseur du hard rock et du metal) explique l’idée derrière cette musique qui se veut «d’épouvante». Après avoir trouvé étrange que les gens payent pour avoir peur au cinéma, lui et son groupe ont pensé à «arrêter de faire du blues pour écrire de la musique qui fait frissonner».

    D’où cette appréhension qui est toujours de mise et qui témoigne d’une certaine réussite par ailleurs. Comme au cinéma, jouant souvent avec des références culturelles «maléfiques», le metal est régulièrement taxé de musique diabolique. Une image très éloignée de la réalité de la scène algérienne. Les thématiques de nos groupes sont très souvent politiquement et socialement engagées.

    A titre d’exemple, des chansons de Jugulator, comme Arabic Nightmare (Cauchemar arabe) qui traite du printemps arabe, Wrong (Faux) qui dénonce la désinformation et la manipulation médiatique, ou encore Evil is back (Le mal est de retour) qui parle du retour de la dictature dans le monde. D’autres, notamment Lelahell, explorent des sujets à caractère philosophique comme «le rapport de l’homme avec son environnement naturel, son corps, ses proches...», explique le bassiste du groupe.

    Au-delà des généralisations, et surtout en Algérie, le metal reste un canal ouvert à plusieurs courants créatifs et à une grande diversité de messages. Ne soyez pas effrayés par l’allure et les hurlements de nos «metalleux». Il suffit de tendre l’oreille pour se rendre compte qu’ils expriment à leur manière le vécu et les aspirations de la jeunesse algérienne. 



    Youcef Oussama Bounab
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Article intéressant
    Heureusement que le métal existe
    La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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    • #3
      Merci Solas


      et bien moi je dis c est super , j adore le rock, le métal et parfois un bon trash.

      il faut soutenir ces groupes qui ne véhiculent pas forcément des choses malsaines...






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      • #4
        L’article est bien fait mais focalise beaucoup sur une figure en exagérant son importance dans l’histoire du métal algérien : le fait que ce soit le frère d’un Serial-activiste n’y est peut-être pas étranger. Rasta, bon bassiste au demeurant, et figure active de la scène métaleuse algéroise n’a pas été cette figure centrale que l’on présente actuellement. Il aurait peut-être fallu évoquer l’influence pionnières des groupes comme T34, de Cadic qui a participé à la popularisation du genre en «éditant» des groupes étrangers peu connus dû grand public («Pantera»...etc.).

        Quand à réécrire l’histoire du Métal des années 90’s en le décrivant comme étant «coincé entre le despotisme et l’integrisme» est une blague pour qui connaît la composante sociologique des animateurs et des consommateurs de cette musique à ce moment-là. C’était un milieu petit bourgeois composés d’étudiants. Le cœur du mouvement venait plutôt des quartiers uppés d’Alger (El Golf autour de Descartes, El Biar et Hydra. Une petite percée à Bab Ezzouar parmi les enfants de la petites bourgeoises professorales). Ces groupes amateurs ne trouvaient aucun problème pour se produire dans les salles, les plus sélects de l’Algérois en dépit des dégradations reccurentes qui advenaient à l’issue des concerts.

        Ceci étant dit, ils ont le grand mérite d’animer en dépit de la peur et des bombes l’essentiel de la scène culturelle algéroise en ces temps-là. Petite pensée aussi pour les Beausaristes qui continuaient à assurer les vernissages et à faire vivre l’estherisue durant ces années troubles.
        Dernière modification par Dandy, 22 février 2018, 11h50.

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        • #5
          Envoyé par Dandy
          Il aurait peut-être fallu évoquer l’influence pionnières des groupes comme T34
          Entièrement d'accord. Ce sont vraiment les ancêtres du rock algérien, toutes variantes confondues !

          Envoyé par Dandy
          Quand à réécrire l’histoire du Métal des années 90’s en le décrivant comme étant «coincé entre le despotisme et l’integrisme» est une blague pour qui connaît la composante sociologique des animateurs et des consommateurs de cette musique à ce moment-là. C’était un milieu petit bourgeois composés d’étudiants.
          Là par contre, je crains de ne pas avoir fait la même lecture de l'article. En effet, ce que j'ai compris, c'est que le contexte historique où s'est développé ce style musical (90's) était marqué par l'antagonisme violent que l'on connaît. Mais il ne me semble pas avoir noté une quelconque allusion à la "composante sociologique" des groupes qui ont émergé à cette époque, ni à celle de leurs fans...
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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          • #6
            Bonsoir Fortuna,

            En fait, c'est cette partie de l'article qui m'a interpellé :

            Entre intégrisme et despotisme, la scène metal algérienne a émergé en pleines années de plomb.
            Il me semble que la scène "metal" en Algérie n'a jamais vraiment subit de despotisme, de censure ou d'interdiction de la part des autorités algériennes durant les années 90's. Le contexte politique de l'époque a plutôt concouru à ce que cette scène bénéficie d'un a priori favorable de la part des autorités : salles prestigieuses accordées à des groupes amateurs en dépit des dégâts occasionnés à chaque concert, sécurité policière renforcée...etc.

            Beaucoup de groupes étaient composés d'enfants de la petite voire de la grande bourgeoisie algéroise et la subversion, si elle fut souvent formelle, n'a jamais eu une dimension politique ou idéologique : quand il ne s'agissait pas de reprises, les paroles, du reste inintelligibles dans le Death Metal, étaient écrites en anglais et n'abordaient que marginalement des thèmes politique ou sociaux (au contraire du Rai et du rap). Je pense que c'était une musique cathartique qui permettait à une certaine jeunesse, oblitérée par le contexte historique, d'exulter un peu. Si la musique a été subversive, je pense qu'elle l'a été malgré elle : c'est dans la fête, et l'affirmation d'une esthétique alternative qu'elle a permis à la scène musicale algérienne de continuer à vivre dans un contexte culturel moribond. Pas de pleurniche, pas de langoureux vers sur l'exil et l'Algérie perdue : des riffs, des caisses et de l'électricité pour dire son Algérianité nerveuse du moment.


            Je me rappelle de mon étonnement quant à ce qui m'apparaissait être des contradictions indépassables dans la tête de beaucoup d'amateurs de cette musique : la musique, marginale et contre-culturelle ailleurs, a été consommée par une jeunesse plutôt "conservatrice". Beaucoup d'amateurs ne semblaient pas en appréhender toutes les dimensions et je me souviens avoir été amusé par un ami de l'époque qui assistait à la prière de la Jumu'a en arborant un tee-shirt "Morbid Angel" sans y voir la moindre contradiction. J'ai fini par conclure à l'époque, que cette musique étant hexogène à notre culture, était finalement consommée de façon desubstancialisée de ses dimensions idéologique et contre-culturelle. Le comble de l'incohérence était l'existence (extrêmement marginale du reste) de groupuscules néo-nazis à Alger : qu'Emperor, Varg Vikernes et le style vestimentaire ait pu tenir lieu de base idéologique (en lieu et place de tout le reste que le quotidien et l'origine de ces jeunes contredisaient) est symptomatique du peu de place que l'idéologie jouait à ce moment-là. Réécrire l'Histoire en prêtant à l'essentiel de cette jeunesse une conscience politique que la musique aurait articulée me paraît être pour le moins complaisant.

            Lorsque j'écris cela, ce n'est nullement pour "incriminer" cette jeunesse mais c'est une "analyse" retrospective de ce qu'a pu être une partie de notre jeunesse durant les années 90's.

            Ps. le temps passant, le style musical a évolué et beaucoup s'en sont allés chercher un "son" algérien en défrichant d'autres racines algériennes en vue d'élaborer les bases d'une fusion (le Gnawi, le "pélerinage" éthéré à Timimoun, l'intérêt pour les sonorités du désert) ont conquis beaucoup d'anciens amateurs de metal.

            Lorsque le journaliste rapporte le rejet de la "fusion" par les "puristes", il omet dans son analyse un élément important : cette fusion apparaît au moment où le genre devenant plus populaire a quitté son enclave des beaux-quartiers pour rencontrer un public plus soucieux d'adapter cette musique à des sonorités qui lui étaient plus familières. Le rejet par les "puristes" est aussi un "rejet de classe" car le metal était, à ces débuts, un marqueur social invisible.

            D'autres anciens amateurs de metal et des animateurs du mouvement se sont plus intéressés au Jazz et il y avait une micro-scène intéressante autour de l'Astrolabe où des étudiants fauchés, des fortunes récentes et les "girls" des cabarets environnants cohabitaient le temps d'une soirée.
            Dernière modification par Dandy, 23 février 2018, 01h28.

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            • #7
              Je viens de voir que l'auteur de l'article était né en 1995; il est donc normal que certaines spécificités de la scènes et du contexte de l'époque lui échappent un peu. Je trouve néanmoins sa synthèse très interessante, a fortiori, pour une personne qui n'a pas connu cette époque.
              Dernière modification par Dandy, 23 février 2018, 01h30.

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              • #8
                Hello Dandy

                Non, mais je suis entièrement d'accord avec ta lecture et ton analyse des circonstances de la genèse du death metal en Algérie. Je dirais même que, comme c'est le cas pour d'autres genres musicaux (funk, etc.), cela a été beaucoup plus la conséquence d'un mimétisme (effectivement porté par des couches sociales plutôt aisées) que l'effet d'une quelconque revendication sociale ou idélogique, même si des éléments apparentés ont pu venir s'y greffer ultérieurement. Car même des couches sociales dites "privilégiées" n'en ont pas moins des messages à délivrer dans une société où ils estiment ne pas se sentir tout à fait à l'aise.

                Ma remarque consistait à dire que l'auteur de l'article voulait simplement situer l'événement dans un contexte historico-politique désavantageux, sans pour autant impliquer que c'est ce contexte qui aurait donné naissance ou favorisé l'apparition de ce style...
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                Commentaire


                • #9
                  d'autres anciens amateurs de metal et des animateurs du mouvement se sont plus intéressés au jazz et il y avait une micro-scène intéressante autour de l'astrolabe où des étudiants fauchés, des fortunes récentes et les "girls" des cabarets environnants cohabitaient le temps d'une soirée.
                  __________________
                  souvenirs souvenirs
                  y avait aussi le triangle a ses debuts ..
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                  Commentaire


                  • #10
                    souvenirs souvenirs
                    y avait aussi le triangle a ses debuts ..
                    La salle du milieu qui faisait office de piano-bar coincé entre une salle de rai et une salle de "funk / disco"

                    Commentaire


                    • #11
                      Qui l aurait cru ....dandy en rockeur au triangle, je ne l'aurais jamais deviné

                      Commentaire


                      • #12
                        @ Sammy,

                        Hahaha, je n’y suis allé qu’une seule fois pour écouter du jazz (le pianiste était très bon d’ailleurs), il faut bien que jeunesse passe

                        Commentaire


                        • #13
                          Oui oui, faut bien que cette meklouba de jeunesse passe

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