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L'Iran poursuivra son programme nucléaire

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  • L'Iran poursuivra son programme nucléaire

    L'Iran affirme qu'il poursuivra son programme nucléaire, en dépit d'un ultimatum de l'Onu le menaçant de nouvelles sanctions s'il ne suspend pas ses activités d'enrichissement de l'uranium, mais il propose de donner des garanties sur l'absence de dérive militaire de son programme.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affiché sa détermination, le jour même de l'expiration du délai accordé à Téhéran par l'Onu pour suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.

    "Nous poursuivrons notre travail pour atteindre le plus vite possible le juste objectif que nous nous sommes fixé", le droit à la technologie nucléaire, a déclaré le président iranien à Siahkal, dans le nord du pays, rapporte l'agence de presse estudiantine Isna.

    "Obtenir cette technologie est quelque chose de très important pour le développement et l'honneur de notre pays. Cela justifie de suspendre d'autres activités pendant dix ans et de se consacrer au seul problème nucléaire", a-t-il ajouté.

    L'Agence internationale de l'énergie atomique, qui après trois ans d'enquêtes n'a pu confirmer le caractère uniquement pacifique du programme iranien, devrait remettre d'ici jeudi au Conseil de sécurité un rapport disant que Téhéran poursuit l'enrichissement d'uranium en violation d'une résolution du Conseil de sécurité.

    Ce dernier, qui a interdit il y a deux mois les transferts de technologie nucléaire à l'Iran, pourrait envisager d'autres sanctions si Téhéran n'a pas obtempéré pas avant le 21 février.

    Mais il n'agira pas avant la prochaine réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA, du 5 au 9 mars, ce qui laisse un peu plus de temps pour dialoguer, a déclaré un diplomate proche de l'AIEA.

    L'enrichissement, assure Téhéran, ne vise qu'à fabriquer du combustible pour des centrales électriques. Selon les Occidentaux, ce programme pourrait permettre aux Iraniens de se doter de l'arme atomique.

    MANOEUVRES DILATOIRES

    Le président Ahmadinejad n'est pas la personnalité la plus puissante du système politique iranien, le dernier mot revenant au guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei. Ses propos corroborent toutefois les positions de Khamenei et d'autres responsables qui ont promis de poursuivre les activités nucléaires de l'Iran.

    Le négociateur iranien, Ali Larijani, s'est néanmoins déclaré prêt mardi, à l'issue de discussions avec le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, à donner certaines garanties sur le caractère exclusivement civil du programme nucléaire iranien.

    "Nous donnerions les assurances et les garanties nécessaires (au cours des négociations) de ce qu'il n'y aura jamais (en Iran) de déviation vers l'armement nucléaire", a-t-il dit en qualifiant de "constructives" ses discussions avec ElBaradeï.

    Ali Akbar Velayati, conseiller de Khamenei, a déclaré au quotidien Le Monde que le message de Larijani était que l'Iran veut poursuivre les négociations. "Il n'y a aucun contentieux qui ne puisse être résolu par la discussion, mais on ne peut dicter de solution à l'avance", a-t-il dit.

    "Ce dossier nucléaire est encadré par deux lignes rouges à ne pas franchir: la première, c'est le droit fondamental de l'Iran à la technologie nucléaire civile dans le cadre du traité de non-prolifération (TNP); l'autre, c'est que l'Iran s'engage à donner des garanties que son programme n'aura aucune dérive militaire. Entre les deux, tout est envisageable à la table des négociations", a poursuivi Velayati.

    Prié de dire si l'Iran accepterait même une suspension provisoire de l'enrichissement de l'uranium, Velayati a répondu: "M. Larijani est ouvert à toutes les propositions, sans exclusion".

    Dans le passé, de précédents signes de souplesse de l'Iran ont été interprétés par des responsables occidentaux comme des manoeuvres dilatoires tandis que Téhéran s'efforce de maîtriser la technologie de l'enrichissement dans son complexe souterrain de Natanz, protégé par la DCA contre toute attaque américaine ou israélienne potentielle.

    SUSPENSIONS RECIPROQUES

    ElBaradeï a proposé des "suspensions réciproques" afin de permettre des discussions. Cela concernerait une suspension des sanctions tandis que l'Iran suspendrait l'enrichissement d'uranium, au lieu de l'accélérer afin de passer de l'étape de la recherche au stade industriel.

    Larijani a ainsi proposé que l'Iran s'engage à ne pas purifier l'uranium au-dessus de quatre ou cinq pour cent, seuil suffisant pour alimenter une centrale nucléaire mais très en dessous des 80% requis pour fabriquer une bombe atomique.

    Des diplomates et des experts relèvent toutefois qu'il n'existe techniquement aucune méthode garantissant le plafonnement du degré d'enrichissement.

    El Baradeï a souligné que, selon les estimations de services de renseignement, l'Iran ne serait en mesure de fabriquer une bombe atomique que dans quatre à huit ans, ce qui devrait laisser suffisamment de temps à la diplomatie. Il a estimé que ni des sanctions, ni une guerre ne réussiraient à étouffer les ambitions nucléaires de l'Iran

    A Berlin, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a exhorté l'Iran "à se plier à la résolution du Conseil de sécurité et à continuer de négocier avec la communauté internationale, en particulier avec l'Union européenne".

    A Londres, le Premier ministre britannique Tony Blair a estimé que l'Iran semblait, en dépit de déclarations contradictoires, continuer à nourrir des ambitions nucléaires militaires.

    A Moscou, Mikhaïl Marguelov, président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération, la chambre haute russe, a déclaré à l'issue d'une visite de trois jours à Téhéran que l'Iran ne voulait pas d'affrontement grave avec l'Occident mais cherchait à contrebalancer l'hégémonisme des Etats-Unis.


    Par Reuters

  • #2
    Si les Margoulins occidentaux ne sont pas d'accord pour que l'Iran reste dans le cadre de la production d'uranium enrichi pour ses centrales civiles, ils peuvent toujours quitter le Traité de TNP, il n'y a pas de lignes rouge pour un pays souverain.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Si les Margoulins occidentaux ne sont pas d'accord pour que l'Iran reste dans le cadre de la production d'uranium enrichi pour ses centrales civiles, ils peuvent toujours quitter le Traité de TNP
      ou n'y jamais mettre les pieds comme le fait un certain Israël.

      Ce dossier nucléaire est encadré par deux lignes rouges à ne pas franchir: la première, c'est le droit fondamental de l'Iran à la technologie nucléaire civile dans le cadre du traité de non-prolifération (TNP); l'autre, c'est que l'Iran s'engage à donner des garanties que son programme n'aura aucune dérive militaire. Entre les deux, tout est envisageable à la table des négociations", a poursuivi Velayati.
      ce genre de discours, pourtant trés conciliant, ne franchit pas la barrière tympanique des bellicistes Américains qui sous traitent pour les sponsors d'Israël
      Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles que l'on a le plus intérêt à connaître.

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      • #4
        le président iranien est le Khadafi du moyen orient , une vraie girouette !
        Mr NOUBAT

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