Pour le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, l’Etat algérien n’a plus les moyens financiers pour la prise en charge des établissements scolaires (primaires) du pays dont le nombre avoisine les 18 mille.
«La situation financière du pays nous ne permet pas de répondre favorablement à toutes les doléances visant à l’amélioration des conditions de scolarité des enfants dans le cycle primaire», a répondu le Premier ministre à une question orale dr’un député à l’Assemblée populaire nationale. Pour M. Ouyahia, « l’Etat a continué à assurer les meilleures conditions de scolarisation des enfants, en dépit de la crise financière. 15 mille cantines scolaires ont été ouvertes à l’échelle nationale. Aujourd’hui c’est aux élus locaux de chercher les moyens financiers pour une meilleurs gestion de ces établissements ».
Dans ces déclarations, le Premier ministre laisse entendre que le gouvernement abandonnera la prise en charge des établissements scolaires pour le compte des élus locaux. Est-ce la fin de l’école publique pour tous ? La démarche prônée par le gouvernement consacrera l’inégalité dans l’accès à l’école publique. Si les communes les plus riches pourront répondre aux aspirations de leurs populations et prendre en charge les besoins des établissements scolaires, les enfants vivant dans les communes pauvres, notamment de l’Algérie profonde où l’école publique est sous-financée, vont encore souffrir davantage.
Abdellah Bourim
«La situation financière du pays nous ne permet pas de répondre favorablement à toutes les doléances visant à l’amélioration des conditions de scolarité des enfants dans le cycle primaire», a répondu le Premier ministre à une question orale dr’un député à l’Assemblée populaire nationale. Pour M. Ouyahia, « l’Etat a continué à assurer les meilleures conditions de scolarisation des enfants, en dépit de la crise financière. 15 mille cantines scolaires ont été ouvertes à l’échelle nationale. Aujourd’hui c’est aux élus locaux de chercher les moyens financiers pour une meilleurs gestion de ces établissements ».
Dans ces déclarations, le Premier ministre laisse entendre que le gouvernement abandonnera la prise en charge des établissements scolaires pour le compte des élus locaux. Est-ce la fin de l’école publique pour tous ? La démarche prônée par le gouvernement consacrera l’inégalité dans l’accès à l’école publique. Si les communes les plus riches pourront répondre aux aspirations de leurs populations et prendre en charge les besoins des établissements scolaires, les enfants vivant dans les communes pauvres, notamment de l’Algérie profonde où l’école publique est sous-financée, vont encore souffrir davantage.
Abdellah Bourim
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