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Il n'existe plus de chevaux sauvages sur Terre

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  • Il n'existe plus de chevaux sauvages sur Terre

    Il n'existe plus de chevaux sauvages sur Terre ont annoncé jeudi des chercheurs, une découverte basée sur une nouvelle analyse ADN qui redessine l'arbre généalogique de la famille de ces équidés.

    Il s'est avéré que ceux que l'on croyait être les derniers chevaux à l'état sauvage de notre planète - les chevaux de Przewalski - étaient en réalité des animaux domestiqués ayant échappé à leurs propriétaires, selon cette étude publiée dans la revue Science.

    "C'était une énorme surprise", a confié Sandra Olsen, co-auteure de l'étude et conservatrice à l'institut de la biodiversité et du musée d'histoire naturelle de l'Université du Kansas.

    "Cela signifie qu'il n'y a plus de chevaux sauvages sur Terre --et c'est ça qui est triste", s'est-elle désolée.

    L'étude se base sur des recherches archéologiques menées sur deux sites au nord du Kazakhstan, Botai and Krasnyi Yar, où les scientifiques ont découvert des preuves d'une domestication du cheval datant d'il y a plus de 5.000 ans. Les chercheurs internationaux ont séquencé les génomes de 20 chevaux de Botai, en utilisant notamment des dents et des os exhumés sur les sites.

    En les comparant à des génomes déjà connus de chevaux modernes et anciens, les scientifiques ont découvert que les équidés de Przewalski descendaient en réalité des chevaux de Botai, les équidés domestiqués connus les plus anciens. Une découverte inattendue qui signifie que les chevaux de Przewalski n'étaient pas sauvages à l'origine.

    Ces révélations sont "super intéressantes" confie à la presse Beth Shapiro, professeure d'écologie et de biologie évolutive à l'université de Californie de Santa Cruz.

    Et Mme Shapiro, qui n'a pas participé à l'étude, d'ajouter: "Remplacer le mot +sauvage+ par +naturel+ est un changement sémantique qui pourrait mieux refléter leur évolution historique mais ne devrait pas changer leur statut. Nous devrions continuer à protéger les chevaux de Przewalski comme une population de chevaux sauvages".

    L'équidé de Przewalski est une espèce menacée selon l'Union internationale pour la conservation de la nature. Découverte au XIXème siècle en Mongolie par l'explorateur russe Nikolaï Przewalski, l'espèce a subitement connu une forte popularité en Europe, au point que les chevaux ont été abondamment capturés pour alimenter les zoos du Vieux continent.

    Plusieurs programmes de réintroduction ont été mis en place depuis que l'espèce a été éteinte dans la nature dans les années 1960.

    Cette découverte mène à un nouveau défi, résumé dans le communiqué du CNRS français: "L'origine des chevaux domestiques modernes doit être recherchée ailleurs".

    Sud-Horizons
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    les chevaux de Przewalski

    Grâce à des centres de reproduction, les chevaux de Przewalski, menacés d'extinction .
    Les origines et l’histoire

    Cette espèce, sauvage à part entière, a été découverte en 1879 par un russe nommé le colonel Nikolaï Mikhaïlovitch Przewalski.
    Autrefois, le cheval de Przewalski régnait sur toute l’Europe et une grande partie de l’Asie. Les hommes préhistoriques en laissèrent 610 représentations dans les grottes ornées de France, d’Italie et d’Espagne. Les plus anciennes remontent à 30 000 ans, et pour les plus récentes à 9 000 ans.
    Avec les temps modernes, il se fait de plus en plus rare. Au point que le grand Linné l’ignore dans son encyclopédie des espèces.
    Pourtant, jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, des troupeaux sauvages sont encore signalés dans une vaste zone entre l’Allemagne et la Chine septentrionale.
    Mais, très rapidement, l’espèce amorce un déclin inéluctable. En Europe, le dernier individu sauvage est probablement tué en 1814, du côté de l’Allemagne de l’est. En Asie, l’extinction se fait plus lente. On voyait encore quelques rares troupeaux en Mongolie et au Xinjian au tout début du XXème siècle.

    En 1878, au poste frontière sino-russe de Zaïsan, le Colonel Nikolaï Mikhaïlovitch Przewalski, grand explorateur russe, reçut des autorités locales un présent... un crâne et une peau de cheval. Il les fit porter au Musée Zoologique de l’Académie des Sciences de Saint Pétersbourg.
    Après les avoir étudiés, le conservateur conclut à l’existence d’un cheval sauvage qui reçut le nom scientifique de « equus przewalski Poliakov ». C’est alors que les occidentaux découvrent le cheval de Przewalski.

    La nouvelle de l’existence de ce cheval sauvage s’étant propagée jusqu’en Europe de l’Ouest, nombreux furent les zoos ou parcs privés qui désirèrent en acquérir.
    A partir de 1897, plusieurs campagnes de capture furent organisées. La plus fructueuse, celle de 1901, aboutira à la capture de 52 poulains après que les adultes, trop rapides et trop méfiants, furent abattus. Seuls 28 de ces poulains arrivèrent vivants en Europe.
    Ces campagnes furent une catastrophe pour l’espèce et ne fournirent au final que 11 individus capables de se reproduire. Ils sont, avec une jument mongole jointe à eux en 1906 et une jument capturée en milieu sauvage en 1947, à l’origine de la population actuelle de chevaux de Przewalski.

    L’élevage

    Durant plusieurs décennies, les descendants de ces 13 chevaux se morfondirent dans des zoos et des parcs, ayant perdu toute leur culture sauvage. Aujourd’hui, leur nombre tourne autour de 1500. Voilà, une une vingtain années, trois associations virent le jour pour tenter une réintroduction de l’espèce en Mongolie.
    C’est l’ong International Takhi Group qui lâcha 90 chevaux entre 1992 et 2004 après une rééducation à la vie sauvage. L’ong Foundation for the preservation of nature et environment, qui libéra 84 individus dans une autre région de Mongolie. Et, enfin, l’association Takh créée par l’éthologue suisse Claudia Feh, installée dans les Cévennes, qui transféra 22 chevaux, toujours en Mongolie, en 2004 et 2005. Sept des chevaux de Przewalski de la Réserve Biologique des Monts d’azur proviennent des troupeaux de Takh.
    Aujourd’hui, environ 350 Przewalski ont ainsi retrouvé une vie sauvage et libre, sans compter ceux de la Réserve des Monts d’Azur. L’espère reste rare et en danger, avec environ 1800 à 2000 individus à travers le monde, dont environ 300 en Mongolie.

    La morphologie et le caractère

    La cheval de Przewalski est isabelle sauvage, avec une raie dorsale, des zébrures sur les membres et parfois une marque à l’épaule plus ou moins étendue, que l’on retrouve seulement chez les chevaux Mongols, Transbaïkals et Yakoutes.
    Il est aussi pangaré, avec le nez et le ventre plus clairs, ce qui peut lui donner un aspect assez clair en hiver quand ses poils ont poussés.
    Compact, le cheval de Przewalski a une grosse tête, des oreilles longues, une encolure courte et forte et des sabots très solides. Sa queue est peu fournie et sa crinière pousse en brosse, sans toupet qui retombe sur le front, contrairement à celui des chevaux domestique.
    Ce cheval sauvage est rapide, très résistant, supportant des conditions climatiques très difficiles. Comme le zèbre, il ne se laisse pas dresser.
    dz(0000/1111)dz

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