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A Londres, le ministère des affaires étrangères invite ses ressortissants à éviter l'Algérie et pour ceux qui sont contraints d'y séjournéer à plus de vigilance. Tout ça en raison des attentats de Boumerdès et Tizi Ouzou.
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Le ministère britannique des Affaires étrangères, qui considère que le terrorisme en Algérie constitue une menace constante, depuis les attentats du 13 février, invite les ressortissants britanniques contraint de s’y rendre à faire preuve de vigilance.
Dans sa dernière note de voyage (travel advice) diffusée avant-hier, le Foreign office estime que les sept attentats à la voiture piégée contre les sièges des forces de l’ordre à Boumerdès et Tizi Ouzou, ayant fait 8 morts et 24 blessés, donnent à penser que le terrorisme pose un sérieux problème en Algérie.
Ces attentats témoignent de la persistance de l’insécurité, que ce soit dans la capitale ou dans les autres régions du pays, estime la nouvelle note qui a revu à la hausse le risque pays par rapport à celle diffusée en novembre 2006.
Bien que les attaques ne ciblent en général que les forces de sécurité, il n’en demeure pas moins que les étrangers sont à la tête des cibles privilégiées du GSPC rebaptisé El-Qaïda dans le Maghreb islamique, indique le document du département de Mme Margaret Beckett.
Les derniers attentats, qui s’ajoutent à ceux perpétrés le 10 décembre à Bouchaoui près de Club des Pins, à l’ouest de la capitale, contre deux minibus transportant des employés expatriés de Brown and Root Condor (Brc), entreprise américano-algérienne, attestent d’une «détérioration» de la situation sécuritaire notamment à Alger.
L’attaque de Bouchaoui, dont les auteurs n’ont toujours pas été interpellés, constitue, selon la note, une mise à exécution de la menace proférée le 12 juin 2004 par le GSPC et visant les intérêts occidentaux. Pour le ministère britannique des Affaires étrangères, les méthodes employées depuis les derniers mois par les groupes armés laissent planer un risque sérieux de sécurité en Algérie.
Le ministère rappelle, au demeurant, les attentats perpétrés à travers la capitale, dont les attaques aux véhicules piégés et à l’explosif qui ont visé le 29 octobre dernier les commissariats de police de Dergana, de Reghaïa et celui d’El-Harrach le 19 du même mois.
Dès lors, le ministère britannique, qui publie désormais ses notes de voyage en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire du pays, recommande à ses ressortissants d’éviter de voyager en Algérie dans la mesure où le déplacement n’est pas nécessaire.
Selon l’Angleterre, le risque pour les ressortissants étrangers d’être pris pour cibles ne peut plus être écarté. A ceux qui se rendent en Algérie pour un séjour de longue durée notamment dans un cadre de travail, il est conseillé pour la première fois de changer leur itinéraire chaque jour, leurs habitudes de déplacement notamment, leurs horaires et les endroits qu’ils fréquentent.
Il est recommandé en outre aux ressortissants britanniques de reporter les voyages «non essentiels» vers l’Algérie, en attendant de meilleures conditions de sécurité, conclut la note du ministère.
Par le Jeune Indépendant
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Le ministère britannique des Affaires étrangères, qui considère que le terrorisme en Algérie constitue une menace constante, depuis les attentats du 13 février, invite les ressortissants britanniques contraint de s’y rendre à faire preuve de vigilance.
Dans sa dernière note de voyage (travel advice) diffusée avant-hier, le Foreign office estime que les sept attentats à la voiture piégée contre les sièges des forces de l’ordre à Boumerdès et Tizi Ouzou, ayant fait 8 morts et 24 blessés, donnent à penser que le terrorisme pose un sérieux problème en Algérie.
Ces attentats témoignent de la persistance de l’insécurité, que ce soit dans la capitale ou dans les autres régions du pays, estime la nouvelle note qui a revu à la hausse le risque pays par rapport à celle diffusée en novembre 2006.
Bien que les attaques ne ciblent en général que les forces de sécurité, il n’en demeure pas moins que les étrangers sont à la tête des cibles privilégiées du GSPC rebaptisé El-Qaïda dans le Maghreb islamique, indique le document du département de Mme Margaret Beckett.
Les derniers attentats, qui s’ajoutent à ceux perpétrés le 10 décembre à Bouchaoui près de Club des Pins, à l’ouest de la capitale, contre deux minibus transportant des employés expatriés de Brown and Root Condor (Brc), entreprise américano-algérienne, attestent d’une «détérioration» de la situation sécuritaire notamment à Alger.
L’attaque de Bouchaoui, dont les auteurs n’ont toujours pas été interpellés, constitue, selon la note, une mise à exécution de la menace proférée le 12 juin 2004 par le GSPC et visant les intérêts occidentaux. Pour le ministère britannique des Affaires étrangères, les méthodes employées depuis les derniers mois par les groupes armés laissent planer un risque sérieux de sécurité en Algérie.
Le ministère rappelle, au demeurant, les attentats perpétrés à travers la capitale, dont les attaques aux véhicules piégés et à l’explosif qui ont visé le 29 octobre dernier les commissariats de police de Dergana, de Reghaïa et celui d’El-Harrach le 19 du même mois.
Dès lors, le ministère britannique, qui publie désormais ses notes de voyage en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire du pays, recommande à ses ressortissants d’éviter de voyager en Algérie dans la mesure où le déplacement n’est pas nécessaire.
Selon l’Angleterre, le risque pour les ressortissants étrangers d’être pris pour cibles ne peut plus être écarté. A ceux qui se rendent en Algérie pour un séjour de longue durée notamment dans un cadre de travail, il est conseillé pour la première fois de changer leur itinéraire chaque jour, leurs habitudes de déplacement notamment, leurs horaires et les endroits qu’ils fréquentent.
Il est recommandé en outre aux ressortissants britanniques de reporter les voyages «non essentiels» vers l’Algérie, en attendant de meilleures conditions de sécurité, conclut la note du ministère.
Par le Jeune Indépendant
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