Une danseuse orientale, Ekaterina Andreeva, de nationalité russe a été arrêtée début février , pour incitation à la débauche ,après la diffusion sur internet d'une vidéo la montrant en tenue jugée trop légère, en robe blanche à dentelles très échancrée, se livrant à une danse sensuelle dans un cabaret au Caire
Si l'Egypte est restée une référence en la matière, les danseuses orientales sont confrontées à une forme de réprobation sociale et à la pression des autorités. Il n existe quasi plus d égyptiennes de souche exerçant cette activité de peur de finir en prison,
Kamelia Eskandarania, égyptienne, raconte:
"En tant que danseuse égyptienne, je suis beaucoup plus contrôlée. Quand je danse, c’est la société entière qui m’épie, me regarde. Les Égyptiens sont partagés entre le désir de me voir danser et le refus qu’une Égyptienne soit l’objet de convoitise.
Les mêmes lois sont appliquées aux étrangères, mais les conséquences sont plus fatales pour les Égyptiennes. Si je ne respecte pas les lois en matière de mœurs, je ne suis pas rapatriée. Je suis exclue, et je peux finir ma vie en prison. Si tu abuses, tu deviens une paria."
Face à une répression de plus en plus brutale, les Égyptiennes s’éclipsent peu à peu du milieu du milieu du spectacle. Elles sont remplacées par des étrangères, soumises aux mêmes lois, mais pas au même jugement.
En 2015, un tribunal égyptien avait condamné à un an de prison une danseuse accusée d'«incitation à la débauche» pour un clip suggestif jugé indécent.
En novembre 2017, c'est la chanteuse Shyma qui avait provoqué un véritable tollé en Egypte avec un clip, dans lequel elle se trémoussait en tenue légère en léchant des fruits de manière suggestive. Le mois suivant, l'artiste avait été reconnue coupable par un tribunal et condamnée à deux ans de prison
rt france
Si l'Egypte est restée une référence en la matière, les danseuses orientales sont confrontées à une forme de réprobation sociale et à la pression des autorités. Il n existe quasi plus d égyptiennes de souche exerçant cette activité de peur de finir en prison,
Kamelia Eskandarania, égyptienne, raconte:
"En tant que danseuse égyptienne, je suis beaucoup plus contrôlée. Quand je danse, c’est la société entière qui m’épie, me regarde. Les Égyptiens sont partagés entre le désir de me voir danser et le refus qu’une Égyptienne soit l’objet de convoitise.
Les mêmes lois sont appliquées aux étrangères, mais les conséquences sont plus fatales pour les Égyptiennes. Si je ne respecte pas les lois en matière de mœurs, je ne suis pas rapatriée. Je suis exclue, et je peux finir ma vie en prison. Si tu abuses, tu deviens une paria."
Face à une répression de plus en plus brutale, les Égyptiennes s’éclipsent peu à peu du milieu du milieu du spectacle. Elles sont remplacées par des étrangères, soumises aux mêmes lois, mais pas au même jugement.
En 2015, un tribunal égyptien avait condamné à un an de prison une danseuse accusée d'«incitation à la débauche» pour un clip suggestif jugé indécent.
En novembre 2017, c'est la chanteuse Shyma qui avait provoqué un véritable tollé en Egypte avec un clip, dans lequel elle se trémoussait en tenue légère en léchant des fruits de manière suggestive. Le mois suivant, l'artiste avait été reconnue coupable par un tribunal et condamnée à deux ans de prison
rt france
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