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Libéralisation de l'éléctricité en Algérie: avantage et inconvénient

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  • Libéralisation de l'éléctricité en Algérie: avantage et inconvénient

    La libéralisation du marché de l'électricité en Algérie fait perdre à Sonelgaz le monopole de la production et cela aura des répercussions sur les coûts de l’électricité qui sera plus chère à l’avenir mais normalement sans délestage. Sonelgaz par ailleurs garde le monopole du transport de l'électricité.

    ===

    L’ouverture de l’activité de production au privé promet, d’ores et déjà, des surprises. Certes, le client ne sera plus agacé par le problème du délestage, mais aura une facture bien salée à la fin du mois. Désormais, le marché de l’électricité ne sera plus sous le monopole de la Sonelgaz.

    La nouvelle réglementation en vigueur ouvre le champ aux opérateurs économiques en les invitant à investir dans la production. En plus de la production, la loi autorise l’opérateur privé à vendre librement l’énergie électrique produite sur le marché national en recourant, soit à des contrats bilatéraux, soit à des offres à l’opérateur du marché non encore installé.
    Le producteur peut, également accéder librement aux réseaux de transport et de distribution d’électricité et du gaz par le biais de la concession, ces deux activités (transport et distribution) étant des monopoles naturels de l’Etat.

    Sachant que le coût de production de l’électricité revient plus cher par rapport à son prix de vente, cela augure une éventuelle flambée des prix.
    La Sonelgaz avait, d’ailleurs, à maintes reprises, annoncé qu’elle ne pouvait plus continuer à assurer une demande avec des prix inférieurs aux coûts de production. Il faut savoir que l’opérateur privé qui s’engage dans un investissement lourd n’acceptera pas de produire à des coûts bas. Ce dernier ne tolère pas ce que subit actuellement Sonelgaz. Le président-directeur général de la Sonelgaz avait déclaré que si les prix n’augmentent pas, il n’y aura aucun investisseur à s’aventurer dans un projet qui n’est pas rentable. Même si l’augmentation des tarifs n’est pas pour aujourd’hui, il n’en demeure pas moins qu’elle interviendra tôt ou tard.

    Le gouvernement qui incite l’investissement dans ce secteur, d’une part, et subventionne les prix du courant, d’autre part, ne pourra pas continuer dans cette démarche. Ce dernier doit relever les prix pour développer l’investissement dans ce secteur. En attendant la création d’un marché de l’électricité devant répondre aux lois de la concurrence, les prix seront certainement revus à la hausse. Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que six décrets d’application ont été publiés en novembre dernier. Ces décrets portent sur la procédure d’octroi des autorisations d’exploitation des installations de production d’électricité, le cahier des charges relatif aux droits et obligations du producteur d’électricité ainsi que les règles techniques de conception, d’exploitation et d’entretien du réseau de transport de l’électricité. Il s’agit, également, des décrets portant sur les règles techniques de conception, d’exploitation et d’entretien du réseau de transport de gaz et des droits et obligations du gestionnaire du réseau de transport du gaz et des textes relatifs à la protection de l’environnement.

    Ainsi, l’investisseur désirant réaliser et exploiter des installations de production d’électricité doit avoir une autorisation d’exploitation lorsque l’énergie produite est destinée à la commercialisation et dont la puissance installée est supérieure ou égale à 25 MW, précise un décret. En revanche, pour les puissances installées inférieures à 25 MW, les installations sont soumises à un régime de déclaration lorsque l’énergie produite est destinée à l’autoconsommation. C’est le cas de la société sidérurgique Mittal Steel Annaba, qui veut réduire sa lourde facture d’électricité en réhabilitant ses deux centrales (turbines à gaz) de 25 MW chacune à l’arrêt depuis des années pour être «conforme à la réglementation». Le producteur est tenu, conformément à la législation, de maintenir le niveau de capacité de production déclaré dans l’autorisation, d’assurer une qualité de service et de se conformer aux règles environnementales en vigueur.

    Ce dernier a le droit, par ailleurs, d’opter pour les types d’installation qu’il juge les mieux adaptés (centrales à cycle combiné, turbines à gaz...). Outre ces décrets, il est attendu la promulgation dans les 2 à 3 prochains mois à d’autres décrets relatifs à l’accès des tiers au réseau et à l’éligibilité des clients. Afin de mieux informer les opérateurs, la commission de régulation a organisé, lundi dernier, une rencontre consacrée spécialement à la présentation du cadre réglementaire.

    Par L'expression

  • #2
    Ce qui est dangereux c'est de privatiser le service de distribution comme c'est le cas de la Californie qui un jour s'est retrouvé avec des delestage dignes d'un pays du tièrs monde

    Par contre la production est une bonne chose

    Au cours de année 92 ou 93, la demande en éléctricité commencait a deppasser serieusement la production, et dans toutes les villes du pas (sauf Rabat) des delestages ont été fait

    Pour les zones indutrielles c'etait à tour de role, et le marché des groupes électrogène a explosé

    Depuis il y a eu :
    1. Connection avec l'Espagne
    2. Connection avec l'Algérie
    3. Mais surtout entrée des multinationales dans la production ABB et ??? pour la station de JorfLASFAR
    4. La station de Tahaddart (entreprise espagnole)

    Depuis et malgrès le développement de la demande (électrification rurale, demande industrielle) il n y a jamais eu de delestage même dans les zones les plus périfériques.

    L'algérie aura tous a gangner dans un tel processus de concession.
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      je suis pour la liberté totale en Algérie dans le respect des bonnes lois !

      le gouvernement doit uniquement s'occuper des taches administratives , la sécurité , l'éducation et la défence nationale .
      Mr NOUBAT

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      • #4
        Mais apparemment selon l'Economiste d'aujourd'hui le Maroc va droit vers des delestage en 2008 si des investissements importants ne sont pas fait

        A voir
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        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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