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La ficelle pour se faire rembourser les frais du hadj
par B. Mokhtaria
Demander le remboursement des frais du hadj, une fois de retour au pays est devenue une pratique courante pour certains pèlerins. Pour lutter contre ce phénomène qui a commencé à prendre de l’ampleur, ces dernières années, le ministère des Affaires religieuses a mené, à la fin de la saison du hadj, une enquête pour traquer «ces fraudeurs» qui pour réussir leur «coup» voyagent avec deux passeports: un spécial hadj et l’autre touristique. Selon une source bien informée du dossier, le ministère a pu identifier, cette année, 10 cas. Comparé aux années précédentes, le nombre a beaucoup diminué cette saison. De 70, il est passé à 10 cas, grâce au dispositif de contrôle mis en place par le ministère.
Selon les explications fournies, il s’agit de personnes qui ont fait le voyage aux Lieux Saints de l’Islam pour accomplir le rituel du hadj, et qui ont séjourné, à l’instar des autres pèlerins algériens, en ces lieux sacrés.
Mais de retour au pays, ils se présentent au service concerné affirmant n’avoir pas fait le voyage et l’avoir annulé à la dernière minute et demandent, par conséquent, que tous les frais leur soient remboursés. Comment procèdent les auteurs de cette pratique? La même source explique que le procédé est simple. Ces pèlerins, dont le nom est sorti au tirage au sort, entament la procédure normale pour avoir le passeport spécial hadj avec visa mais sans payer les frais du hadj. En parallèle, ils disposent d’un passeport ordinaire sur lequel est apposé un visa libre accordé par l’ambassade d’Arabie Saoudite. Le jour du départ vers les Lieux Saints de l’Islam, ils présentent aux frontières algériennes, le passeport touristique. Ce même document est présenté, encore une fois, aux frontières saoudiennes. Mais pour bénéficier des services de la mission du hadj, ils présentent le passeport spécial hadj qui reste vierge ne comportant aucun cachet de la police des frontières».
Selon la même source, ces pèlerins, pensant qu’il n’y a aucun moyen de contrôle ou de vérification, n’hésitent pas à se présenter, une fois de retour au pays, aux services concernés pour demander le remboursement des frais du voyage». Mais grâce à l’enquête menée, toutes les tentatives des auteurs de cette pratique ont été avortées et le ministère a préféré donner un avertissement aux concernés sans recourir à aucune mesure répressive. «Du moment que les tentatives de ces hadjis ont échoué et qu’ils n’ont pas pu toucher les frais du hadj qui s’élèvent à 16 millions de centimes, le ministère n’a prévu aucune sanction à leur encontre». D’autres pèlerins, souligne la même source, prétendent avoir fait le voyage par route ou avec d’autres compagnies aériennes pour bénéficier, par la suite, des frais du billet, soit 9 millions de centimes. Ces derniers n’échappent pas, eux aussi, au contrôle, affirme notre source, puisqu’ils doivent obligatoirement, s’ils désirent être remboursés, présenter une lettre signée par le directeur du pèlerinage attestant que leurs noms figurent, effectivement, sur la liste de la mission du hadj.
Pour mettre fin à toutes ces pratiques, le ministère des Affaires religieuses a saisi le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales pour que les passeports ne soient établis que sur la base de l’original du reçu de versement, délivré par la banque centrale. De cette façon, impossible de voyager avec deux passeports. Cette nouvelle procédure est applicable depuis deux ans déjà et commence à donner ses fruits, indique la même source.
par B. Mokhtaria
Demander le remboursement des frais du hadj, une fois de retour au pays est devenue une pratique courante pour certains pèlerins. Pour lutter contre ce phénomène qui a commencé à prendre de l’ampleur, ces dernières années, le ministère des Affaires religieuses a mené, à la fin de la saison du hadj, une enquête pour traquer «ces fraudeurs» qui pour réussir leur «coup» voyagent avec deux passeports: un spécial hadj et l’autre touristique. Selon une source bien informée du dossier, le ministère a pu identifier, cette année, 10 cas. Comparé aux années précédentes, le nombre a beaucoup diminué cette saison. De 70, il est passé à 10 cas, grâce au dispositif de contrôle mis en place par le ministère.
Selon les explications fournies, il s’agit de personnes qui ont fait le voyage aux Lieux Saints de l’Islam pour accomplir le rituel du hadj, et qui ont séjourné, à l’instar des autres pèlerins algériens, en ces lieux sacrés.
Mais de retour au pays, ils se présentent au service concerné affirmant n’avoir pas fait le voyage et l’avoir annulé à la dernière minute et demandent, par conséquent, que tous les frais leur soient remboursés. Comment procèdent les auteurs de cette pratique? La même source explique que le procédé est simple. Ces pèlerins, dont le nom est sorti au tirage au sort, entament la procédure normale pour avoir le passeport spécial hadj avec visa mais sans payer les frais du hadj. En parallèle, ils disposent d’un passeport ordinaire sur lequel est apposé un visa libre accordé par l’ambassade d’Arabie Saoudite. Le jour du départ vers les Lieux Saints de l’Islam, ils présentent aux frontières algériennes, le passeport touristique. Ce même document est présenté, encore une fois, aux frontières saoudiennes. Mais pour bénéficier des services de la mission du hadj, ils présentent le passeport spécial hadj qui reste vierge ne comportant aucun cachet de la police des frontières».
Selon la même source, ces pèlerins, pensant qu’il n’y a aucun moyen de contrôle ou de vérification, n’hésitent pas à se présenter, une fois de retour au pays, aux services concernés pour demander le remboursement des frais du voyage». Mais grâce à l’enquête menée, toutes les tentatives des auteurs de cette pratique ont été avortées et le ministère a préféré donner un avertissement aux concernés sans recourir à aucune mesure répressive. «Du moment que les tentatives de ces hadjis ont échoué et qu’ils n’ont pas pu toucher les frais du hadj qui s’élèvent à 16 millions de centimes, le ministère n’a prévu aucune sanction à leur encontre». D’autres pèlerins, souligne la même source, prétendent avoir fait le voyage par route ou avec d’autres compagnies aériennes pour bénéficier, par la suite, des frais du billet, soit 9 millions de centimes. Ces derniers n’échappent pas, eux aussi, au contrôle, affirme notre source, puisqu’ils doivent obligatoirement, s’ils désirent être remboursés, présenter une lettre signée par le directeur du pèlerinage attestant que leurs noms figurent, effectivement, sur la liste de la mission du hadj.
Pour mettre fin à toutes ces pratiques, le ministère des Affaires religieuses a saisi le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales pour que les passeports ne soient établis que sur la base de l’original du reçu de versement, délivré par la banque centrale. De cette façon, impossible de voyager avec deux passeports. Cette nouvelle procédure est applicable depuis deux ans déjà et commence à donner ses fruits, indique la même source.
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