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Les avocats d’“Echourouk” demandent la comparution d’Al-Kadhafi

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  • Les avocats d’“Echourouk” demandent la comparution d’Al-Kadhafi

    Actualité (Jeudi 22 Février 2007)


    Ajournement du procès au 21 mars
    Les avocats d’“Echourouk” demandent la comparution d’Al-Kadhafi


    Par : Djilali Benyoub
    Lu : (271 fois)


    Pour la défense, il ne s’agit pas là d’une simple affaire de diffamation. Le procès en appel Echourrouk-Al-Kadhafi a été encore une fois reporté hier pour le 21 mars prochain. Le motif est que l’accusée dans l’affaire, la journaliste du quotidien, porte deux prénoms. Un des avocats a demandé au juge le report jusqu’au règlement de cette anomalie. Paradoxalement, l’accusée porte, sur deux casiers judiciaires, deux prénoms différents. L’avocat demande également des mesures contre ceux qui ont provoqué cette situation.
    Le juge accepte d’accorder un temps pour que la défense “règle sa situation” et reporte, après un échange d’arguments, le procès au 21 mars prochain. Le juge a rejeté également la suggestion de la défense de prendre des mesures contre les responsables des erreurs de transcription du nom. “Ce n’est pas notre affaire”, dit le magistrat qui a précisé que le but “est de sortir avec une décision saine”.
    La tension dans la salle d’audience baisse sensiblement. Accusés et journalistes venus couvrir le procès sont soulagés d’une certaine manière. Sauf pour la défense de l’accusation qui a montré une mine contrariée. Pourtant, ont estimé les avocats de la défense, le juge a accepté la requête parce qu’il y a un problème dans la forme. Les prénoms composés ont toujours posé des problèmes et créé des anomalies. C’est pourquoi le juge a exigé de la journaliste de se présenter le 21 mars avec un extrait de naissance pour s’identifier avec précision. Ali Foudhil, le directeur de la publication, est également satisfait de la décision du juge. “Comme ça, on laissera l’affaire se refroidir encore plus”, dit-il. Personne a priori ne veut politiser l’affaire. Pourtant, on y trouve tous les ingrédients d’une “histoire” politico-médiatique où les intentions “inamicales” transparaissent. Car, doutent les avocats de la défense, il ne s’agit pas que d’un procès pour diffamation.
    Me Benbraham, qui défend la publication, rencontrée au tribunal, reviendra jusqu’à la décision du tribunal de première instance qui a laissé passer “l’anomalie”, mais ne s’attardera pas sur ce détail même s’il est important puisque la loi exige la précision dans l’identification. Mais elle ira plus loin en exigeant la présence du plaignant, Al-Kadhafi, pour démontrer où est la diffamation dans l’article incriminé. Politiquement, elle considère que le fait est “très grave”. Sa stratégie, compte tenu des failles qu’il y a dans le dossier, vise à revenir jusqu’au début du procès.
    Elle s’insurge, par ailleurs, contre l’attitude du Guide libyen en faisant un parallèle avec les autres chefs d’État. “Le Président n’a jamais porté plainte contre la presse algérienne ou étrangère. Il n’a jamais empêché la presse d’écrire. Il a su garder sa grandeur”, dit-elle, tout en regrettant que “le Guide libyen se mette au même rang qu’un simple citoyen”.
    Par ailleurs, elle a considéré cette affaire, une première dans l’histoire judiciaire, comme “une immixtion directe dans le droit à l’expression d’un pays, d’un peuple”. Ce qui risque évidemment de constituer un précédent. Elle a enfin révélé qu’Al-Kadhafi a chargé un intermédiaire qui, à son tour, a chargé un avocat pour déposer la plainte.
    Un motif pour demander sa présence et démontrer qu’il y a réellement diffamation.
    Mais au lieu de précipiter le procès dans des méandres politiques, la défense préfère s’en tenir au droit, à la loi et à la justice.

    Djilali B.
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

  • #2
    Les avocats d’“Echourouk” demandent la comparution d’Al-Kadhafi

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    oui que l'on face un visa pour qu'il comparaisse devant la justice algérienne .
    Mr NOUBAT

    Commentaire

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