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Ahmed Ouyahia: Le RND sera toujours là

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  • Ahmed Ouyahia: Le RND sera toujours là

    Que les symathisants du RND se rassurent : le parti fondé par Ahmed Ouyahia est là pour longtemps. Pour Ouyahia, le RND n'est pas Khalifa!

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    Ahmed Ouyahia à Constantine - «Le RND sera toujours là»

    Fierté, fidélité et continuité, tels sont les maîtres mots qui ont marqué le discours programme de Ahmed Ouyahia, prononcé hier à l’occasion de son dixième anniversaire devant quelque 3 000 militants à Constantine. Une très forte affluence a connu hier le centre culturel Mohamed Laïd Al Khalifa et ses alentours. Les murs supportaient les affiches informant les passagers de la rue du 10e anniversaire du RND. Une ambiance de fête régnait. Des posters géants à l’américaine frappés de la photo du SG, Ahmed Ouyahia, entouré de 10 étoiles marquant la décennie d’un parti, garnissaient les entrées des grands hôtels réquisitionnés pour la circonstance et partout dans les artères névralgiques de la ville des Ponts élue pour jumeler la fête et l’hommage au martyr du devoir Abdelhak Benhamouda.

    A 10 heures, l’auditorium était plein à craquer. La famille du RND est presque au complet. Il n’y manquait que Abdelkader Bensalah et Mohamed Tahar Benbaïbèche. Le SG a réuni autour de lui les cadres utiles de son parti, réservant un hommage particulier au général Mohamed Betchine qui a marqué par sa présence la cérémonie. Dans son discours, le SG ne s’est pas trop attardé sur le parcours de sa formation, dont le bureau de Constantine lui a épargné le temps en diffusant un film documentaire en la matière. «On peut longtemps disserter sur le passé», dira-t-il avant d’ajouter «il y a plus important». Là il a projeté son monde vers «l’épopée du futur». Alternant entre réalisations concrètes passées et les défis à venir, Ahmed Ouyahia a si bien conjugué l’apologie des concrétisations immédiates et l’équilibre à trouver entre justice sociale et l’effort requis pour un redressement national. D’aucuns ont compris que le SG a développé une vision futuriste. Dans son discours programme, il n’a pas cessé de s’interroger sur l’avenir reléguant le passé au second plan. Usant du terroir populaire, il a balisé les devoirs du «parti aux moustaches» en donnant des orientations à ses militants.

    «Le RND n’est pas un énième parti ajouté à la galerie, mais un facteur commun positif à tous les Algériens nationalistes, démocrates et républicains», soutient-il et d’adjoindre «un parti qui œuvre à la concrétisation de la citoyenneté par l’acte et la citoyenneté active est dans le terrain». «Naâlbouh el koursi qui ne profite pas à la citoyenneté» apostrophera-t-il, rappelant la nécessaire mobilisation politique et vigilante pour que l’Algérie reste debout. «Nous avons choisi la réconciliation par convictions sans renoncer au combat antiterroriste. Un combat que nous devons mener sans justificatifs, sans analyses et sans théorie», souligna-t-il. Pensant déjà au 25e anniversaire, comme étant le 2e prochain grand rendez-vous du RND après cet anniversaire, il a pris son monde de court en l’invitant à méditer ce que deviendra l’Algérie de l’an 2022. Qu’allons-nous faire pour l’Algérie ? Que laisserons-nous aux générations futures d’ici- là? Une manière à lui de dire qu’après tout, que fait-on d’un parti s’il est là à compter les années, les sièges et autres strapontins que se partagent les autres partenaires politiques. A quoi servirait la politique si l’on ne pense pas déjà à demain, faisant sienne un extrait de discours de Bouteflika à qui il a réitéré un soutien indéfectible, «Quelle serait notre valeur après le pétrole ?» et de répondre : «Un milliard de $», allusion faite à l’exportation des hydrocarbures. Ouyahia s’est attardé un peu avec argumentaire sur le chapitre économique, rappelant à l’assistance la précarité de la situation survenue au lendemain du crash pétrolier qui secoua les Algériens suite aux pénuries engendrées par un certain 5 octobre 1988.

    Ouyahia n’a pas hésité à reprendre en son compte «les Algériens n’ont pas protesté pour la démocratie» mais «ils avaient peur sur leur avenir» dixit le SG du RND. En nostalgique de l’ère Boumediene, l’orateur a très vite fait un raccourci de 1999 qu’il considéra que c’est le début du bout du tunnel qui donna sur «l’Algérie des grands chantiers». Il fera un parallèle entre «l’Algérie de 1999» et celle de 1978, comme quoi tous les chantiers se sont arrêtés entre ces deux dates. L’Algérie d’aujourd’hui peut parler, Dieu merci, d’investissements et d’industrialisation. Il a aussi fait rappeler le parcours sinueux d’une formation politique mûrie. Un parti qui cherche ses let-tres de noblesse, après avoir fièrement achevé, selon Ouyahia, l’œu-vre éradicatrice. Cette nouvelle attitude réconciliatrice n’est pas une trahison, dit-il, des principes pour lesquels est fondé votre parti mais dicté «en tant que choix stratégique et contribue avec conviction à la restauration de la paix, au développement social et à l’essor économique», prône-t-il. Pour lui, le RND a joué et jouera dignement le rôle qui lui est dévoué historiquement et pour lequel il s’est investi. Un signal fort applaudi.

    source : le jour d'Algérie

  • #2
    Pour Ouyahia, le RND n'est pas Khalifa!
    Hahahahahaha Aw fako ... en tout cas ils ont bien une chose en commun et pas des moindres.

    Ils ont tout les deux été créés en un laps de temps record lol

    RND FLN c'est hadj moussa, moussa al'hadj

    L'algérie a besoin du nouveau, de gens honnetes hors de la famille de ce pouvoir et ses rapasses

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