Le P-DG d'Automotor estime que l'Algérie doit produire les pièces de rechange pour les besoins de l'industrie automobile et se propose d'exporter ses produits.
L'Expression: Alors que l'installation d'un tissu de fournisseurs et d'équipementiers pour les constructeurs automobiles en Algérie est en cours, vous parlez d'importation de la pièce de rechange. Ne vous placez-vous pas ainsi en porte-à-faux par rapport aux nouvelles orientations algériennes en matière d'industrie automobile ?
Olivier Van Ruymbeke: L'avenir de l'industrie automobile algérienne est tributaire d'une double démarche, d'un côté il faut assurer la réparation et la maintenance du parc roulant existant et pour cela l'importation de pièces de rechange parfaitement adaptées aux véhicules auprès de grands équipementiers demeure incontournable.
D'un autre côté, il faut que l'Algérie puisse produire les pièces de rechange pour les besoins de l'industrie automobile algérienne, mais et surtout, exporter ses produits sur l'ensemble des marchés. C'est à ce titre que le projet Amerigo International se présente comme celui qui consiste à réunir des importateurs et des distributeurs de pièces de rechange automobile, apporter à l'ensemble des réparateurs les moyens adaptés de réparer les voitures, et au moindre coût possible. Amerigo International permet, de par sa présence internationale, d'apporter un débouché supplémentaire aux industriels en leur donnant l'occasion de distribuer leurs produits à travers la planète.
Vous venez de vous réunir avec vos partenaires algériens...
Nous avons sept adhérents algériens dont un dispose de deux usines spécialisées dans la batterie et l'injection plastique, nous nous assignons comme mission de présenter ces deux produits à nos autres membres d'Amerigo International qu'ils soient d'Europe, d'Asie ou d'Amérique latine. Nous verrons ensuite dans quelle mesure ces produits pourront correspondre à leurs propres besoins.
Il est question de partenariat, comment se décline ce dernier ?
Automotor France dont je suis le président aura la majorité du capital, toutefois près de 50% du capital seront ouverts à tous les membres adhérents et dont la grande majorité est issue de pays émergents. Dans ce lot figurent déjà sept Algériens qui nous ont déjà fait part de leur volonté d'être membres d'Amerigo International. Ils seront donc actionnaires du projet dans des proportions qui restent à définir.
Vous venez de révéler un catalogue électronique dédié aux réparateurs, s'adresse-t-il également aux véhicules produits en Algérie ?
Nous mettons ce catalogue à disposition des réparateurs et garagistes algériens, ils trouveront dans ce même catalogue la dénomination des pièces, notamment celles destinées aux véhicules montés en Algérie.
Vous ouvrez donc les portes de l'export aux industriels algériens ?
C'est une possibilité que nous offrons effectivement aux fabricants qui deviendront équipementiers et qui vont produire des pièces pour les usines de Renault, Peugeot, Volkswagen, Hyundai...Nous leurs donnerons évidemment l'opportunité de vendre leurs produits sur les marchés mondiaux si ces produits correspondent à notre cahier des charges et aux besoins des autres marchés.
Nous ferons valider ces pièces à travers des bureaux indépendants dans un processus identique à celui que nous appliquons aux pièces Automotor France des fournisseurs européens ou asiatiques que nous importons aujourd'hui. Tous les fournisseurs devront avoir des gammes validées aux normes internationales.
Nous restons demandeurs de tous les fournisseurs des usines Renault, Volkswagen Hyundai et bientôt Peugeot. Une fois qu'ils nous soumettront leurs produits, nous vérifierons qu'ils sont conformes au cahier des charges et les proposerons ensuite à nos autres adhérents Amerigo International.
L'Expression
L'Expression: Alors que l'installation d'un tissu de fournisseurs et d'équipementiers pour les constructeurs automobiles en Algérie est en cours, vous parlez d'importation de la pièce de rechange. Ne vous placez-vous pas ainsi en porte-à-faux par rapport aux nouvelles orientations algériennes en matière d'industrie automobile ?
Olivier Van Ruymbeke: L'avenir de l'industrie automobile algérienne est tributaire d'une double démarche, d'un côté il faut assurer la réparation et la maintenance du parc roulant existant et pour cela l'importation de pièces de rechange parfaitement adaptées aux véhicules auprès de grands équipementiers demeure incontournable.
D'un autre côté, il faut que l'Algérie puisse produire les pièces de rechange pour les besoins de l'industrie automobile algérienne, mais et surtout, exporter ses produits sur l'ensemble des marchés. C'est à ce titre que le projet Amerigo International se présente comme celui qui consiste à réunir des importateurs et des distributeurs de pièces de rechange automobile, apporter à l'ensemble des réparateurs les moyens adaptés de réparer les voitures, et au moindre coût possible. Amerigo International permet, de par sa présence internationale, d'apporter un débouché supplémentaire aux industriels en leur donnant l'occasion de distribuer leurs produits à travers la planète.
Vous venez de vous réunir avec vos partenaires algériens...
Nous avons sept adhérents algériens dont un dispose de deux usines spécialisées dans la batterie et l'injection plastique, nous nous assignons comme mission de présenter ces deux produits à nos autres membres d'Amerigo International qu'ils soient d'Europe, d'Asie ou d'Amérique latine. Nous verrons ensuite dans quelle mesure ces produits pourront correspondre à leurs propres besoins.
Il est question de partenariat, comment se décline ce dernier ?
Automotor France dont je suis le président aura la majorité du capital, toutefois près de 50% du capital seront ouverts à tous les membres adhérents et dont la grande majorité est issue de pays émergents. Dans ce lot figurent déjà sept Algériens qui nous ont déjà fait part de leur volonté d'être membres d'Amerigo International. Ils seront donc actionnaires du projet dans des proportions qui restent à définir.
Vous venez de révéler un catalogue électronique dédié aux réparateurs, s'adresse-t-il également aux véhicules produits en Algérie ?
Nous mettons ce catalogue à disposition des réparateurs et garagistes algériens, ils trouveront dans ce même catalogue la dénomination des pièces, notamment celles destinées aux véhicules montés en Algérie.
Vous ouvrez donc les portes de l'export aux industriels algériens ?
C'est une possibilité que nous offrons effectivement aux fabricants qui deviendront équipementiers et qui vont produire des pièces pour les usines de Renault, Peugeot, Volkswagen, Hyundai...Nous leurs donnerons évidemment l'opportunité de vendre leurs produits sur les marchés mondiaux si ces produits correspondent à notre cahier des charges et aux besoins des autres marchés.
Nous ferons valider ces pièces à travers des bureaux indépendants dans un processus identique à celui que nous appliquons aux pièces Automotor France des fournisseurs européens ou asiatiques que nous importons aujourd'hui. Tous les fournisseurs devront avoir des gammes validées aux normes internationales.
Nous restons demandeurs de tous les fournisseurs des usines Renault, Volkswagen Hyundai et bientôt Peugeot. Une fois qu'ils nous soumettront leurs produits, nous vérifierons qu'ils sont conformes au cahier des charges et les proposerons ensuite à nos autres adhérents Amerigo International.
L'Expression
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