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Le programme de l’Algérie ne dépasse pas les 5%

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  • Le programme de l’Algérie ne dépasse pas les 5%

    La faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion de Boumerdès a organisé, avant-hier, en collaboration avec le Laboratoire des énergies en dehors des hydrocarbures, une journée d’étude sous le thème «Les énergies renouvelables : défis et perspectives».

    Les organisateurs partent du constat que l’Algérie en s’investissant dans des politiques énergétiques exclusivement basées sur les hydrocarbures a sérieusement hypothéqué son développement durable. Mais avec l’épuisement des ressources de pétrole et de gaz, d’une part, et l’augmentation de la consommation interne, d’autre part, l’impératif de réduire l’émission de CO2 avec le respect de l’environnement aidant, notre pays a été contraint d’opter pour les énergies renouvelables malheureusement dans des conditions défavorables. Les intervenants se sont donc penchés sur différents aspects liés à cette problématique.

    Le Dr Abbès Mohamed, à la tête de l’unité de développement des équipements solaires UDES/CDER de Bou Ismaïl, a révélé que «la consommation électrique a englouti 78% des 30 milliards de m3 sur les 83 milliards de m3 de gaz produits en 2017, 50 milliards étant destinés à l’exportation.» D’ici 2027, la consommation interne nécessitera 40 millions de mégawatt dont la grande part ira vers deux secteurs non productifs, l’habitat (41%) et le transport (33%) pour un coût de 150 millions de dollars.

    Seule solution : la mix énergétique en s’assurant une compétitivité, la puissance, l’estimation de la contribution du privé qui, au niveau mondial par exemple, a investi 263 billions de dollars, soit 92% du financement dans les énergies renouvelables. De plus, c’est un secteur créateur d’emplois pour 50 métiers qui gravitent autour. L’orateur passera ensuite en revue les projets du programme algérien qui consistent, pour l’instant, en une centrale solaire hybride d’une capacité de 125 MW à Hassi R’Mel, une unité éolienne de 10 MW à Adrar et 22 stations photovoltaïques.

    Cependant, il a fait le constat que l’avis d’appel d’offres pour des investissements de 4050 mw dans le solaire n’a pas encore été lancé. Comme il fait le reproche du retard dans le dessalement solaire de l’eau de mer, dans le dessèchement dans l’agroalimentaire et dans la désinfection des eaux usées. A très faible coût, ces orientations énergétiques permettraient des gains importants outre leurs aspects technologiques et écologiques.

    Le Dr Meghari, lui, apportera un bémol à l’intérêt de l’Algérie pour l’énergie éolienne pour deux raisons : la première a trait au coût élevé de la technologie de ce domaine. La seconde est la faiblesse des régions à grands vents, si on excepte Adrar et quelques régions des Hauts-Plateaux. En outre, l’énergie hydraulique est quasiment absente au niveau de nos barrages qui sont, pourtant, susceptibles de produire de l’hydroélectricité. Contrairement à l’énergie solaire qui, avec 3500 heures de soleil par an, est considérée abondante.

    Le Dr Bouksani, à son tour, a énormément relativisé le programme algérien qui est loin d’avoir atteint ses prévisions, soit 22 000 mw dont moins du quart a été réalisé. Pourtant, il assurerait l’économie de 300 milliards de m3 de gaz d’ici l’horizon 2020. Même si par rapport à d’autres pays arabes il est en tête avec l’ambition de produire 5010 mw en 2030.

    Enfin, l’expert et ex-ministre de l’Economie, Bachir Mecirfa, a mis en exergue la dimension régionale et ses contraintes technologiques et financières. Selon lui, la convention de Paris à laquelle adhère l’Algérie impose «une transition énergétique en 2020 avec une inversion de la parité actuelle entre les ressources fossiles et les ressources renouvelables qui devrait être de 13% pour la première et de 87% pour la seconde avec comme objectif de réduire de 22% ses émissions de gaz carbonique».

    Faute de quoi, des amendes pleuvront. Incontestablement, la prochaine crise sera énergétique et l’Algérie, à défaut d’être au rendez-vous de l’énergie intelligente, «sera soumise à un choix difficile : rationner sa consommation et contracter des alliances énergétiques» quitte à vendre son soleil en contrepartie de la technologie où le numérique, la géothermie et le recyclage seront des mots-clés.

    el watan

  • #2
    Energies renouvelables: Selon Boutarfa, les projets de grande taille permettent de réduire les coûts
    Janvier 2018

    D’après Boutarfa, l’Algérie devrait faire appel à des partenaires étrangers afin de réussir sa transition énergétique.

    L’ancien ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa a assuré, aujourd’hui lors de la première conférence-exposition consacrée à la transition énergétique organisée à Alger, que le meilleur moyen de réduire les coûts de production des énergies renouvelables était de mettre en place des projets de grande taille.

    Le ministre répondait ainsi à ceux qui l’avaient copieusement critiqué pour avoir voulu lancer le fameux projet de production de 4 Gigawatts d’électricité en énergies renouvelables. Un projet de grande taille divisé en trois blocs et qui prévoyait, en plus de la production énergétique, la mise en place d’unités industrielles destinées à la fabrication de composants nécessaires à la production d’énergie solaire. Un mélange de genres qui a été également critiqué par un certain nombre d’experts.

    L’appel d’offres relatif à ce projet devait être lancé, rappelons-le, à la fin du mois de janvier 2017. L’appel d’offres n’a pas été lancé à ce jour et aucune sans qu’aucune explication officielle ne soit donnée.

    Sur un autre plan, Noureddine Boutarfa a indiqué que l’Algérie ne pouvait réussir sa transition énergétique sans faire appel à des partenaires, de grandes firmes dont l’expérience pourrait être bénéfique pour l’Algérie.

    Maghreb Emergent
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Energie renouvelable. Pourquoi le mega-projet de 4000 Megawatts est bloqué ? l'explication d' El Kadi Ihsan.

      "L’ancien ministre de l’énergie, Nourredine Boutarfa a annoncé à Houston en décembre 2016, le projet d’un appel d’offres géant pour réaliser 4 000 Mégawatts d’électricité solaire en Algérie. Projet ni annulé, ni mis en œuvre plus de 13 mois plus tard.

      Il était pourtant censé engager le rattrapage dans le retard pris par le programme des Enr algérien, visant à atteindre 22 000 mégawatts en 2030. Les atermoiements autour de la publication du cahier des charges ont rythmé tout l’été 2017.

      Plusieurs motifs supposés du report.

      Le principal : la fragilité du modèle d’affaires qui oblige les producteurs d’électricité solaire à ramener avec eux les industries des composants de la filière pour un assemblage en Algérie. En fait, il s’avère, selon une source sérieuse, que le report sine die du lancement du cahier des charges pour enfin lancer à grande échelle le programme Enr Dz est lié à une absence d’arbitrage politique en économie. Une de plus. Il faut, en effet, mobiliser les financements de la subvention qui garantit l’achat (avec un surcout vs filière génération par le gaz) de l’électricité solaire à son arrivée sur le réseau de transport.

      Personne ne s’y colle. Surtout pas le président de la république qui avait érigé, il y a déjà deux ans, en février 2016 le programme des énergies renouvelables comme priorité stratégique pour le pays. Pas de financement du modèle de transition, pas de programme ENR à large échelle, et pas d’appel d’offres pour cela. Le non management coûte la poursuite du gaspillage du gaz naturel dans la génération électrique pour laquelle le soleil pourrait prendre largement le relais."
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Salam,

        Le dégagement de CO2, la convention de Paris, et tous les trucs importent peu nos dirigeants.. Eux ils ont besoin d’exporter le maximum de gaz et de pétrole. Actuellement, c’est le gaz de schiste qui les intéressent pour renforcer la courbe des exportations.. Nos dirigeants ont besoin de dollars dans leurs caisses.

        S’ils ont investi dans les énergies renouvelables c’est pour alléger la pression et la concurrence de la consommation intérieure, sur les exportations. A Adrar par exemple, il n’y a pas de gazoduc, ni de transport THT.. L’électricité est produite sur place, avec de vieilles génératrice à gasoil.. La croissance de la ville au très très fort potentiel agricole, est fortement pénalisée par la manque d’énergie. Ils ont tenté l’expérience avec les énergies renouvelables.. sans succès, ou sans réelle volonté.. Ils ont finalement décidé, à contre cœur apparemment, de construire ce maudit gazoduc entre hassi rmel et adrar..

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        • #5
          Jusqu'à quand continuera-t-on à suivre comme un troupeau de mouton la "pensée" Française ?
          Absolument, quant l'algerie marcherat elle de ses propres jambes?
          Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

          La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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          • #6
            ...

            ( C'est, surtout, avant tout et par dessus tout, les pas de la pensée humaine qu'il faut/faudrait suivre, d'où qu'ils/qu'elle puisse)nt se trouver, se partager, se résoudre, ..., car, presque comme sans raison apparente ou apparentée, il devient notable et bien moins réjouissant que certains "troupeaux" n'osent / n'entendent espérer plus grand... )

            Cependant, ou d'autre part, il demeure improbable à quiconque d'envisager une réussite suffisante et modeste sans approuver, pour chacun)e, dans ses besoins comme dans ses moyens, le commun terrien d'une histoire humaine, et vice versa...

            Un soleil, une lumière, pour tou)te)s, à croire que certaines valeurs n'abreuvent seulement les peines qu'elles discutent...

            merci...
            Dernière modification par nedjmala, 02 mars 2018, 18h04.
            ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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