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Des contrevérités que suscitent les faiblesses de «Barkhane»

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  • Des contrevérités que suscitent les faiblesses de «Barkhane»

    Des contrevérités que suscitent les faiblesses de «Barkhane»


    Les attaques terroristes combinées ayant ciblé à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, l'ambassade de France et le siège de l'état-major de l'armée burkinabaise ont assurément été planifiées par leurs commanditaires pour être vectrices du message que les coups portés récemment à la nébuleuse djihado-terroriste sévissant au Nord-Mali et dans l'ensemble du Sahel par les soldats français de l'opération «Barkhane» n'ont en rien amoindri ses capacités offensives.

    Pour que le message porte, il leur fallait monter une opération terroriste qui frappe par son audace et symbolique des cibles qu'elle vise. Ils y sont parvenus en faisant attaquer en plein centre de la capitale burkinabé l'ambassade de France dont le pays mène l'offensive contre la nébuleuse djihado-terroriste avec l'opération «Barkhane» et le siège de l'état-major de l'armée burkinabaise où, fait connu d'eux, se tenait une réunion du G5, cette machine de guerre créée par les Etats de la région pour venir en appui à «Barkhane» dans ses efforts de sécurisation de la région sahélienne.

    Les attaques terroristes de Ouagadougou ont été une réussite du point de vue de leurs planificateurs :

    primo :parce qu'elles ont démontré que les commandos terroristes ont déjoué le dispositif sécuritaire en place dans une capitale africaine partie prenante au G5 et censée être sous protection de l'opération «Barkhane».

    Secundo : en regard de la publicité médiatique qu'elles ont occasionnée et dont les animateurs ont convergé sur l'opinion que la lutte antiterroriste menée dans la région est loin d'être aussi efficiente que ne le prétendent les tenants de la stratégie en la matière qui a donné lieu à l'opération française «Barkhane» et à la création du G5. Mais au lieu d'en tirer cet enseignement, les plus tenaces à s'en tenir à l'efficacité de cette stratégie se sont mis à vaticiner sur le fait que si elle n'a pas produit de résultats spectaculaires augurant l'éradication inéluctable à brève échéance de la nébuleuse djihado-terroriste qui écume la région ce serait en raison que des Etats limitrophes n'y adhèrent pas ou rechignent à apporter leur concours à sa mise en œuvre et au renforcement des moyens militaires que celle-ci exige.

    Dans leur recherche des causes explicatives à l'incontestable limite à laquelle est confrontée la lutte antiterroriste qui se déroule au Sahel, certains d'entre eux font une fixation obsessionnelle sur l'Algérie contre laquelle ils déversent systématiquement d'insanes contrevérités comme celle que sa frontière sahélienne serait une passoire par laquelle les groupes terroristes acculés par «Barkhane» s'infiltrent en territoire algérien pour échapper aux soldats français à leur poursuite. Ce que les résultats obtenus par l'armée algérienne dans cette zone où elle est massivement déployée démentent catégoriquement.

    Mais la plus sournoise de leur mise en cause de l'Algérie dans la difficulté que rencontre «Barkhane» à l'emporter sur la nébuleuse djihado-terroriste est celle qui distille que ce pays pratiquerait le «double jeu» en matière de lutte antiterroriste dans la région.

    Certains de ceux qui l'affirment dans leurs écrits et sur les plateaux de télévision vont jusqu'à donner pour prouvé que l'Algérie serait en connivence intéressée avec des groupes djihado-terroristes et leur accorderait une protection les mettant à l'abri des «foudres» de «Barkhane».

    Dans ces milieux où l'on ne veut pas entendre parler d'un échec de la France au Sahel face à la nébuleuse djihado-terroriste pour la simple raison qu'elle n'en a pas les moyens nécessaires, il leur faut un bouc émissaire sur qui le faire retomber pour préserver «l'honneur» françaiset peu leur importe que l'Algérie campe sur son droit pourtant compréhensible d'engager son armée dans une lutte antiterroriste où elle a été prévue pour servir de supplétive aux «Rambo» envoyés par l'Hexagone pour veiller d'abord à conserver la primauté des intérêts et de l'influence de la France dans la région.

    Lequotidien- Oran
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

  • #2
    D'après le site opex360, les combats entre l'armée française et les djihadistes, dans la nuit du 13 au 14 février 2018 se sont déroulés dans les environs d’Inaghalawass, un oued situé à seulement 900 mètres de la frontière algérienne.
    Cette opération a commencé par des frappes aériennes, lesquelles ont été suivies par des assauts héliportés, appuyés par des hélicoptères d’attaque Tigre. Dans un premier temps, l’État-major des armées (EMA), à Paris, a fait état d’un bilan provisoire d’une vingtaine de jihadistes mis hors de combat (tués ou capturés), de 3 véhicules détruits et de la saisie d’un « grand nombre de documents. »


    Ces groupes armés si proches de la frontière algérienne (900 m) font penser qu'ils n'étaient pas installés là par hasard.
    Cela leur permettant de se réfugier en Algérie en cas d'opération militaire contre eux.
    Cette fois, ils ont été surpris et n'ont pu s'enfuir.
    Ce n'est pas la première fois que des groupes armés échappent à l'opération Barkhane en franchissant cette frontière.

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