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Entretien avec Ghaleb Bencheikh : «Contre la régression tragique, une relecture moderne du Coran»

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  • Entretien avec Ghaleb Bencheikh : «Contre la régression tragique, une relecture moderne du Coran»

    Écrit par Reporters.dz


    L’organisation du culte musulman en France est un débat aussi ancien que passionné au pays de la laïcité. Le président Emmanuel Macron vient de le relancer en affirmant ; au début du mois de février dernier ; «poser les jalons de toute l’organisation de l’Islam de France» au «premier semestre 2018».

    «Ma méthode», a déclaré le chef de l’Etat français, est «de consulter beaucoup» et «d’avancer touche par touche». Le sujet est très sensible et mobilise aussi bien les théologiens, les intellectuels et les universitaires spécialisés, que les formations politiques ainsi que les associations présentes dans le champ de la religion musulmane de l’Hexagone, l’occasion, pour nous, de solliciter à cette occasion un observateur actif de l’Islam en France, l’intellectuel et théologien franco-algérien Ghaleb Bencheikh. Entretien.


    Reporters : Le président Emmanuel Macron relance le débat sur l’organisation du culte musulman en France et parle de restructurer l’Islam en France. Pourquoi un aussi vieux débat ? Et est-ce qu’il y a réellement un problème de structuration et de représentativité ?

    Ghaleb Bencheikh : La bonne réponse serait de dire, hélas, l’islam n’est pas bien structuré. Il faut reconnaître que si l’islam était bien représenté, les gouvernements successifs depuis un quart de siècle, au moins, n’auraient pas éprouvé le besoin de l’organiser. Certes, la tradition islamique, notamment dans son obédience sunnite, ne reconnaît pas une autorité centrale. Il est vrai que sa représentation n’est pas unitaire. Mais devant l’incurie organique qui prévaut, répond une volonté des pouvoirs publics en France de changer les choses. En réalité, nous sommes devant un grand paradoxe. Il nous incombe de le rompre parce que nous sommes dans un Etat laïc et la séparation de la politique d’avec la religion est inscrite dans la loi du 9 décembre 1905. On constate alors que les pouvoirs publics veulent s’immiscer dans l’organisation d’un culte au sein de la République et cela n’est pas normal eu égard à la laïcité de l’Etat. En même temps, les pouvoirs publics veulent avoir un interlocuteur privilégié, compétent, sérieux à qui ils doivent avoir affaire. Je peux comprendre que le président Macron et son ministre Gérard Colomb veuillent avoir en face d’eux une organisation saine, solide, composée de gens à la hauteur des enjeux cruciaux. Cette démarche en elle-même est judicieuse et même nécessaire. Malheureusement, malgré tout ce que l’on peut penser, il faut passer par là pour avoir en définitive un partenaire compétent, reconnu fin connaisseur de la réalité islamique en France. Et ainsi mettre l’islam à sa bonne place avec une composante islamique de la nation mieux organisée, sereine et apaisée. Depuis longtemps, ce fut toujours le recteur de la grande mosquée de Paris qui était, de facto, l’interlocuteur privilégié. Depuis le CFCM (conseil français du culte musulman) qui n’a pas su ou pas pu fédérer autour de lui toute la communauté musulmane de France, se sont créées plusieurs chapelles qui n’ont pas gagné en crédibilité.


    A côté de cela, il y a le problème des mosquées qui reste toujours posé quant à leur mode de fonctionnement, leurs sources de financement ou encore la formation des imams, par exemple. Qu’en pensez-vous ?

    Suite au volontarisme du Président Macron, peut-être va-t-on vers une bonne solution. En tout cas, de mon point de vue personnel, il y a trois points fondamentaux et particulièrement essentiels, le recensement des mosquées et leur officialisation, la formation des imams et le financement du culte. On parle de deux mille cinq cents mosquées en France, ce n’est peut-être pas suffisant au regard du nombre de fidèles. Mais il faut aussi des lieux de culte dignes et transparents pour la gestion paisible de la pratique religieuse. En réalité, le plus important, c’est de savoir qui contrôle ces mosquées ? Qui sont les imams ? Sont-ils bien formés, ouverts au dialogue, à l’altérité confessionnelle ? Ce sont des questions importantes qu’il va falloir régler avant tout. Concernant la formation des imams, j’ai toujours pensé que - bien que je ne sois pas pour que le concordat perdure - dès lors que le régime concordataire existe il faudrait qu’il soit étendu à l’islam. Il faudrait qu’il y ait un séminaire, une faculté ou un institut de théologie islamique pour former les imams en France sur les deniers publics en attendant de trouver une solution ailleurs. Il faut également que les imams soient formés à l’esprit gallican : marier l’héritage culturel, le patrimoine français avec la théologie islamique. Sur le financement, il faut être extrêmement vigilant quant aux engagements financiers occultes et notamment ceux provenant de certains pays, car ils deviennent de fait des Etats qui s’ingèrent dans la souveraineté nationale. Parce que celui qui finance dicte obligatoirement ses conditions, celui qui rémunère l’orchestre, choisit la musique. Et si les financements sont transparents et qu’on peut faire appel à des souscriptions nationales et internationales, pourquoi pas ? N’oublions pas que l’église orthodoxe de Paris a été financée par des deniers étatiques russes. Simplement, il faut que cela soit contrôlé par un organisme comme la Cour des comptes, par exemple. Ou alors faire en sorte que la «Zakat», l’aumône dite légale, une fois qu’elle a bénéficié aux nécessiteux et aux indigents, une partie restante pourrait revenir à l’organisation du culte islamique en France. Et, il y a la redevance du marché halal, il faudrait qu’elle puisse autofinancer la pratique cultuelle également. Tout cela peut être clarifié en toute transparence.


    L’Islam et la place de la femme. Parlez-nous de ce texte «Proclamation des droits des femmes dans l’Islam en France», un document-charte en dix points élaboré par la Grande Mosquée de Paris à l’initiative de Dalil Boubakeur. Comment percevez-vous cette initiative ?

    A propos de la place de la femme, nous avons toujours entendu les islamistes affirmer que le Coran lui a accordé des droits qu’elle n’avait pas en son milieu dans la péninsule arabique au VIIe siècle. Elle est devenue héritière alors qu’elle faisait partie du patrimoine à léguer. Devenue témoin, alors qu’elle n’avait pas une parole qu’on entendait, pendant qu’on a limité la polygamie à quatre femmes, de ce fait, le Coran lui avait donné toute sa dignité. Ce sont des choses que nous serine tous les jours la propagande islamiste. La seule chose ennuyeuse dans cette affaire, c’est qu’on a figé des dispositions législatives à un moment donné de l’histoire qui, à l’époque constituait peut-être ce fameux progrès dont on se gargarise. Mais, maintenant cela devient une régression terrible. Au XXIe siècle, on doit considérer le droit comme une émanation rationnelle des hommes, s’appliquant aux hommes, pour le bien-être des hommes. C’est un droit positif qui tient compte de l’évolution des sociétés. De ce point de vue, les sociétés musulmanes ont à évoluer en affirmant pleinement l’égalité ontologique et juridique «homme/femme». Dans ce cas, elles entreront de plain-pied dans la modernité, dans le progrès, dans l’humanisme avec des valeurs universelles. Sinon, elles écoutent ce que leur racontent les doctrinaires islamistes et elles restent dans la régression tragique et l’arriération. Il est temps de s’insurger contre le statut infrahumain que connaissent encore de nombreuses femmes dans les sociétés musulmanes.

    Quant à la charte que vous évoquez, l’important n’est pas tant son contenu, mais le respect des lois de la République. Si on est citoyen français ou résidant en France, on se doit d’appliquer les lois de la République française. Il se trouve aussi que les lois sont évolutives. Si on n’est pas d’accord on «jouera» sur l’alternance politique et on fera en sorte de changer la loi. A ce sujet, nous nous devons de nous appliquer les lois démocratiques à propos de l’égalité homme/femme et surtout le respect absolu et scrupuleux de la liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire. Cette égalité et ce respect sont une valeur fondamentale en laquelle nous croyons tous, citoyens musulmans et non musulmans. De ce point de vue, nous n’avons pas besoin d’une quelconque charte qui n’a pas une valeur juridique du reste, car dès lors qu’on évoque une charte, on insinue dès le départ une singularité. Elle implique l’idée qu’on pourrait se mettre en dehors de la législation en vigueur.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Les sociétés musulmanes ont certes évolué. L’apport économique de la gent féminine est indéniable de ce côté-là. Aussi est-il logique que la loi sur l’héritage, notamment sur la part des femmes, reste la même qu’à l’époque où la femme était un objet économique? Quel est donc votre sentiment à cet égard ?

    Je répondrai non. Car on ne peut pas figer la dévolution successorale au temps du VIIe siècle. La femme est aussi actrice du développement économique et continuer à lui attribuer une demi-part d’héritage est injuste. Les islamistes rétorqueront que ce n’est pas toujours le cas, que la femme jouit de l’autonomie financière, qu’elle n’est pas tenue de subvenir aux besoins de la famille… Or, tout cela relève d’un modèle ancien, dépassé. Il est totalement obsolète. Et encore une fois, à notre époque contemporaine, l’homme et la femme doivent ensemble œuvrer au bien-être de la famille. Continuer à cryogéniser, à fossiliser, à calcifier des dispositions législatives et des normes juridiques du VIIe siècle est inique et inacceptable.



    Aujourd’hui, la femme musulmane a accédé à des postes très sensibles en ce qui concerne, par exemple, la gestion des affaires publiques et de la cité. Son statut, au point de vue religieux, demeure celui d’une mineure à vie portant, notamment sur la question du mariage. Que pensez-vous de ce paradoxe ?

    Dans les sociétés à majorité musulmane, en particulier dans le cas algérien, la femme peut accéder en théorie à la magistrature suprême. Imaginons un seul instant qu’on a une femme présidente de la République qui veut se marier. Se posera une question : est-ce qu’à ce moment-là, alors qu’elle commande aux destinées de la nation, aura-t-elle besoin d’un tuteur pour se marier ? C’est un non-sens total. Il faut l’abolir. La femme n’a pas besoin d’un tuteur si elle a envie de se marier ou de voyager.


    Croyez- vous un instant que dans le monde musulman on est prêt à une relecture du texte coranique ?

    Si le monde musulman n’est pas prêt à faire une relecture moderne ou une mise à jour de la compréhension du texte coranique, il signera sa régression tragique. La question sera alors « être ou ne pas être musulman… au XXIe siècle ». Il faut pourtant savoir relativiser le texte à son contexte et ne pas l’utiliser comme un prétexte pour un nouveau contexte, sinon on prendra en otage le texte. En fait, on est obligé d’avoir une interprétation pour que les croyants puissent vivre en bonne conscience avec l’intelligence hybride, celle du cœur et de l’esprit et renouer avec l’humanisme d’expression arabe en contextes islamiques. Cet humanisme est oblitéré, occulté, ignoré, effacé des mémoires, insoupçonné. Pour le ranimer, le revivifier et le conjuguer avec d’autres apports venant d’autres horizons confessionnels et civilisationnels, il faut alors avoir cette nouvelle lecture hardie, appropriée avec les outils de l’intelligence et de la connaissance, l’herméneutique, l’exégèse moderne, la philologie, l’historiographie, la linguistique, la sémiotique... Encore une fois, toutes ces disciplines des sciences de l’homme et de la société doivent concourir à comprendre le texte d’une manière intelligente et élévatrice.


    Parlez-nous de votre dernier ouvrage le « Petit manuel pour un islam à la mesure des hommes »* qui vient de paraître aux éditions Lattès…

    Dans ce premier volet (c’est un triptyque, ndlr), j’aborde les questions relatives à la laïcité et la sécularisation. Il faut comprendre cette dernière – une fois théorisée - comme un bien pour les sociétés musulmanes. Parce qu’avoir des individus qui viennent nous dire qu’ils ont su pénétrer « le désir politique » de Dieu, c’est un mensonge manifeste. Tout comme ceux qui disent qu’ils ont réussi à scruter la volonté divine et qu’ils sont les seuls à l’avoir comprise pour vouloir l’imposer à leurs semblables. C’est aussi faux. N’importe qui est devenu le procurateur de Dieu et le défenseur exclusif de ses droits sur terre. Il est vrai que par essence, l’islam est une religion monothéiste vénérant un dieu unique, Dieu de bonté, d’amour et de miséricorde, mais l’organisation de la cité est avant tout une affaire humaine. L’ouvrage est écrit comme une compilation de plusieurs conférences prononcées afin de donner une assise doctrinale à la désintrication de la politique d’avec la religion islamique. A mon niveau, et très modestement, j’essaie de montrer qu’à travers l’histoire, bien qu’il n’y eût pas eu une science politique autonome en contextes islamiques, il y eut une véritable tradition de « miroir des princes ». Le théologico-politique s’est affirmé en se crispant davantage avec le wahhabisme et avec la doctrine des « Frères musulmans ». La révolution khomeyniste n’a rien arrangé dans l’obédience chiite. Il est temps de revenir à la démocratie et au respect des libertés fondamentales.


    Permettez-nous de sortir de l’objet de l’entretien pour aborder une question tout aussi d’actualité : les rapports entre la France et l’Algérie sur les questions de l’Histoire et de la mémoire. On sait que l’Algérie n’a toujours pas récupéré ses archives détenues en France. On parle seulement de 2% environ aujourd’hui. Qu’en est-il au juste, selon vous ?

    A un moment donné, il faut qu’on sorte de l’histoire officielle. C’est une marque d’arriération que de croire que le politique peut régenter l’histoire et lui imprimer un caractère officiel. En ce qui concerne la France et l’Algérie, il y a, certes, un sérieux problème d’archives quant à leur restitution. Les relations franco-algériennes ont toujours été des relations passionnées, passionnelles. Il faut savoir les dépasser aujourd’hui, nous l’avons toujours dit. La France et l’Algérie ont un avenir commun et l’axe Paris-Alger est un axe structurant dans l’avenir des peuples algérien et français et par-delà dans toute la région. Ces 2% d’archives mis à disposition de l’Algérie par la France restent en deçà de ce qui est requis pour l’écriture d’une histoire objective. Il incombe donc aux autorités françaises de s’acquitter de cette dette et de remettre les archives à leurs destinataires : les Algériens. Puis, il faut les confier aux Archives nationales ou aux institutions officielles comme les universités, les bibliothèques où les historiens, universitaires, chercheurs et autres étudiants pourront travailler librement.


    Recueillis par Jacky NAIDJA (avec Zahra FERHATI)

    *Ghaleb Bencheikh : Docteur ès sciences, formé en philosophie et en théologie, est un islamologue franco-algérien. Il est auteur de nombreux ouvrages et essais ayant trait au fait islamique, à la laïcité et bien d’autres sujets sur les problématiques des sociétés contemporaines. Ses conférences sont réputées dans les colloques nationaux et internationaux. Il est aussi producteur et animateur de l’émission « Questions d’Islam », chaque dimanche, sur France Culture et présente l’émission Islam sur France2. Membre du bureau de la Fondation de l’Islam en France, il préside aux destinées de la Conférence mondiale pour la paix.
    Son dernier livre, « Petit manuel pour un islam à la mesure des hommes », traite de la désacralisation de la violence et surtout de l’égalité homme/femme. Une réflexion sur l’islamophobie, sur la liberté de conscience, la législation positive ou « le positivisme juridique » complète l’ensemble d’une proposition de lecture du fait religieux islamique à la faveur de la modernité et la démocratie.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Si le monde musulman n’est pas prêt à faire une relecture moderne ou une mise à jour de la compréhension du texte coranique, il signera sa régression tragique. La question sera alors « être ou ne pas être musulman… au XXIe siècle ».
      Je pense qu cette regression est déjà en route.

      Il faut pourtant savoir relativiser le texte à son contexte et ne pas l’utiliser comme un prétexte pour un nouveau contexte, sinon on prendra en otage le texte
      C'est le cas aujourd'hui vu que on ne touche pas au sacré.Tu l'explique tres bien ici:
      "Tout comme ceux qui disent qu’ils ont réussi à scruter la volonté divine et qu’ils sont les seuls à l’avoir comprise pour vouloir l’imposer à leurs semblables. C’est aussi faux. N’importe qui est devenu le procurateur de Dieu et le défenseur exclusif de ses droits sur terre"

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      • #4
        Il est vrai que par essence, l’islam est une religion monothéiste vénérant un dieu unique, Dieu de bonté, d’amour et de miséricorde, mais l’organisation de la cité est avant tout une affaire humaine.
        Tout à fait..

        Il est temps de revenir à la démocratie et au respect des libertés fondamentales.
        Absolument..
        Faut arrêter nos conneries !
        Et c'est valable de part et d'autre !!
        D'un coté en France, on revendique des salles de prières..de l'autre en Algerie, la gendarmerie vous embarque pour possession de 3 bibles

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        • #5
          Mes chers amis,
          En réalité le Coran en entier est sacré pour tout les musulmans modérés ou autres, il ne comporte en son sein aucune laideur. Bien au contraire tout en lui n'est que Beauté et ce qui le rend encore plus parfait c'est bien sur sa réalité et son pragmatisme. C'est cela qui gênent ses détracteurs, surtout occidentaux. Le pragmatisme dans une religion révélé nécessite une législation qui gèrent même les moments les plus douloureux tels que la guerre etc... Il va de soi qu'une réactualisation sans changement de l'esprit du texte coranique est plus que nécessaire. Plusieurs points régulièrement “mal-traités” dans les livres et dans les médias doivent être relu a la mémoire du présent sinon le croyant musulman serait surement condamné à la subjectivité. Il faut donc a tout prix et le plus vite possible appeler les savants musulmans à se ressourcer par le Coran en redécouvrant les définitions fondamentales de ce texte sacré jusqu'à présent ensevelies sous la poussière des siècles et des traditions.

          De plus, c'est grâce a une réactualisation conforme a son origine que nous n'aurons rien à craindre pour nos certitudes ni à fuir le débat que l’adversité nous impose. Par bonheur la raison en Islam ne s’oppose aucunement à la foi, tout comme la foi ne s’oppose à la raison. De fait, l’une et l’autre se fécondent sans pour autant se mélanger, car si la foi peut épouser la raison, la raison ne peut toutefois pas prouver la foi. Mais bien sur, que dans tout ce décor, la lettre du Coran ne peut aucunement être retouchée et ce en aucune façon.. Si Allah le Dieu des musulmans sait et savait les choses depuis l’Éternité, qu'IL a descendu le coran, il faut bien que ce livre sacré soit de telle sorte qu'il contienne la vérité valable pour tous les temps. Il faut savoir toutefois que l'interprétation du coran n'est pas totalement figée et qu'elle peut évoluer selon les générations et les circonstances. Le Coran est un livre Saint, immuable auquel on ne peut point toucher. Le « réformisme musulman » consiste donc en un retour aux sources, retour au texte même du Coran et a l’âge d’or de l’islam, a la lumière de la modernité.
          A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
          Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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          • #6
            De plus, c'est grâce a une réactualisation conforme a son origine que nous n'aurons rien à craindre pour nos certitudes ni à fuir le débat que l’adversité nous impose.
            Le « réformisme musulman » consiste donc en un retour aux sources, retour au texte même du Coran et a l’âge d’or de l’islam, a la lumière de la modernité.
            Donc les corans qui circulent actuellement sans des faux?Tout ce que tu raconte en citant ce livre est faux.

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            • #7
              la reforme est simple a faire

              ne retenir que les versets mecquois quand le prophete etait disciple de waraqa oncle a khadidja
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                En réalité le Coran en entier est sacré pour tout les musulmans modérés ou autres, il ne comporte en son sein aucune laideur. Bien au contraire tout en lui n'est que Beauté et ce qui le rend encore plus parfait c'est bien sur sa réalité et son pragmatisme. C'est cela qui gênent ses détracteurs, surtout occidentaux. Le pragmatisme dans une religion révélé nécessite une législation qui gèrent même les moments les plus douloureux tels que la guerre etc... Il va de soi qu'une réactualisation sans changement de l'esprit du texte coranique est plus que nécessaire. Plusieurs points régulièrement “mal-traités” dans les livres et dans les médias doivent être relu a la mémoire du présent sinon le croyant musulman serait surement condamné à la subjectivité. Il faut donc a tout prix et le plus vite possible appeler les savants musulmans à se ressourcer par le Coran en redécouvrant les définitions fondamentales de ce texte sacré jusqu'à présent ensevelies sous la poussière des siècles et des traditions.

                De plus, c'est grâce a une réactualisation conforme a son origine que nous n'aurons rien à craindre pour nos certitudes ni à fuir le débat que l’adversité nous impose. Par bonheur la raison en Islam ne s’oppose aucunement à la foi, tout comme la foi ne s’oppose à la raison. De fait, l’une et l’autre se fécondent sans pour autant se mélanger, car si la foi peut épouser la raison, la raison ne peut toutefois pas prouver la foi. Mais bien sur, que dans tout ce décor, la lettre du Coran ne peut aucunement être retouchée et ce en aucune façon.. Si Allah le Dieu des musulmans sait et savait les choses depuis l’Éternité, qu'IL a descendu le coran, il faut bien que ce livre sacré soit de telle sorte qu'il contienne la vérité valable pour tous les temps. Il faut savoir toutefois que l'interprétation du coran n'est pas totalement figée et qu'elle peut évoluer selon les générations et les circonstances. Le Coran est un livre Saint, immuable auquel on ne peut point toucher. Le « réformisme musulman » consiste donc en un retour aux sources, retour au texte même du Coran et a l’âge d’or de l’islam, a la lumière de la modernité.
                L'art d'adapter un texte à toutes les sauces !!.. n'est-ce pas Said ?

                Les mêmes propos qu'en 2015.. (topic de l'évolutiondes espèces) !
                Avec un léger remaniement des phrases

                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...4&postcount=55

                Que devrions-nous sans tes lumières ?.. oeilfermé

                *************


                Pour revenir au sujet.. la question intéressante qui se pose :
                Quand cessera-t-on de nous dicter (avec force et vigueur) ce qu'est l'islam ?

                avoir des individus qui viennent nous dire qu’ils ont su pénétrer « le désir politique » de Dieu, c’est un mensonge manifeste.

                Tout comme ceux qui disent qu’ils ont réussi à scruter la volonté divine et qu’ils sont les seuls à l’avoir comprise pour vouloir l’imposer à leurs semblables. C’est aussi faux.

                N’importe qui est devenu le procurateur de Dieu et le défenseur exclusif de ses droits sur terre.
                Là est la source de nos ennuis spirituels nous dit Ghaleb Bencheikh..
                Ni adversité, ni ch'koupi !.. l'ennemi réel est interne et il se nomme : la laideur humaine.. sans plus !

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                • #9
                  Les mêmes propos qu'en 2015.. (topic de l'évolutiondes espèces) !
                  Cher capo,
                  Vous êtes encore vivant, c'est quand même une bonne nouvelle, vous nous aviez tellement manqué. Non, mon ami, il ne s'agit pas de topic de l'évolutionnisme ou du créationnisme. Je vous ai pourtant signalé que j'ai dans mon micro, absolument tout les textes de moi et des autres, et ce sur absolument tous les sujets. Il n'y a pas un sujet qui effleurerait la tète d'un détracteur de l'Islam, sans que j'ai dans mes dossiers une arme pour l'assommer définitivement. C'est a dire en d'autres termes que c'est peine perdue pour toute personne qui oserait lever le petit doigt contre l'Islam. Les jeux sont fait et rien ne va plus.
                  Quand cessera-t-on de nous dicter (avec force et vigueur) ce qu'est l'islam ?
                  Personne ne vous dicte quoi que ce soit. Vous voudriez tout simplement que tout le monde se taise et vous laisse le champ libre. Cela vous ne l'aurez jamais. Liberté des autres exige..
                  Ni adversité, ni ch'koupi !.. l'ennemi réel est interne et il se nomme : la laideur humaine.. sans plus !
                  Là aussi, la sublime religion a des remèdes pour cette maladie interne. C'est le Soufisme.. Maintenant que chacun pense ce qu'il veut..
                  A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                  Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                  Commentaire


                  • #10
                    mais tu disais que le soufisme est une herisie..
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                    Commentaire


                    • #11
                      mais tu disais que le soufisme est une herisie..
                      Cher SOLAS,
                      Mon ami, le Soufisme reste un concept apparu dès l’aube de l’islam. Il représente une dimension spirituelle, intérieure de la sublime religion. C'est le cheminement spirituel d'un disciple vers l'amour de Dieu sous le contrôle d'un maître et ce dans tous les domaines de la vie.
                      A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                      Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                      Commentaire


                      • #12
                        Said

                        Oui.. vivant et croyant.. el Hamdoullah

                        Là aussi, la sublime religion a des remèdes pour cette maladie interne. C'est le Soufisme
                        Allons, allons.. tu sais bien que le soufisme ne colle pas ;
                        Les êtres humains sérieux se posent de sérieuses questions.. et que l'on sache, le soufisme n'y répond ni de près ni de loin !

                        Il n'y a pas un sujet qui effleurerait la tète d'un détracteur de l'Islam, sans que j'ai dans mes dossiers une arme pour l'assommer définitivement.
                        Il n'y a pas que des détracteurs dans la vie !!
                        Il existe aussi des non-croyants scrupuleusement intéressés par Dieu.. et ce n'est certainement pas ton style qui les assouvirait !

                        A titre d'exemple.. Que dire à un intéressé qui s'interroge sur le fait que le Prophète ait épousé la femme de son fils adoptif ??
                        Vas-y.. ouvre les fichiers de ton pc et fais-nous une démonstration de tes redoutables armes

                        Commentaire


                        • #13
                          pour toi
                          le livre de la creation et de l histoire tome5
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #14
                            Oui.. vivant et croyant.. el Hamdoullah
                            Cher capo,
                            Je vous trouve un peu trop nostalgique dans votre retour. On vous a peut-être beaucoup manqué. C'est bien d'avoir de bons souvenirs. Mais il faut savoir les cacher..
                            Il existe aussi des non-croyants scrupuleusement intéressés par Dieu.. et ce n'est certainement pas ton style qui les assouvirait !
                            Ceux sont surtout les détracteurs qui nous intéressent dans notre combat, sinon pour les personnes sincères dans leurs recherches, elles trouveront Dieu dans leur itinéraires. N'ayez aucune crainte quand la sincérité occupe la pensée. Toute personne sincère se trouvera nécessairement en face de Dieu.. Peu importe sa croyance ou son passé pour quelqu'un en quête de la divinité, du moment qu'il cherche d'un cœur sincère...
                            A titre d'exemple.. Que dire à un intéressé qui s'interroge sur le fait que le Prophète ait épousé la femme de son fils adoptif ??
                            Vous êtes le seul a encore vous poser de telles questions. C'est justement dans votre manière d'agir que se trouvent les vrais signes d’avilissement de la pensée. Actuellement, grâce au net, toutes les pensées humaines se sont agenouillées devant la grandeur du prophète de l'Islam. Il vous est impossible de ne pas comprendre la relation de vénération entre cet esclave et son maître en l'affranchissant et il ne vous reste plus que jeter la confusion pour sauver votre face. La vraie question qui se pose actuellement reste la suivante: "Comment se fait-il que l'homme le plus fort du monde s'est il marié avec une femme qu'un vulgaire esclave affranchi avait rejeté".
                            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                            • #15
                              et c quoi la hikma d avoir deflorer une fille de 8 ou 9 ans

                              juste par curiosite
                              une tournure du genre


                              La vraie question qui se pose actuellement reste la suivante: "Comment se fait-il que l'homme le plus fort du monde s'est il marié avec une femme qu'un vulgaire esclave affranchi avait rejeté".
                              j aimerais connaitre cette hikma
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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