La “mystérieuse” visite du ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem, en Arabie saoudite a ouvert la voie aux spéculations. Tandis que les “interprétations” agitent les esprits, le quotidien panarabe Al-Qods Al Arabi a jeté un pavé dans la mare. Selon lui, cette visite entrait dans le cadre d’un plan entre l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis pour remettre l’ancien président Zine El-Abidine Ben Ali au pouvoir en Tunisie.
En effet, ces deux monarchies du Golfe tenteraient de mettre en place “un programme médiatique, politique et sécuritaire pour convaincre le peuple tunisien de la nécessité d’un éventuel retour de Ben Ali et faire illusion que la situation était bien meilleure à son époque qu'elle ne l'est aujourd'hui”.
Selon ce quotidien, qui cite des sources saoudiennes, ce plan prévoyait “une opération terroriste fictive pour alerter contre le danger des islamistes”. Il a rappelé que l'ascension du mouvement Ennahdha au lendemain du “printemps arabe” ainsi que l’affaire de la compagnie aérienne Emirates auraient ravivé les tensions entre la Tunisie et ces deux pays du Golfe**
En se référant au témoignage de “Mojtahid”, un blogueur très proche des cercles du pouvoir saoudiens, le quotidien a estimé que le ministre de l’Intérieur tunisien serait en train de se soumettre aux pressions de ces pays du Golfe et de suivre les instructions de Ben Ali depuis son exil, “puisqu’il connait mieux les méthodes les plus efficaces pour réprimer les islamistes”
Pire, il a dévoilé que l’Arabie saoudite aurait insisté pour la tenue d’un entretien entre Brahem et Ben Ali en personne pour pouvoir exposer en détails la situation du pays. “C’est pour cette raison que la visite a été plus longue que prévue” a précisé Al-Qods Al Arabi en considérant cette visite comme étant “un stage de formation”.*
Lors de sa visite en Arabie Saoudite, Lotfi Brahem a été reçu par le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud dans son bureau au château Al Yamama à Riadh. À part l’annonce de cette rencontre par l’agence de presse saoudienne, le reste de son programme n'a pas filtré.
Huffpost
En effet, ces deux monarchies du Golfe tenteraient de mettre en place “un programme médiatique, politique et sécuritaire pour convaincre le peuple tunisien de la nécessité d’un éventuel retour de Ben Ali et faire illusion que la situation était bien meilleure à son époque qu'elle ne l'est aujourd'hui”.
Selon ce quotidien, qui cite des sources saoudiennes, ce plan prévoyait “une opération terroriste fictive pour alerter contre le danger des islamistes”. Il a rappelé que l'ascension du mouvement Ennahdha au lendemain du “printemps arabe” ainsi que l’affaire de la compagnie aérienne Emirates auraient ravivé les tensions entre la Tunisie et ces deux pays du Golfe**
En se référant au témoignage de “Mojtahid”, un blogueur très proche des cercles du pouvoir saoudiens, le quotidien a estimé que le ministre de l’Intérieur tunisien serait en train de se soumettre aux pressions de ces pays du Golfe et de suivre les instructions de Ben Ali depuis son exil, “puisqu’il connait mieux les méthodes les plus efficaces pour réprimer les islamistes”
Pire, il a dévoilé que l’Arabie saoudite aurait insisté pour la tenue d’un entretien entre Brahem et Ben Ali en personne pour pouvoir exposer en détails la situation du pays. “C’est pour cette raison que la visite a été plus longue que prévue” a précisé Al-Qods Al Arabi en considérant cette visite comme étant “un stage de formation”.*
Lors de sa visite en Arabie Saoudite, Lotfi Brahem a été reçu par le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud dans son bureau au château Al Yamama à Riadh. À part l’annonce de cette rencontre par l’agence de presse saoudienne, le reste de son programme n'a pas filtré.
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