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Staline a conservé la Russie, il a montré ce qu’elle signifie pour le monde
« Staline a conservé la Russie, il a montré ce qu’elle signifie pour le monde », – L’Archevèque Luc
Que se passe-t-il quand un chef d’état tente de se mettre en travers de la route des forces hégémoniques occidentales ? C’est bien simple, tous les moyens sont mis en œuvre pour l’éliminer. Avant de lui faire une guerre ouverte, il est d’abord diabolisé pour faire accepter cette future guerre à l’opinion.
-Ça commence par des sanctions et des embargos dont on l’accusera des conséquences. Il sera rendu responsable de l’appauvrissement et la misère qui en découleront. S’il y a une famine, le nombre de morts sera gonflé et ce sera la faute de son « régime ».
-Parallèlement à cela, des agitateurs à la solde des puissances hégémoniques sont mobilisés pour profiter des difficultés économiques crées par les embargos pour soulever la population. Ces agitateurs forment la masse de ceux qui seront arrêtés et jetés en prison, et seront considérés par les médias occidentaux comme des dissidents prisonniers politiques. Qu’ils soient libres ou en prison, ils seront des outils précieux pour abattre le dirigeant récalcitrant, qui aura gagné entre temps le titre de dictateur.
-Toute tentative de ramener l’ordre sera considérée comme une répression contre les dissidents ou contre le peuple. Les répressions amèneront très vite les médias à accuser le nouveau dictateur de massacrer ses minorités, tuer son peuple par millions, de réaliser des épurations ethniques ou de commettre un génocide.
-La diabolisation peut atteindre des sommets quand la mayonnaise de départ a bien pris. Les seules limites seront celles de l’imagination. On a vu par exemple Saddam Hussein ordonner à ses soldats de sortir des bébés prématurés des couveuses pour les fracasser contre les murs, ou encore Kadhafi distribuer des tonnes de viagra à son armée pour qu’ils puissent mieux violer les pauvres Libyens sans défense.
Diabolisation, satanisation, hitlérisation, c’est la méthode classique, que nous connaissons bien maintenant, avant le déclenchement de la guerre militaire proprement dite. Staline a subi cette méthode à 100% et de manière prolongée, car il n’a jamais permis le déclenchement de la guerre militaire, ayant réussi à garder à distance les forces hégémoniques. A la lumière de ce que nous savons aujourd’hui, ça vaudrait le coup de revoir tout ce qui nous a été dit sur Staline et de se poser les bonnes questions.
Il y a 65 ans, le 5 mars 1953 mourait le « petit père des peuples », le grand chef d’Etat, Joseph Staline..
« On ne saurait admettre qu’il y ait dans l’état-major de la classe ouvrière des sceptiques, des opportunistes, des capitulards et des traîtres. On ne peut considérer comme un hasard le fait que les trotskistes, les boukhariniens et les nationalistes bourgeois sont devenus des agents des services de renseignement étrangers. C’est de l’intérieur que les forteresses s’enlèvent le plus facilement.»
Ainsi, Staline avait prévu ce qui se passerait en Union Soviétique le jour où un Gorbatchev et un Eltsine entreraient au bureau politique.
A la fin de ce vingtième siècle, l’humanité est retournée en quelque sorte à la case de départ, aux années 1900- 1914, lorsque les puissances impérialistes pensaient pouvoir régler entre elles le sort du monde. Dans les années à venir, à mesure que le caractère criminel, barbare et inhumain de l’impérialisme se révélera de plus en plus nettement, les nouvelles générations qui n’ont pas connu Staline seront amenées à lui rendre hommage. Elles souscriront aux paroles de Mao Zedong qui, le 21 décembre 1939, dans les maquis lointains de cette immense Chine, fêtait le soixantième anniversaire de Staline:
«Fêter Staline, c’est prendre parti pour lui, pour son œuvre, pour la victoire du socialisme, pour la voie qu’il indique à l’humanité, c’est se déclarer pour lui comme pour un très cher ami. Car l’immense majorité de l’humanité vit aujourd’hui dans les souffrances, et elle ne peut s’en affranchir qu’en suivant la voie indiquée par Staline et avec son aide. »
Ludo Martens
réseau international 06 mars 2018
Que se passe-t-il quand un chef d’état tente de se mettre en travers de la route des forces hégémoniques occidentales ? C’est bien simple, tous les moyens sont mis en œuvre pour l’éliminer. Avant de lui faire une guerre ouverte, il est d’abord diabolisé pour faire accepter cette future guerre à l’opinion.
-Ça commence par des sanctions et des embargos dont on l’accusera des conséquences. Il sera rendu responsable de l’appauvrissement et la misère qui en découleront. S’il y a une famine, le nombre de morts sera gonflé et ce sera la faute de son « régime ».
-Parallèlement à cela, des agitateurs à la solde des puissances hégémoniques sont mobilisés pour profiter des difficultés économiques crées par les embargos pour soulever la population. Ces agitateurs forment la masse de ceux qui seront arrêtés et jetés en prison, et seront considérés par les médias occidentaux comme des dissidents prisonniers politiques. Qu’ils soient libres ou en prison, ils seront des outils précieux pour abattre le dirigeant récalcitrant, qui aura gagné entre temps le titre de dictateur.
-Toute tentative de ramener l’ordre sera considérée comme une répression contre les dissidents ou contre le peuple. Les répressions amèneront très vite les médias à accuser le nouveau dictateur de massacrer ses minorités, tuer son peuple par millions, de réaliser des épurations ethniques ou de commettre un génocide.
-La diabolisation peut atteindre des sommets quand la mayonnaise de départ a bien pris. Les seules limites seront celles de l’imagination. On a vu par exemple Saddam Hussein ordonner à ses soldats de sortir des bébés prématurés des couveuses pour les fracasser contre les murs, ou encore Kadhafi distribuer des tonnes de viagra à son armée pour qu’ils puissent mieux violer les pauvres Libyens sans défense.
Diabolisation, satanisation, hitlérisation, c’est la méthode classique, que nous connaissons bien maintenant, avant le déclenchement de la guerre militaire proprement dite. Staline a subi cette méthode à 100% et de manière prolongée, car il n’a jamais permis le déclenchement de la guerre militaire, ayant réussi à garder à distance les forces hégémoniques. A la lumière de ce que nous savons aujourd’hui, ça vaudrait le coup de revoir tout ce qui nous a été dit sur Staline et de se poser les bonnes questions.
Il y a 65 ans, le 5 mars 1953 mourait le « petit père des peuples », le grand chef d’Etat, Joseph Staline..
« On ne saurait admettre qu’il y ait dans l’état-major de la classe ouvrière des sceptiques, des opportunistes, des capitulards et des traîtres. On ne peut considérer comme un hasard le fait que les trotskistes, les boukhariniens et les nationalistes bourgeois sont devenus des agents des services de renseignement étrangers. C’est de l’intérieur que les forteresses s’enlèvent le plus facilement.»
Ainsi, Staline avait prévu ce qui se passerait en Union Soviétique le jour où un Gorbatchev et un Eltsine entreraient au bureau politique.
A la fin de ce vingtième siècle, l’humanité est retournée en quelque sorte à la case de départ, aux années 1900- 1914, lorsque les puissances impérialistes pensaient pouvoir régler entre elles le sort du monde. Dans les années à venir, à mesure que le caractère criminel, barbare et inhumain de l’impérialisme se révélera de plus en plus nettement, les nouvelles générations qui n’ont pas connu Staline seront amenées à lui rendre hommage. Elles souscriront aux paroles de Mao Zedong qui, le 21 décembre 1939, dans les maquis lointains de cette immense Chine, fêtait le soixantième anniversaire de Staline:
«Fêter Staline, c’est prendre parti pour lui, pour son œuvre, pour la victoire du socialisme, pour la voie qu’il indique à l’humanité, c’est se déclarer pour lui comme pour un très cher ami. Car l’immense majorité de l’humanité vit aujourd’hui dans les souffrances, et elle ne peut s’en affranchir qu’en suivant la voie indiquée par Staline et avec son aide. »
Ludo Martens
réseau international 06 mars 2018
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