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MAROC,La filière des fruits rouges génère un chiffre d'affaires de 3 MMDH

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  • MAROC,La filière des fruits rouges génère un chiffre d'affaires de 3 MMDH

    Le périmètre du bassin du Loukkos s'accapare 80% de la production nationale de la filière des petits fruits rouges, qui comprend les cultures de la fraise, de la framboise et la myrtille. Les chiffres d'une filière d'avenir au Maroc.



    Selon les données d'un rapport de la direction régionale de l'agriculture de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la filière des petits fruits rouges a connu une croissance considérable depuis son introduction dans le périmètre du Loukkos.

    Cette croissance a été favorisée par la proximité géographique avec l’Europe, les conditions pédoclimatiques propices, la disponibilité des ressources hydriques, la main-d’œuvre qualifiée, la maitrise des techniques de production et la délocalisation de la production de certaines entreprises européennes vers le Maroc, outre les incitations accordées par l’Etat à l’investissement.

    Sur le plan socio-économique, la filière des fruits rouges génère un chiffre d'affaires estimatif de 3 milliards de DH et plus de 6 millions de journées de travail par an, soit 23% de l'emploi agricole au niveau de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, note le rapport.

    La culture des fraises représente 48% des journées de travail, contre 32% pour les myrtilles et 20% pour les framboises. De plus, cette filière a fait preuve d'un fort dynamisme à l’export, avec un volume de 65% de la production totale des fraises, 90% des framboises et 95% des myrtilles, fait savoir la même source.

    Les marchés d'exportation comptent au total 30 pays destinataires: 16 pays de l’Union Européenne, les pays du Golfe, l'Australie, l’Afrique du Nord et l’Amérique Latine.

    La majorité des objectifs fixés dans le cadre du contrat programme proposé pour les années 2014-2020 ont été atteints, avec une superficie dédiée à la culture des petits fruits rouges au niveau de la zone du Loukkos, qui compte une vingtaine d’unités de conditionnement et de surgélation, atteignant 4.656 ha et une production globale dépassant les 134.000 tonnes.

    La Fédération interprofessionnelle des petits fruits rouges est née récemment pour servir le développement et la promotion de la filière au Maroc afin d’assurer la défense des intérêts professionnels communs de ses membres.

    Medias24
    Dernière modification par haddou, 08 mars 2018, 10h44. Motif: MAROC,La filière des fruits rouges génère un chiffre d'affaires de 3 MMDH

  • #2
    Petits fruits rouges: L’imbattable moteur à l’export
    3 milliards de DH de chiffre d’affaires dont 90% sur les marchés extérieurs
    La valorisation touche toute la chaîne de valeur
    Le périmètre du Loukkos concentre les 4/5e de la production




    L’essentiel des objectifs fixés par le contrat-programme 2014-2020 ont été atteints.
    Pour les cultures d’introduction récente, la dynamique est sur une bonne trajectoire


    Des petits fruits qui rapportent gros.
    La filière des fruits rouges se révèle hautement rentable dès lors que les conditions favorables sont réunies.
    Et c’est le cas dans le périmètre du Loukkos.
    La zone concentre en effet, les 4/5e de la production nationale de la fraise, la framboise et la myrtille.
    Des cultures qui affichent une croissance à la fois rapide et soutenue sur la dernière décennie.
    Elles génèrent aujourd’hui un chiffre d’affaires avoisinant les 3 milliards de DH et assurent plus de 6 millions de journées de travail durant 9 mois au niveau des exploitations agricoles et des stations de conditionnement.
    Et l’essentiel de la production est destiné à l’export.

    La zone du Loukkos compte une vingtaine d’unités de conditionnement et de surgélation installées pour la majorité par des investisseurs délocalisés.
    Le périmètre du Loukkos dispose en effet de plusieurs atouts qui expliquent la dynamique.
    D’abord, la ressource hydrique ne fait pas défaut.
    La proximité des marchés européens a ensuite favorisé l’installation de producteurs et exportateurs européens, notamment espagnols.
    Le tout, stimulé également par les incitations à l’investissement contenues dans la stratégie agricole.
    Au niveau de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, la filière des petits fruits rouges génère 23% de l’emploi agricole.

    Quant à l’export, elle fait preuve d’un dynamisme sans commune mesure avec les autres cultures.
    Le volume exporté représente 65% de la production totale des fraises, 90% des framboises et 95% des myrtilles.
    De plus, ses marchés sont beaucoup plus diversifiés par rapport aux agrumes et primeurs. «Pas moins de 30 débouchés sont destinataires», précise la Direction régionale de l’agriculture.
    Ces marchés se répartissent entre l’Union européenne, les pays du Golfe, l’Australie et l’Amérique latine.

    Par culture, le fraisier prédomine.
    C’est la première culture introduite dans le périmètre avec l’aménagement des secteurs irrigués de Drader, rive droite en 1978 et R’mel en 1980.
    Elle couvre actuellement une superficie de 2.400 ha avec une production de plus de 10.800 tonnes.
    Elle réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 1 milliard de DH, 90% à l’export en frais et en surgelé.
    Le fraisier contribue aussi à la création de 3 millions de journées de travail, soit 25.000 emplois par campagne.
    Avec les incitations du plan Maroc Vert, visant en particulier la diversification de la filière, les cultures des myrtilles et des framboises ont été introduites entre 2005 et 2008 dans le périmètre du Loukkos.
    Depuis, elles sont en extension remarquable.

    En ce qui concerne les framboises, la superficie a enregistré une forte croissance passant de 30 à plus de 840 ha actuellement. Parallèlement, la production a atteint 9.240 tonnes dont 90% sont exportés. Cette dynamique est le fait tout particulièrement des grandes exploitations et des investisseurs étrangers et marocains qui disposent de moyens logistiques appropriés.
    Ceci, aussi bien au niveau de la production agricole que de la valorisation et de l’export.
    Le myrtillier a démarré en 2008 avec 150 ha et occupe actuellement une superficie de 1.400 ha, soit 30% des cultures de fruits rouges dans le périmètre du Loukkos.

    Malgré un coût d’investissement relativement élevé, la myrtille est un marché fructueux avec un prix de vente moyen de 70 DH/kg.
    La quasi-totalité de la production est destinée à l’export vers l’Europe et l’Amérique du Nord.
    La part d’exportation de cette culture est de 95%.
    La myrtille est exigeante en eau: 15 à 20 m3/ha/jour et des pics pouvant aller jusqu’à 80 m3/ha/jour en été.
    Le dernier de la gamme de la filière est le mûrier dont l’introduction dans le périmètre remonte à l’année 2017.
    Il est actuellement mené sur 16 ha.
    Organisation

    La filière des petits fruits rouges vient de se doter récemment de sa Fédération interprofessionnelle. Celle-ci regroupe deux collèges d’opérateurs composés des associations professionnelles existant.
    Le collège production agricole: L’Association marocaine des producteurs des fruits rouges (AMPFR) et le collège valorisation constitué de l’Association marocaine des conditionneurs et exportateurs des fruits rouges (AMCEFR).
    Le Maroc, futur eldorado pour la production des fruits rouges ?

    Le géant américain des fruits rouges Driscoll’s cherche à accélérer son développement au Maroc.
    En effet, le premier producteur de fraises au monde est en pleine campagne de séduction auprès des agriculteurs marocains, notamment dans la région du Gharb et de Moulay Bousselham, afin d’étendre son modèle de partenariats sous licence qui a fait sa force à l’échelle internationale en lui assurant un développement très rapide non seulement dans son berceau de l’oncle Sam mais également en Europe, en Afrique du Sud, en Australie et en Chine. D’ailleurs, la filiale marocaine Driscoll’s du Maroc qui emploie actuellement une cinquantaine de salariés est en plein renforcement des effectifs afin d’accompagner la politique de développement volontariste au Maroc.



    Commentaire


    • #3
      Les fortes rafales de vent on saccagé des serres ce qui a provoqué une fixation les tarifs ,les fraises par exemple n'ont pas vu leur prix baisser depuis deux semaines(10 dh le kilo).

      Commentaire


      • #4
        toute la production est destinée à l'export, le marché local n'est pas demandeur ?!

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