Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Révélations sur l'espionnage effectué par les Mossos et ses extensions au Maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Révélations sur l'espionnage effectué par les Mossos et ses extensions au Maroc

    Révélations sur l'espionnage effectué par les Mossos et ses extensions au Maroc


    Des documents sauvés in extremis révèlent l'espionnage mis en place par les Mossos d'Esquadra en Catalogne. Les ramifications s'étendraient même jusqu'au Maroc. l

    Ils ont été sauvés in extremis. Les documents sur lesquels la police espagnole a mis la main, le 26 octobre 2017, attestent que les Mossos catalans espionnaient bel et bien plusieurs personnalités en Espagne, rapporte ce mercredi le site de SER. Ils allaient être brulés un jour avant l’entrée en vigueur de l’article 155, qui a suspendu le statut d’autonomie de la communauté de Catalogne.

    Parmi les personnes mises sous surveillance, selon les documents, on retrouve des noms comme Jorge Fernández Díaz, ex-ministre de l’intérieur, Alicia Sánchez Camachon, présidente Parti Populaire (PP) en Catalogne ou encore Jorge Moragas Sánchez, actuel chef du cabinet du président du gouvernement, Mariano Rajoy.

    Un document concernant un mariage au Maroc

    Parmi ces documents consultés par la chaîne espagnole SER, l’un fait allusion au mariage d’un proche du Palais royal. Une cérémonie à laquelle plusieurs personnalités politiques espagnoles ont répondu présentes, dont certaines surveillées par les Mossos. Sur la note, qui daterait du mois d’août 2015, est ainsi écrit : «Des politiques catalans et espagnols étaient présents lors d’un mariage au Maroc, celui du fils d’une personne de confiance proche du roi Mohammed VI.»

    Les concernés sont Jorge Moragas Sanchez, Angel Villafranca, délégué du procureur chargé des affaires de lutte anti-drogue à la Cour provinciale de Tarragone, Sebastià Mercadé, qui est étroitement lié au PP, ainsi que María José Elices Marcos, ex-sénatrice et socialiste.

    La note poursuit en indiquant que le délégué du procureur à la lutte anti-drogue de l’époque avait des reproches à faire à la personne de confiance de Moragas : «Vous nous avez envoyé par écrit des directives très brutales et politisées.»

    SER explique que ces directives ont été données «au moment où le gouvernement catalan voulait décréter une DUI (déclaration unilatérale d’Independence)», à travers laquelle «les procureurs seraient en droit d’engager des procédures contre les membres du gouvernement et exigeraient des détentions provisoires».

    La note affirme que les personnes visées à ce moment-là par cette instruction sont «l’actuel président de la Generalitat, Oriol Junqueras, Antoni Baños, M. Rául Romeva et les conseillers du gouvernement de la Generalitat».

    Ya........
    Droite des Valeurs
    Gauche du Travail
    Centre "Intérêt de Mon Pays"
Chargement...
X