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    Le Maroc proposera son offre pour l’automobile début mars. Le marché espagnol particulièrement visé.

    Des locaux prêts à l’emploi et un institut de formation pour attirer les entreprises de l’aéronautique.

    Offshoring : bientôt des sites à Tanger, Marrakech et Rabat.

    Un peu plus d’un an après avoir dévoilé le plan «Emergence», le gouvernement, à travers le ministère de l’industrie, met les bouchées doubles pour augmenter l’offre du Maroc en matière de possibilités d’investissement dans l’offshoring et faire démarrer les chantiers concernant les autres secteurs du plan - qui en compte sept - que sont l’automobile et l’aéronautique. Ainsi, après le lancement, en novembre 2006, de CasaShore Park, qui nécessitera une enveloppe de 1,7 milliard de dirhams, le ministère poursuit aujourd’hui la réalisation des autres volets de son offre offshoring.

    Les études sont en effet en cours pour les sites de Tanger, de Marrakech, de Fès et de Rabat. Pour le premier, un terrain de 24 hectares a été identifié, et pour celui de Marrakech, les négociations sont en cours. Les discussions sont également en cours pour la recherche du partenaire aménageur. «Nous ne savons pas si, pour ce projet-là, ce sera ou non la CDG, et ceci pour une simple raison de timing. Car il s’agit de savoir si la CDG aura la capacité de mener tous les projets. Dans tous les cas, pour l’heure, nous ne sommes pas dans une logique d’approche exclusive et les discussions pour la recherche d’un partenaire sont en cours», indique Salah Eddine Mezouar.

    Automobile : le Maroc veut se positionner sur 28 sites d’assemblage
    Outre l’offre offshoring, la concrétisation du plan «Emergence» avance également dans les autres métiers identifiés par McKinsey, notamment l’automobile, l’électronique et l’aéronautique.
    Concernant l’automobile, le ministère s’attaque aux actions de promotion dans divers pays et en premier lieu l’Espagne, précisément le Pays-Basque dont l’association des constructeurs automobiles prévoit l’ouverture d’un bureau au Maroc. Par ailleurs, le ministre de l’industrie se rendra, le 23 mars prochain, en Catalogne et à Saragosse. Deux régions où se concentrent 30% de l’industrie automobile espagnole. Des contacts avec des équipementiers de la place sont prévus et permettront de décliner l’offre marocaine. Rappelons que le rapport de McKinsey avait retenu que le Maroc pouvait se positionner sur 300 des 3 000 pièces qui composent une voiture. A l’instar de ce qui a été fait pour l’offshoring, le Maroc rendra publique une offre globale pour l’automobile qui, selon le ministère de l’industrie et du commerce, sera finalisée au mois de mars.

    Par ailleurs, des contacts sont en cours avec Renault en vue d’élargir l’offre marocaine. Et pour cela, deux actions prioritaires sont menées au niveau de la plasturgie et de l’emboutissage. Le développement de l’offre marocaine permettra d’atteindre une intégration de 40% et d’avoir une force de frappe au niveau de l’exportation. «Cela permettra de nous positionner sur 28 sites d’assemblage qui sont à 1 ou 3 jours du Maroc [par voie maritime] et qui réalisent 6,7 millions de véhicules par an. Sans compter les opportunités sur le marché américain», souligne Salah Eddine Mezouar. Ces opportunités permettront la réalisation, selon les conclusions de McKinsey, d’un chiffre d’affaires additionnel de 7 milliards de DH à l’horizon 2013 et la création d’environ 40 000 emplois.

    Pour rendre l’offre automobile visible, deux sites pouvant potentiellement abriter la future cité de l’automobile - baptisée «Automotive City» - ont été identifiés dans la région de Tanger. Il s’agit de la zone franche de Tanger et de Meloussa. Parallèlement, d’autres sites seront développés, notamment la zone franche de Nador et la région de Nouasseur-Berrechid où plusieurs fabricants de composants sont déjà implantés.

    L’industrie aéronautique, autre métier stratégique retenu par le cabinet McKinsey, aura également sa propre cité. L’Office national des aéroports (ONDA) planche actuellement sur l’extension du pôle aéronautique existant dans la région de Nouasseur, à proximité de l’aéroport Mohammed V. Un site sur lequel sont déjà implantées environ une trentaine d’entreprises dont Piston, Safran, Dion, EADS, etc. Aujourd’hui, deux actions prioritaires sont menées, notamment au niveau de la formation et de l’aménagement. Premièrement, pour ce qui est de la formation, une dizaine de métiers ont été listés en collaboration avec des organismes spécialisés. Les programmes de formation seront affinés par l’OFPPT ou par la RAM. La création d’un Institut des métiers aéronautiques est aussi à l’ordre du jour et il permettra la formation de 300 lauréats par an.

    Deuxièmement, et c’est une grande nouveauté, les pouvoirs publics prévoient la proposition de locaux prêts à l’emploi qui répondront aux besoins urgents des entreprises désirant s’installer rapidement. Les discussions avec des aménageurs développeurs sont en cours pour la réalisation de ces locaux qui seront octroyés en leasing, en loyer ou vendus. Mais, au ministère de l’industrie, on reste conscient que la concrétisation de tout ce programme ne pourra se faire sans un partenariat stratégique avec les grands avionneurs comme Boeing et Airbus qui, faut-il le rappeler, disposent déjà de plusieurs sous-traitants au Maroc. Les entreprises aéronautiques existantes emploient quelque 2 200 personnes et génèrent un chiffre d’affaires de 600 MDH. Des chiffres qui seront, grâce au plan «Emergence», améliorés et atteindront 12 000 emplois et 3 à 4 milliards de dirhams de chiffre d’affaires. De plus, précise le ministre de l’industrie, le potentiel est important dans le secteur de l’aéronautique qui a enregistré, en 2005-2006, 25 projets d’investissement dont 60% ont été concrétisés.

    Créer des pôles régionaux de compétitivité...
    Troisième secteur appelé à connaître rapidement des changements, l’industrie électronique. Comme pour l’aéronautique, il y a également pour ce secteur une contrainte de formation pointue. Le Maroc devant se positionner sur les créneaux de l’électronique embarquée (pour l’automobile et l’aviation) et de l’électronique spécialisée (pour les appareillages médicaux), l’accent est mis sur la formation. Un plan de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés est aujourd’hui initié pour répondre aux besoins des opérateurs. L’étude de McKinsey cible près de 5 000 investisseurs potentiels dans ce secteur à qui le Maroc proposera un site industriel baptisé «Electronic City». Un site de 6 hectares est déjà identifié au niveau de Rabat Technopolis, auquel s’en ajoutera un deuxième, basé à Ifrane, dans le cadre d’un partenariat avec l’université Al Akhawayn. Dans les deux cas, l’offre consistera en locaux prêts à l’emploi et prestations de services communs.

    Parallèlement à ces chantiers initialement retenus par le plan « Emergence », ce dernier a suscité l’intérêt de plusieurs régions qui ont formulé elles aussi le souhait d’implanter des sites dédiés. Ce qui a appelé au développement de projets régionaux qui permettront, précise Salah Eddine Mezouar, de «sortir du cadre général du plan “Emergence” et d’engager des chantiers de développement.»
    Et c’est dans ce cadre que seront développés, durant la période 2007-2012, «les programmes régionaux intégrés» qui devront constituer, estime le ministre de l’industrie, des pôles de compétitivité. Au final, un double impact : valoriser les capacités d’une région, d’une part, et, d’autre part, permettre à la région de s’ouvrir vers les marchés internationaux. Une action de première nécessité car, comme le précise le ministère de l’industrie et de la mise à niveau de l’économie, la croissance et le développement passent inévitablement par la capacité de pénétrer les marchés étrangers. Ces programmes régionaux permettront de capitaliser sur les secteurs exportateurs classiques du pays comme l’agroalimentaire, les produits de la mer sans oublier, bien sûr, l’industrie textile.

    Dans le Sud, l’accent est mis, en outre, sur la valorisation des produits de la mer notamment par la mise en place de hubs de transformation de ces produits. C’est dans cette perspective que le ministre de l’industrie doit se rendre incessamment dans la ville de Dakhla où des travaux de ciblage sont en cours en concertation avec l’agence du Sud ainsi que les autorités locales. L’apport de l’Etat consistera à agir sur les multiples facteurs de compétitivité notamment la formation, les locaux prêts à l’emploi et la fiscalité (IR).

    Les chantiers du plan «Emergence» sont donc bien avancés, mais une question reste posée : n’est-il pas nécessaire de créer une entité qui assurera le suivi du plan? Certes, l’idée de constituer une agence chargée de l’accompagnement du plan «Emergence» est retenue par les experts, dans la mesure où une telle structure permettra d’être efficace et d’assurer la continuité de la mise en œuvre, indépendamment des changements de gouvernement. Mais la décision reviendra finalement à la Primature, dont devra dépendre ladite agence.

    Lancé en 2005, le plan «Emergence» a impacté, selon le ministre de l’industrie et de la mise à niveau de l’économie, les performances du secteur industriel.
    Le fait marquant est l’évolution de la part de l’industrie dans le PIB. Celle-ci est passée de 16,7% en 2004 à 19,6% en 2005. Les plus fortes évolutions ont été enregistrées dans les filières agroalimentaire, chimique et parachimique.

    La valeur ajoutée a également enregistré une évolution de l’ordre de 18%. De son côté, l’investissement industriel a connu la même tendance puisqu’il a progressé de 12% en 2005.
    Partant de ces statistiques, le ministère de l’industrie estime que la dynamique du plan «Emergence» sera davantage ressentie au niveau des résultats du secteur industriel au titre de l’année 2006 qui seront annoncés en juin prochain. L’amélioration est d’ailleurs annoncée par le secteur du textile dont les exportations ont, au cours de 2006, dépassé les 30 millions de dirhams.

    Des invités de dernière minute...

    Certaines régions, bien que non retenues dans le plan initial, se sont invitées à la dynamique «Emergence» et ont même dansé plus vite que la musique. C’est le cas de Kénitra, Fès, Meknès, Souss-Massa Draâ, Chaouia-Ouardigha (El Jadida, Settat et régions), et même Berkane. Kénitra et Berkane, connues pour être des régions agricoles, ambitionnent, par exemple, de devenir de grands agro-centres. Fès-Boulemane et Chaouia-Ouardigha sont très avancées dans l’élaboration de leurs plans de développement industriel. Et même la région de Skhirate-Bouznika, qui compte aujourd’hui deux gros investissements dans le textile (Legler et Fruit of the Loom), ambitionne de se faire une réputation dans le secteur. Décidément, «Emergence» a stimulé les appétits.

    http://www.lavieeco.com/Economie/eme...tent-en-marche

  • #2
    Mezouar est un patron d'entreprise exportatrice

    c'est l'efficacité a plein temps
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Mezouar est un patron d'entreprise exportatrice

      c'est l'efficacité a plein temps
      Mezouar est Jettou sont des hommes d'affaire Jettou c'est le berbére Soussi de la chaussure en cuir. C'est des hommes qui maitrisse l'économie il savent ce qu'il font même si il n'ont pas toutes les libertés !!!!!!

      Moi je suis contre un prochain gouvernement politique au Maroc je préfère largement un gouvernement technocratique comme celui-là pas d'amis politiques pas d'alliance, car dans les gouvernement politique il passent leur temps à se tendre des piéges les uns aux autres.

      Le programme de Mezouar commence à donner ses fruits, dans l'automobile et l'aéronautique.

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