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Qui se souvient de Myriam Ben ?

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  • Qui se souvient de Myriam Ben ?

    Portrait d’une femme algérienne combattante : Marylise Benhaim

    Romancière, poétesse, institutrice, militante communiste et anti-colonialiste algérienne., sa mort le 19 novembre 2001 est passée presque inaperçue et n’a jamais été commémorée comme cela devrait être.

    Marylise Benhaim, est née en Algérie, plus précisément à El Mouradia (ex- La Redoute), le 10 octobre 1928 Elle est issue de cette communauté algérienne judaïsée depuis les temps reculés de l’histoire de notre pays et du Maghreb

    Après le déclenchement de la révolution, Myriam Ben qui était alors institutrice près de Aïn Defla, fut versée dans les CDL (Combattants de la révolution) organisation armée créée en juin 1955 par le Parti communiste algérien.

    Parmi les missions dont elle avait été chargée et qu’elle avait courageusement accomplies, nous citerons le transport dans sa voiture d’une partie des armes détournées par l’aspirant Henri Maillot, le transfert de Maurice Laban au maquis de Chlef, les liaisons qu’elle assurait entre le groupe de Chlef et la direction CDL à Alger, celles entre elle et un capitaine de l’ALN dans la région de Aïn Defla. Militante dans la clandestinité après avoir abandonné son poste d’institutrice, elle a pu effectivement échapper aux autorités coloniales et fut condamnée, par contumace, à 20 ans de prison.. A l’indépendance, Marylise reprit son métier d’enseignante et fut nommée inspectrice dans les années 60-70, profession qu’elle exerça jusqu’à sa retraite. Marylise habitait une petite maison dans la ville de Boumerdès où elle consacra son temps à l’écriture et à la peinture sous le nom de Myriam Ben. Tombée malade, elle partit se soigner à Paris chez sa mère adoptive, Gilberte Lenoir, professeur de mathématiques, morte centenaire, qui fut une éminente dirigeante dans la résistance française contre l’occupant hitlérien dans les années 40. A Alger, Myriam Ben rendit un vibrant hommage poétique à la résistance palestinienne et fut saluée à une occasion par l’OLP.

    Myriam Ben est morte en exil. Malgré ses problèmes de santé, elle a continué à peindre et à écrire. Elle a notamment publié Leila, poèmes scéniques et une pièce de théâtre intitulée "Les Enfants du mendiant" aux éditions l’Harmattan. Son dernier ouvrage paru aux éditions l’Harmattan est un recueil de poèmes intitulé "Le soleil assassiné". L’un des poèmes est dédié à Louisette Ighilahriz. Que son âme repose en paix.

    A.Rebah

    raina mercredi, 7 mars 2018

  • #2
    Hommage à la mémoire de cette moudjahida. Les martyrs ne meurent jamais.

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