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VIDÉO. Immersion à l'intérieur d'une ruche de 40 000 abeilles !

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  • VIDÉO. Immersion à l'intérieur d'une ruche de 40 000 abeilles !

    Deux apiculteurs des Hautes-Alpes ont embarqué au Salon de l'agriculture une ruche géante et ses milliers d'insectes… Gare aux piqûres !

    Augustin Frecon lui a « tourné le cou ». L'abeille s'était glissée dans son pantalon, par la chaussure, quand il a quitté l'immense ruche installée au milieu du pavillon des régions du Salon de l'agriculture. Elle virevoltait, s'affolait, piquait.
    Il a dû la tuer. Il n'a que 25 ans mais ne compte plus ces centaines de fois où ces insectes ont planté leur dard dans sa peau. « Au début ça fait mal, mais on s'habitue même si ce n'est jamais plaisant », raconte-t-il. Si bien qu'il y va désormais mains nues...
    Des Hautes-Alpes, Augustin est monté avec Christophe Zana, son collègue apiculteur de 38 ans, pour la grand-messe de l'agriculture à Paris. Dans leur remorque, ils ont embarqué « l'api-mobile », une immense structure de deux mètres par trois, vitrée, dans laquelle se pose une ruche.

    Au milieu, les abeilles dansent par milliers. « On ne les a pas comptées une par une, mais il y en a entre 40 000 et 50 000 au moins ! » explique Christophe qui se réjouit de pouvoir expliquer aux badauds, à commencer par les enfants de la porte de Versailles, les nombreuses techniques de son artisanat : la récolte, le marquage d'une reine, le rôle des ouvrières ou encore les différents goûts du miel selon les fleurs butinées par les insectes.

    « Aucun danger »

    « Il n'y a aucun danger », balaie du revers de la main Christophe. D'ailleurs, il aime chanter devant ses abeilles. Des chansons françaises, beaucoup de Brassens. « Ça les calme ». Non, le danger se trouve plutôt dans l'avenir de l'apiculture. Aujourd'hui propriétaire de près de 150 ruches, la vocation lui est venue de son père, apiculteur, et aussi des autres artisans de son département.
    « Après des études et un boulot qui ne m'ont pas plu, je suis revenu dans les Alpes.

    C'est la nature, les grands espaces, les fleurs. C'est comme ça que je suis tombé dans le miel. » Sa production se compte désormais en tonnes mais le climat changeant, les néonicotinoïdes et au pesticide menacent les abeilles et l'inquiètent : « Le prix des essaims a plus que doublé en dix ans, parce qu'elles se font plus rares.

    S'il n'y a plus d'abeilles, cela voudra dire qu'il n'y aura plus de fleurs à butiner. Et donc d'apiculteurs. »

    PAR FLORISE VAUBIEN ET OLIVIER PÉROU

    Le Point.fr
    Dernière modification par katiaret, 09 mars 2018, 20h55.
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