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Comment Hitler est-il mort ? Un livre lève le voile

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  • Comment Hitler est-il mort ? Un livre lève le voile

    Hitler s’est-il bien donné la mort dans son bunker de Berlin ? C’est la question à laquelle deux journalistes ont tenté de répondre dans un livre paru cette semaine.
    C’est un livre qui pourrait mettre fin à 70 ans de spéculations. Le 30 avril 1945, jour de la mort d’Adolf Hitler, reste une date empreinte de mystère qui a fait prospérer des hypothèses historiques, voire fantaisistes, sur les conditions exactes de la disparition du Führer.

    Les auteurs de “La mort d’Hitler – Dans les dossiers secrets du KGB” (Fayard), les journalistes Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina, ont exceptionnellement pu accéder aux archives du KGB, dans lesquelles reposaient, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les restes du dictateur nazi.

    Hitler s’est-il donné la mort ?
    Hitler s’est-il bien donné la mort dans son bunker de Berlin ? Comment ? Et sa dépouille et celle d’Eva Braun ont-elles été incendiées ? Cette version officielle de la fin du leader nazi n’avaient jamais été confrontée à la vérification scientifique, les Russes s’étant emparés des résidus humains.

    En l’occurrence, des dents et des fragments osseux de mâchoire et de crâne, présentés par Moscou comme appartenant au chancelier allemand. Des “reliques” historiques gardées secrètes par les Russes pour des “raisons politiques”, nous disent les auteurs de ce livre dont l’Obs publie les bonnes feuilles cette semaine :

    “S’il est si difficile d’obtenir le droit de l’observer, ce n’est pas parce que les Russes craignent de l’abîmer ou d’altérer sa conservation. (…) Personne ne doit plus l’examiner et remettre en question son authenticité. Ce crâne est celui d’Hitler. Plus de conditionnel. Du moins pour les Russes.”
    En observant le crâne, le médecin légiste et anthropologue français Philippe Charier, qui accompagne les deux journalistes sur place, certifie que l’orifice sur le sommet de fragment est “un impact de balle”. Qui plus est “le tir a eu lieu sur un os frais et humide”.

    “La balle a été tirée soit de son vivant soit peu de temps après sa mort.
    Des traces noires sont également distinguables. “Des résidus d’enfouissement” selon le scientifique, mais pas seulement : “On peut également distinguer des traces de carbonisation. Celles-ci prouvent qu’il a subi une exposition thermique prolongée. Cette personne a été brûlée à très haute température.”

    Il s’agirait donc de la combustion du corps du dictateur à l’aide de “près de 200 litres d’essence”, précisent les auteurs. La piste de la mort par arme à feu semble se confirmer. Mais s’est-il tiré une balle dans la bouche ?

    “Pour les dents, je sais. Elles sont bien celles d’Hitler”
    Cette fois c’est la dentition très singulière du Führer (Hitler portait des prothèses dentaires) qui va parler, en laissant un peu de tartre sur les gants du médecin examinateur. Une fois celui-ci examiné, Philippe Charier est formel, le dictateur “ne s’est pas tiré une balle dans la bouche”. Preuve en est, l’absence de métaux dans le tartre :

    “L’étude chimique de la surface du tartre dentaire nous a permis de rechercher des traces de métaux qu’on retrouve quand il y a eu un tir d’une arme à feu dans la bouche. (…) Mais nous n’avons rien trouvé.”
    Bien que Staline a toujours laissé plané le doute sur une éventuelle fuite à l’étranger, ces observations viennent attester le témoignage du valet du dictateur. Heinz Linge avait alors découvert les cadavres d’Hitler et d’Eva Braun et a toujours affirmé qu’il s’agissait bien d’un suicide par arme à feu sur la tempe :

    “Quand je suis entré, sur ma gauche, j’ai vu Hitler. Il était dans le coin droit du canapé… Hitler avait la tête légèrement inclinée vers l’avant. Sur sa tempe droite, il y avait un trou de la taille d’une pièce de dix centimes.”

    M6 INFO
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