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« L’Angleterre me tue », raconte une mère de famille algérienne

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  • « L’Angleterre me tue », raconte une mère de famille algérienne

    Radhia Mohammed El Hadj, 39 ans, a quitté l’Algérie il y a 5 ans pour échapper à un mariage arrangé et aux menaces de mort de son frère.

    Alors que l’examen de son dossier de demandeuse d’asile au Royaume-Uni est en cours, elle raconte au tabloïd The Sun que son quotidien se révèle finalement pire que sa vie passée.

    Radhia partage avec Anaïs – sa petite fille âgée de 4 ans atteinte d’une maladie génétique – une chambre dans un appartement de Middlesbrough, au nord de l’Angleterre.

    En attendant un avenir meilleur, Radhia et Anaïs sont contraintes de vivre avec une autre mère de deux enfants dans cet appartement. Elles partagent leur cuisine, leur salon et leur salle de bain.

    « Il n’y pas de jardin, pas d’espace. Je suis enfermée dans ma chambre », explique Radhia. En plus de cette promiscuité, cette femme et sa petite fille sont contraintes de vivre dans un logement mal chauffé.
    « Le cadre de vie ici, ça me tue »

    Quand Radhia arrive à Londres en 2013, elle alterne auberge de jeunesse sur auberge de jeunesse. Jusqu’au jour où elle pense enfin être sortie de la galère et avoir trouvé l’amour.

    Mais une fois enceinte, son compagnon se révèle violent, raconte-t-elle au Sun. Soutenue par le ministère public, elle parvient finalement à quitter Londres pour le nord de l’Angleterre, et s’éloigner de cet homme violent.

    Mais aujourd’hui, Radhia semble à bout de force. « Je ne savais pas que l’Angleterre était comme ça (…) Le cadre de vie ici, ça me tue », confie-t-elle au Sun.

    Diplômée en coiffure, son statut de demandeuse d’asile ne lui permet pas de travailler. Son seul répit, dit-elle, est d’aller se promener. « J’ai peur de l’avenir. De perdre ma fille. De perdre le contrôle », souffle Radhia au tabloïd anglais.

    Sonia Lyes
    TSA
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Très touchante l'histoire de cette femme.

    Le malheur avec nous algériens c'est que nous n'avons aucune solidarité aucune organisation pour nous entraider à l’étranger.
    Avec le nombre d'algériens qu'il y a dans tous ces pays, on pourrait faire tellement de choses...

    Encore faut-il une prise de conscience pour que chacun s'implique et comprenne qu'il a tout à gagner à être solidaire.
    Nous parlons beaucoup mais n'agissons pas, hélas...

    Je lui souhaite bon courage!
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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