Maroc : l’affaire Ben Barka évoquée dans les mémoires d’un ancien Premier ministre
*EXTRAIT :
L ancien Premier ministre marocain Abderrahmane Youssoufi qui a dirigé le pays de 1998-2002 évoque dans ses mémoires l’enlèvement non élucidé de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka à Paris et le rôle, selon lui “majeur”, du dernier suspect toujours en vie, Larbi Chtouki.
Figure de proue du mouvement anticolonialiste, Mehdi Ben Barka a été enlevé le 29 octobre 1965 à Paris. Son corps n’a jamais été retrouvé et sa famille s’interroge toujours sur son sort, sur l’identité de ses assassins, sur les responsabilités de la France et du Maroc ou même d’Israël et des Etats-Unis..
“Tout le monde sait que ce Larbi Chtouki n’est autre que Miloud Tounzi des services secrets marocain +Cab 1+, mais il l’a toujours nié, même si les autorités françaises l’ont identifié” avec des expertises graphologiques, révèle M. Youssoufi, figure de la gauche marocaine dans ce livre de confidences, écrit par un de ses amis
Miloud Tounzi “a fini par avouer devant l’Instance équité et réconciliation qu’il utilisait un passeport au nom de Larbi Chtouki”, affirme cet ancien compagnon de route de Ben Barka qui accepta en 1998 de prendre la tête d’un “gouvernement d’alternance” à la demande du roi Hassan II, après des décennies de pouvoir absolu.
TSA
*EXTRAIT :
L ancien Premier ministre marocain Abderrahmane Youssoufi qui a dirigé le pays de 1998-2002 évoque dans ses mémoires l’enlèvement non élucidé de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka à Paris et le rôle, selon lui “majeur”, du dernier suspect toujours en vie, Larbi Chtouki.
Figure de proue du mouvement anticolonialiste, Mehdi Ben Barka a été enlevé le 29 octobre 1965 à Paris. Son corps n’a jamais été retrouvé et sa famille s’interroge toujours sur son sort, sur l’identité de ses assassins, sur les responsabilités de la France et du Maroc ou même d’Israël et des Etats-Unis..
“Tout le monde sait que ce Larbi Chtouki n’est autre que Miloud Tounzi des services secrets marocain +Cab 1+, mais il l’a toujours nié, même si les autorités françaises l’ont identifié” avec des expertises graphologiques, révèle M. Youssoufi, figure de la gauche marocaine dans ce livre de confidences, écrit par un de ses amis
Miloud Tounzi “a fini par avouer devant l’Instance équité et réconciliation qu’il utilisait un passeport au nom de Larbi Chtouki”, affirme cet ancien compagnon de route de Ben Barka qui accepta en 1998 de prendre la tête d’un “gouvernement d’alternance” à la demande du roi Hassan II, après des décennies de pouvoir absolu.
TSA
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