Au Maroc, l'historique de l'avènement du Polisario est biaisé car l'analyse marocaine ne tient jamais compte de l'opération franco-espagnole d'Ecouvillon à laquelle s'était ralliée l'armée marocaine contre les guérilléros sahraouis.
"Dire la vérité, vous rendra libres!" Vaclav Havel.
- Le précédent épisode d’entretien avec Bachir Dkhil a été consacré à la genèse du Front Polisario. Il a notamment évoqué le revirement politique du mouvement, qui s’est voulu au commencement une organisation de résistance anti-espagnole, avant de porter des revendications séparatistes.
Dans cette troisième partie, l’ex-membre du mouvement revient sur la réaction des partis marocains à l’évolution du Polisario. Ainsi, Bachir Dkhil nous avoue n’avoir jamais pu expliquer les nombreuses incompréhensions quant à l’attitude des formations politiques nationales envers le leader du Polisario.
«Il existe encore des interrogations sur plusieurs prises de position. Lorsque Ouali Sayed avait contacté des partis politiques marocains, certains ont fermé les yeux sur le problème, tandis que d’autres lui ont dit d’aller libérer le Sahara seul s’il le pouvait. Il y a des aspects de cette histoire qui n’ont jamais encore été clarifiés. J’espère que nos historiens reviendront là-dessus un jour.»
Par ailleurs, Bachir Dkhil souligne qu’à la demande du numéro 1 du Front, la Libye a été le premier pays à apporter un soutien pratique : «Kadhafi avait mis en place un bureau, dirigé par un dénommé Mohammed Kechat. Ouali se rendait régulièrement en Libye. De plus, le colonel Kadhafi a été le premier à reconnaître la libération du Sahara en 1972, depuis la Mauritanie. N’oublions pas que sa démarche suivait l’idéologie du nationalisme arabe.»-.
Ya.......bi (extraits).
"Dire la vérité, vous rendra libres!" Vaclav Havel.
- Le précédent épisode d’entretien avec Bachir Dkhil a été consacré à la genèse du Front Polisario. Il a notamment évoqué le revirement politique du mouvement, qui s’est voulu au commencement une organisation de résistance anti-espagnole, avant de porter des revendications séparatistes.
Dans cette troisième partie, l’ex-membre du mouvement revient sur la réaction des partis marocains à l’évolution du Polisario. Ainsi, Bachir Dkhil nous avoue n’avoir jamais pu expliquer les nombreuses incompréhensions quant à l’attitude des formations politiques nationales envers le leader du Polisario.
«Il existe encore des interrogations sur plusieurs prises de position. Lorsque Ouali Sayed avait contacté des partis politiques marocains, certains ont fermé les yeux sur le problème, tandis que d’autres lui ont dit d’aller libérer le Sahara seul s’il le pouvait. Il y a des aspects de cette histoire qui n’ont jamais encore été clarifiés. J’espère que nos historiens reviendront là-dessus un jour.»
Par ailleurs, Bachir Dkhil souligne qu’à la demande du numéro 1 du Front, la Libye a été le premier pays à apporter un soutien pratique : «Kadhafi avait mis en place un bureau, dirigé par un dénommé Mohammed Kechat. Ouali se rendait régulièrement en Libye. De plus, le colonel Kadhafi a été le premier à reconnaître la libération du Sahara en 1972, depuis la Mauritanie. N’oublions pas que sa démarche suivait l’idéologie du nationalisme arabe.»-.
Ya.......bi (extraits).
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