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Djamel Ould Abbès coupe le son

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  • Djamel Ould Abbès coupe le son

    Silence radio. Djamel Ould Abbès a décidé de s’imposer une cure de silence, alors qu’il fait face à une série d’accusations de la part de Abdelwahab Benzaïm, sénateur et membre du comité central, bien décidé à croiser le fer avec lui sur sa page Facebook.
    Face aux journalistes présents à Aïn Benian hier lors de la cérémonie d’hommage à la femme algérienne, Djamel Ould Abbès a préféré faire profil bas et a refusé de répondre aux questions de la presse. Une première pour celui qui n’hésite pas depuis son arrivée à la tête du parti à commenter l’actualité nationale, surtout quand cela lui offre la possibilité de s’en prendre au Premier ministre et secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, mais également pour faire valoir sa proximité supposée avec le premier cercle présidentiel.

    Depuis une semaine, le patron du parti est sous le feu nourri des critiques du sénateur Benzaïm qui n’hésite pas à demander publiquement son départ. Une première depuis l’arrivée de Djamel Ould Abbès à la tête du FLN. Depuis sa convocation devant la commission de discipline pour le 13 mars, M. Benzaïm s’en prend à la façon dont le secrétaire général gère la première force politique du pays.

    Dans son dernier post publié hier, le sénateur conseille à M. Ould Abbès de prendre sa retraite. «Je vous invite encore une fois à vous reposer parce que ce temps et cette place ne sont pas les vôtres», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

    Le sénateur continue à attaquer frontalement le secrétaire général du FLN, l’accusant à nouveau dans son dernier post de violer la Constitution. «J’ai défendu ma liberté de mener ma mission dans le cadre de la Constitution, qui dispose dans son article 126 que l’élu parlementaire ne peut faire l’objet de pression en raison des opinions qu’il a exprimées», souligne-t-il.

    Et d’ajouter : «La violation de la Constitution, la convocation d’un membre du Conseil de la nation par écrit pour juger son opinion et les menaces du secrétaire général Djamel Ould Abbès constituent un précédent dangereux dans l’histoire de la démocratie.» Le patron du FLN reproche à M. Benzaïm d’avoir critiqué Nouria Benghabrit dans sa gestion de la crise qui a opposé son département ministériel au Cnapeste, provoquant plusieurs jours de grève des enseignants.

    Dans son post, le sénateur demandait le remplacement de la ministre estimant qu’elle avait failli dans sa mission. Une déclaration qui avait valu à l’intéressé un rappel à l’ordre du secrétaire général du FLN et sa convocation devant la commission de discipline.

    Depuis, M. Ould Abbès a intimé aux cadres du parti de se taire et a menacé tous ceux qui contrevenaient à ses directives d'un passage devant la commission de discipline.

    «L’affaire Benzaïm» intervient quelques jours après celle qui a opposé le patron du FLN au député Baha Eddine Tliba, qui a décidé de saper son autorité en mettant en place une coordination en faveur d’un 5e mandat du président Bouteflika, alors que le parti avait demandé de ne pas évoquer la prochaine présidentielle. Une initiative qui avait valu à l’ancien vice-président de l’APN un passage éclair devant la commission de discipline.
    El Watan
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