Les salaires des enseignants universitaires algériens sont les plus bas du monde. Selon le CNES, il faut, à titre d’exemple, 23 ans de travail pour un enseignant algérien pour gagner l’équivalent d’une année d’exercice de son homologue du Qatar.
Selon une étude américaine révélée par le syndicat, le niveau des salaires au sein des universités algériennes est très médiocre. « Un steward touche le double du salaire d’un docteur à l’université et un simple travailleur dans une entreprise économique perçoit plus qu’un maître de conférence. C’est inacceptable », déplore le CNES qui dénonce l’attitude du ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, face aux revendications salariales des enseignants.
L’étude américaine fait ressortir que le salaire de l’enseignant algérien arrive en queue de peloton même au Maghreb et en Afrique. Le Marocain, le Tunisien, le Mauritanien, le Malien ou le Sénégalais sont, ajoute la même source, nettement mieux payés.
« Il est inconcevable qu’un enseignant universitaire soit payé à 50 000 DA, dont une partie est consacré à la location. Comment peut-on développer la recherche scientifique dans ces conditions ?», s’indigne le CNES, qui rappelle avoir exigé un salaire minimum de 100 000 DA pour cette catégorie d’enseignant.
Boualem M.
Selon une étude américaine révélée par le syndicat, le niveau des salaires au sein des universités algériennes est très médiocre. « Un steward touche le double du salaire d’un docteur à l’université et un simple travailleur dans une entreprise économique perçoit plus qu’un maître de conférence. C’est inacceptable », déplore le CNES qui dénonce l’attitude du ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, face aux revendications salariales des enseignants.
L’étude américaine fait ressortir que le salaire de l’enseignant algérien arrive en queue de peloton même au Maghreb et en Afrique. Le Marocain, le Tunisien, le Mauritanien, le Malien ou le Sénégalais sont, ajoute la même source, nettement mieux payés.
« Il est inconcevable qu’un enseignant universitaire soit payé à 50 000 DA, dont une partie est consacré à la location. Comment peut-on développer la recherche scientifique dans ces conditions ?», s’indigne le CNES, qui rappelle avoir exigé un salaire minimum de 100 000 DA pour cette catégorie d’enseignant.
Boualem M.
Commentaire