Depuis près de vingt ans, la Suède restait sur ses gardes tout en déposant les armes, avec un petit budget de la Défense. Mais face à la « menace russe », la Suède a rétabli son service militaire obligatoire, positionné des militaires sur l’île stratégique de Gotland, en mer Baltique, et y vérifie ses bunkers antiatomiques datant de la Guerre froide.
Qui veut la paix prépare la guerre », semble vouloir faire savoir la Suède avec le renforcement de sa défense nationale face à la Russie. L’activité militaire russe dans les Baltiques, l’annexion de la Crimée et la guerre en Ukraine n’ont fait qu’augmenter la vigilance de la Suède, non-membre de l’Otan – bien que de nombreux débats sur une adhésion agitent régulièrement le pays. Ainsi, alors qu’annulé en 2010, le service militaire obligatoire a été rétabli en mars. La raison ? Un manque de volontaires, nécessaires pour la défense du pays « en ces temps d’inquiétude grandissante sur la sécurité », a précisé Peter Hultqvist, ministre de la Défense suédois.
150 militaires sur l’île de Gotland
Territoire stratégique au milieu de la mer Baltique, l’île de Gotland a fermé sa dernière caserne il y a dix ans. Mais depuis septembre dernier, la Suède y a positionné 150 militaires de manière permanente. Au printemps, près de 350 bunkers servant à l’évacuation des civils en cas de guerre vont être vérifiés. « Cela fait bien longtemps que l’on ne l’a pas fait », a expliqué à la radio nationale Mats Berglund, chef de l’unité de protection à la MSB, l’autorité suédoise de la défense des civils. Il faudra sans doute les rénover, reconnaît-il.
Qui veut la paix prépare la guerre », semble vouloir faire savoir la Suède avec le renforcement de sa défense nationale face à la Russie. L’activité militaire russe dans les Baltiques, l’annexion de la Crimée et la guerre en Ukraine n’ont fait qu’augmenter la vigilance de la Suède, non-membre de l’Otan – bien que de nombreux débats sur une adhésion agitent régulièrement le pays. Ainsi, alors qu’annulé en 2010, le service militaire obligatoire a été rétabli en mars. La raison ? Un manque de volontaires, nécessaires pour la défense du pays « en ces temps d’inquiétude grandissante sur la sécurité », a précisé Peter Hultqvist, ministre de la Défense suédois.
150 militaires sur l’île de Gotland
Territoire stratégique au milieu de la mer Baltique, l’île de Gotland a fermé sa dernière caserne il y a dix ans. Mais depuis septembre dernier, la Suède y a positionné 150 militaires de manière permanente. Au printemps, près de 350 bunkers servant à l’évacuation des civils en cas de guerre vont être vérifiés. « Cela fait bien longtemps que l’on ne l’a pas fait », a expliqué à la radio nationale Mats Berglund, chef de l’unité de protection à la MSB, l’autorité suédoise de la défense des civils. Il faudra sans doute les rénover, reconnaît-il.
Commentaire