Quatorze ans après, la société espagnole commémore les massacres des trains d’Atocha qui ont coûté près de 200 morts et 2000 blessés.
Le 11 mars 2004, une dizaine d’engins cachés dans des sacs-à-dos, ont fait explosion dans 4 trains de banlieue de la station madrilène d’Atocha de Madrid d’une manière presque simultanée. Ils étaient pleins de travailleurs et d’étudiants.
Pour une grande partie du public espagnol, ces attentats étaient une opération des services secrets marocains. Ils avancent pour preuve la nationalité marocaine de la totalité des terroristes qui y ont participé et la décision du gouvernement de Madrid de brouiller les pistes pour éviter un conflit diplomatique avec le Maroc qui jouit du soutien de Paris.
Pour eux, “la version officielle ne résiste pas au moindre analyse rationnelle”. Les gouvernants de Madrid “savent que le 11-M n’était pas un attentat islamiste, mais une opération d’intelligence: c’est la raison pour laquelle, ils n’osent pas en parler”.
Le feuilleton des tueries commises par des marocains ne s’arrête pas là. En 2015 et 2016, ils se sont retrouvés derrière les attentats de Paris, Bruxelles et Barcelone. Un des complices du terroriste Abaaoud vient d’être arrêté en Pologne. Son arrestation contribuera à apporter des éléments décisifs pour l’enquêtre en cours et, probablement, mettra en cause des hauts responsables sécuritaires marocains.
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