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Automobile : le gouvernement sévira-t-il contre les abus ?

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  • Automobile : le gouvernement sévira-t-il contre les abus ?

    LES PRIX SORTIE D’USINE ENVOYES AU MINISTERE DE L’INDUSTRIE

    Les marges bénéficiaires des concessionnaires sont nullement justifiables. © Archives Liberté
    Si certaines marges sont justifiées à cause des charges et de la logistique, d’autres frôlent l’abus. Un abus né de la pénurie, de la spéculation et de l’anarchie.

    Annoncés lors des premières journées techniques sur la sous-traitance véhicule qui se sont déroulées les 5 et 6 mars derniers à l’hôtel El-Aurassi (Alger), les prix sortie d’usine des véhicules montés en Algérie ont été transmis par les constructeurs automobiles au ministère de l’Industrie et des Mines. Selon les tarifs de détail concernant les véhicules de tourisme, quatre constructeurs se sont soumis à l’exigence de Youcef Yousfi qui avait affirmé que son département procéderait très prochainement au contrôle et à la surveillance des tarifs appliqués dans les showrooms que les clients qualifient d’“abusifs”.
    Pour Renault Production Algérie, le prix de la Symbol essence 1.2 l était affiché à 1 140 778 DA alors que la Renault Symbol essence 1.6 l était au tarif de 1 376 653 DA. Sur le marché, le premier modèle est cédé à 1 469 000 DA et le second à
    1 559 000 DA. Quant à la Dacia Sandero, elle était au prix de 1 607 614 DA pour la version diesel et à 1 346 414 DA pour la version essence. Sur le marché, la version diesel est cédée à 1 859 000 DA et à 1 579 000 DA pour la version essence. Comparativement aux prix sortie d’usine, la marge engrangée par Renault oscille entre 20 et 30 millions de centimes. Côté Sovac Production, le prix sortie d’usine pour la Skoda Octavia Ambition était de 2 490 000 DA contre 2 849 000 DA dans le showroom. Idem pour la New Octavia Style DSG dont le prix initial est affiché à 3 500 000 DA contre 4 500 000 DA. Sur la marque tchèque, la marge oscille 34 et 100 millions de centimes. Pour la marque Seat, on retiendra des marges allant de 35 à 50 millions, selon les finitions que décline cette usine de Relizane. Pour Volkswagen, le Caddy dans sa version Highline est cédé à 4 400 000 DA contre 3 534 000 DA prix sortie d’usine, alors que pour celui à la finition Business, cédé sur le marché à 3 220 000 DA, son prix sortie d’usine est de 2 110 000 DA. Ainsi, on relève que la marge bénéficiaire oscille entre 85 et 110 millions de centimes. Pour la même marque, la Golf était cédée à 2 950 000 DA contre 2 490 000 DA, alors que la nouvelle Golf Start est affichée à 3 300 000 DA contre 2 490 000 DA. En revanche, la finition Carrat DSG, cédée à 5 300 000 DA, était affichée à 3 600 000 DA. Sur ce modèle, les marges diffèrent selon les finitions et oscillent entre 45 et 170 millions de centimes. Par ailleurs, les prix sortie d’usine pour Glovitz pour le modèle Kia Picanto (5 finitions) oscillaient entre 1 413 437 DA et 1 816 798 DA alors que sur le marché ils oscillent entre 1 890 000 DA et 2 350 000 DA. Autrement dit, la marge bénéficiaire se situe entre 38 et 45 millions. Pour le modèle Rio (7 finitions), les prix sortie d’usine se situent entre 1 889 235 DA et 2 348 511 DA alors que sur le marché les prix des six finitions se situent entre 2 390 000 DA et 2 950 000 DA, soit une marge bénéficiaire allant de 44 à 48 millions. Quant au modèle Sportage (5 finitions), les prix oscillent entre 3 503 353 DA et 4 697 471 DA, alors qu’ils sont cédés sur le marché à 4 350 000 DA et 5 800 000 DA, soit des marges bénéficiaires allant de 145 millions à 160 de centimes. Pour la Cerato affichée entre 1 906 116 DA et 2 623 744 DA, elle est revendue à 2 025 000 DA et 3 890 000 DA, soit une marge de 15 à 120 millions de centimes. Enfin, pour le modèle Grand I-10 monté par TMC du groupe Tahkout, son prix oscille entre 1 534 572 DA et 1 674 600 DA, alors que sur le marché, ces citadines sont commercialisées entre 1 680 000 DA et 1 950 000 DA, soit une marge de 12 à 30 millions de centimes. Pour le modèle I-20, il est au prix (usine) de 1 950 000 DA et 1 970 000 DA contre 2 100 000 DA et 2 300 000 DA, soit une marge de
    15 et 33 millions. Le modèle Accent n’étant pas disponible pour le moment, TMC affiche ces 3 finitions entre 1 752 349 DA et 1 902 349 DA. Le modèle Elantra (New) est affiché dans ses 2 finitions entre 2 520 000 DA et 2 670 000 DA contre 2 640 000 DA et 2 840 000 DA, soit des marges de 75 et 95 millions de centimes. Le Creta (Ess-CRDI) est affiché à 2 610 000 DA et 2 760 242 DA contre 3 483 800 DA et 3 188 000 DA, soit une marge de près de 90 millions. Pour le Tucson, il est affiché entre 3 956 144 DA et 4 756 144 DA contre 4 840 000 DA et 5 200 000 DA, soit une marge de 35 à 90 millions. Quant au modèle Santa-Fe, il est cédé à 4 974 132 DA contre 5 690 000 DA, soit une marge de 72 millions. Si certaines marges sont justifiées à cause des charges et de la logistique, d’autres, frôlent l’abus. Un abus né de la pénurie, de la spéculation et de l’anarchie.


    FARID BELGACEM
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    arnaque pure et dure ! j’espère que les gens boycotteront

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    • #3
      Les prix de vente des véhicules automobiles légers assemblés, montés ou fabriqués en Algérie devraient être revus suite à la publication du ministère de l’Industrie et des mines des listings des véhicules à la sortie d’usine communiqués par les assembleurs locaux.

      Pour rappel, le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi avait affirmé en marge des 1ères Journées techniques de la sous-traitance véhicules tenue récemment à Alger, que l’Etat veille à ce que les prix des véhicules montés localement soient équivalents à ceux importés.

      « Nous avons demandé à l’ensemble des constructeurs locaux de nous remettre les prix. Ces prix seront affichés et l’Etat veille à ce que les prix des véhicules montés localement ne soient pas supérieurs à ceux importés », a-t-il souligné.

      Il avait, à ce propos, soutenu que si ce n’est pas au gouvernement de fixer les prix des véhicules montés localement, il n’en demeure pas moins qu’il est habilité à contrôler les prix pratiqués.

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      • #4
        Les algériens arnaquent encore plus fort leurs frères que lorsque les véhicules etaient entièrement importés depuis l'étranger !

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