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Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine, fait fi des mises en garde du Maroc. Au terme de sa visite en Algérie, il annonce son intention de présenter une proposition pour le règlement du conflit au Sahara occidental.
Contre vents et marées, l’Union africaine tient à jouer un rôle dans la solution de la question du Sahara. Une détermination réitérée dans le long communiqué, publié au terme de la visite de trois jours effectuée en Algérie par Moussa Faki, président de la Commission de l’UA.
On y apprend que ce dernier devrait «soumettre un rapport sur les modalités de la contribution de l’Union africaine à la recherche d’une solution, dans le cadre des résolutions pertinentes de l’Union africaine et du Conseil de sécurité des Nations unies».
Les services du Tchadien n’ont pas donné davantage de précisions, ni sur les grands axes de cette «contribution» de l’organisation continentale, ni sur le timing de sa présentation.
A priori, si elle voyait le jour, elle devrait être dévoilée à l’occasion de la Conférence des chefs d’Etat prévue en juin en Mauritanie. Celle qui aura lieu le 21 mars, à Kigali, est consacrée exclusivement à des questions économiques.
Le Maroc écarte tout rôle de l’UA
Le royaume a toujours fermé la porte à une quelconque implication de l’Union dans le différend territorial. Son adhésion, en janvier 2017, à l’organisation n’a pas pour autant fait fléchir la position de celle-ci. En témoigne la déclaration à la presse du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à l’issue de la réunion d’une délégation marocaine avec Horst Köhler, le 6 mars à Lisbonne.
Le chef de la diplomatie a tenu à rappeler que le processus devait être «sous l’égide exclusif des Nations unies, sans l’intervention d’aucune autre organisation régionale ou internationale». Cependant, l’Union africaine poursuit sa campagne de communication pour arracher un rôle dans la solution du conflit, sachant qu’elle a échoué à régler plusieurs conflits sur le continent africain.
Quant à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, il s’est réuni à trois reprises avec des responsables de l’OUA à Bruxelles avec le commissaire de la sécurité et la paix, l’Algérien Samail Chergui, à Kigali avec Paul Kagamé, président en exercice durant cette année, et à Addis-Abeba avec Moussa Faki.
Ya-biladi.com.mar
Contre vents et marées, l’Union africaine tient à jouer un rôle dans la solution de la question du Sahara. Une détermination réitérée dans le long communiqué, publié au terme de la visite de trois jours effectuée en Algérie par Moussa Faki, président de la Commission de l’UA.
On y apprend que ce dernier devrait «soumettre un rapport sur les modalités de la contribution de l’Union africaine à la recherche d’une solution, dans le cadre des résolutions pertinentes de l’Union africaine et du Conseil de sécurité des Nations unies».
Les services du Tchadien n’ont pas donné davantage de précisions, ni sur les grands axes de cette «contribution» de l’organisation continentale, ni sur le timing de sa présentation.
A priori, si elle voyait le jour, elle devrait être dévoilée à l’occasion de la Conférence des chefs d’Etat prévue en juin en Mauritanie. Celle qui aura lieu le 21 mars, à Kigali, est consacrée exclusivement à des questions économiques.
Le Maroc écarte tout rôle de l’UA
Le royaume a toujours fermé la porte à une quelconque implication de l’Union dans le différend territorial. Son adhésion, en janvier 2017, à l’organisation n’a pas pour autant fait fléchir la position de celle-ci. En témoigne la déclaration à la presse du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à l’issue de la réunion d’une délégation marocaine avec Horst Köhler, le 6 mars à Lisbonne.
Le chef de la diplomatie a tenu à rappeler que le processus devait être «sous l’égide exclusif des Nations unies, sans l’intervention d’aucune autre organisation régionale ou internationale». Cependant, l’Union africaine poursuit sa campagne de communication pour arracher un rôle dans la solution du conflit, sachant qu’elle a échoué à régler plusieurs conflits sur le continent africain.
Quant à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, il s’est réuni à trois reprises avec des responsables de l’OUA à Bruxelles avec le commissaire de la sécurité et la paix, l’Algérien Samail Chergui, à Kigali avec Paul Kagamé, président en exercice durant cette année, et à Addis-Abeba avec Moussa Faki.
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