Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les langues « autochtones » menacées de disparition

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les langues « autochtones » menacées de disparition

    Partout dans le monde, les langues, les plus anciennes, envahies par d'autres " du a la colonisation..." sont menacées de disparition... a long ou moyen terme....Chaque vieu qui meurt emporte avec lui une partie...

    Qu’est ce qui puis être fait pour la protection de ces langues qui disparaissent…

    =
    Une association d'écrivains indiens a appelé mardi, l'Etat mexicain à mettre en oeuvre des politiques de protection des langues autochtones sans quoi elle sont vouées à la disparition, ont rapporté des agences de presse.

    Il s'agit de 63 langues indiennes parlées au Mexique par au moins dix millions de personnes qui courent le risque de disparaître si l'Etat ne met pas en oeuvre des politiques de protection de la diversité culturelle et linguistique du pays, a prévenu le collectif Ecrivains en langue indigène (ELIAC).

    «Quand les Espagnols sont arrivés lors de la Conquête (1519), il y avait 140 langues indigènes. Tous les dix ans on note une diminution, aujourd'hui il n'y en a plus que 63 et dans certaines régions, seuls les vieux les parlent, elles mourront avec eux», s'inquiète Francisco de la Cruz, qui fait parti du collectif.
    Le seri, le papago et le cochimi, parlées par une population qui ne cesse de se réduire, dans le nord du Mexique, sont les langues les plus menacées.
    Le maya et le nahuatl sont les langues indiennes les plus parlées au Mexique, dans le centre et le sud du pays.

    - La nouvelle republique

    Les langues autochtones: Les langues autochtones figurent parmi les plus vieilles langues du monde: plusieurs d'entre elles datent de plusieurs milliers d'années. Ce sont donc des langues beaucoup plus âgées que l'anglais ou le français. Selon la classification du linguiste comparatiste américain Joseph Greenberg, les langues autochtones seraient issues de trois langues originelles, appelées des «protolangues»: l'esquimo-aléoute, l'eurasiatique et le déné-caucasien.
    Les peuples et les langues autochtones

  • #2
    Il ne faut pas aller si loin...

    Bonjour Thirga ,

    Toute langue qui disparaît aussi « petite »quelle soi est une perte pour l’humanité. Mais il ne faut pas aller si loin .La langue autochtone du Maghreb , Tamazight, est menacée de disparition. D’ailleurs c’est déjà le cas en Tunisie et c’est pratiquement le cas en Mauritanie pour le Zenaga .
    Mais il ne faut pas surtout pas le dire ..
    Dernière modification par Bulughin, 23 février 2007, 11h12.

    Commentaire


    • #3
      Rapport : la langue Berbère en Mauritanie en voie d'extinction

      Pour lire le rapport

      renseigner google : zenaga tamazgha

      Commentaire


      • #4
        Tunisie : les Amazighs en voie de disparition

        Pour lire l'article lire ici

        ou renseigner google: berbère en tunisie disparition
        Dernière modification par Bulughin, 23 février 2007, 13h52.

        Commentaire


        • #5
          je suis d'accord avec bulughin toi mais ça ne concerne pas uniquement la tunisie mais aussi l'algérie,le maroc et toutes l'afrique à mon avie

          Commentaire


          • #6
            Linguicide

            Bonjour,

            Tout à fait les grandes variantes de la langue Tamazight : le Chawi, le Kabyle, le Rifain , Tamazight de l'Atlas et Chleuh sont menacés de disparition à moyens termes.

            Mais les petites variantes comme le Ouargli, celle de Mauritanie,de Tunisie, celle de Figuigue et même le Muzabit risque de disparaitre dans pas très longtemps , si ce n'est pas déjà le cas . En tout les cas les pouvoirs maghrebins n'ont aucune intention de les sauver d'une mort certaine. C'est plutôt le contraire ...Ils sont content :définitivement le Maghreb sera une terre arabe ,n'est ce pas..
            Dernière modification par Bulughin, 23 février 2007, 14h16.

            Commentaire


            • #7
              je suis d'accord avec bulughin toi mais ça ne concerne pas uniquement la tunisie mais aussi l'algérie,le maroc et toutes l'afrique à mon avie

              je ne sais pas ou vous etes allés pecher cela ??!!!!!

              Je note par l' occasion que le Tamazight n'a jamais ete aussi vivant qu' aujourdhui !!

              ou avez vous vu un livre en tamazight et et lettre tifinagh dans une quelconque epoque au passé ?!!!!!!!!!

              Beh aujourdhui ca exite ...

              Commentaire


              • #8
                peut etre que oui
                mais j'ai remarqué qu'il y a de moins en moins de gens qui parle tamazighth malgré tous
                pas mal de jeunes ne connaissent ni les proverbes ni les contes ni rien de tous ça

                Commentaire


                • #9
                  je ne sais pas ou vous etes allés pecher cela ??!!!!!

                  Je note par l' occasion que le Tamazight n'a jamais ete aussi vivant qu' aujourdhui !!

                  ou avez vous vu un livre en tamazight et et lettre tifinagh dans une quelconque epoque au passé ?!!!!!!!!!

                  Beh aujourdhui ca exite ...



                  Bonsoir à tous,

                  Ce qui fait vivre une langue ce ne sont pas les symboles mais son utilsation à l'école, dans les médias et l'environnement socio-économique.

                  Commentaire


                  • #10
                    je ne sais pas ou vous etes allés pecher cela ??!!!!!

                    Je note par l' occasion que le Tamazight n'a jamais ete aussi vivant qu' aujourdhui !!

                    ou avez vous vu un livre en tamazight et et lettre tifinagh dans une quelconque epoque au passé ?!!!!!!!!!

                    Beh aujourdhui ca exite ...
                    Il n'y a jamais eu autant de livres en corse, et pourtant cette langue est en voie de disparition selon l'unesco.

                    Je te parle de faits, à tizi dans les années 80, pas un mot d'arabe, vas y maintenant, 30% des gens (si ce n'est plus) de tizi ouzou ville ne parle que arabe.

                    Au debut du siecle, dans les aures on parlait majoritairement chaoui, vas faire un tour,à batna, oum lebwaghi, 150% arabe.

                    Nous ne somme pas aveugles, jamais la berberité n'a été aussi vulnérable qu'aux temps de la télé, de la radio et de l'ecole obligatoire.

                    Ce qui a preservé notre culture, c'est l'analphabétisme de nos femmes, leur manque de contact avec le monde exterieur, elles ont été les garantes de notre culture malgré elles,
                    Dernière modification par absent, 24 février 2007, 02h56.

                    Commentaire


                    • #11
                      "Ce qui a preservé notre culture, c'est l'analphabétisme de nos femmes, leur manque de contact avec le monde exterieur, elles ont été les garantes de notre culture malgré elles'

                      Bonjour à tous,


                      Tout à fait . Malheureusement c'est une question d’une génération.
                      Je suis un Amazigh de Mezghenna (« Alger »), je n’ai jamais vécu en Kabylie , mais je parle parfaitement le kabyle. Je vis en Europe depuis un certains temps déjà . Depuis que je me suis rendu compte de cette catastrophe qui menace ma langue maternelle, je ne parle que le kabyle partout où je peux, je lis le kabyle, j’écoute la musique kabyle , la radio Kabyle (en attendant de m’abonner à BrTV), ces derniers temps j’écoute la traduction du Coran en kabyle et j’ai même monté plusieurs blogs en kabyle. Je n’hésite pas à me foutre de la gueule (en Français ) de ces gens qui viennent, comme moi, du bled et qui ont que le Français à la bouche.
                      Lors de mon dernier voyage au pays je refusais systématiquement de parler une autre langue que le kabyle et croyaient moi j’ai eu pas mal d’accrochages, même au sein de ma famille.
                      Et pour revenir à ta réflexion , une parente qui vie au village est venu nous rendre visite, c'est une jeune femme qui a un petit garçon. Ils ne parlaient qu’en kabyle, rien qu’en kabyle. C’est le seul moment où j’étais content pour ma langue maternelle.
                      Dernière modification par Bulughin, 24 février 2007, 18h22.

                      Commentaire


                      • #12
                        Il faudrait déveopper ce genre de programmes dans les pays concernés :
                        http://lacito.vjf.cnrs.fr/

                        le véritable danger est que les locuteurs se désintéressent de leur langue car non porteuse de savoir dans leur esprit d'où la necessité de donner une place à ces langues dans l'espace public.

                        Commentaire


                        • #13
                          c'est la mondialisation, on tend vers l'uniformisation ..et quand on rajoute à cela les politiques d'arabisation...
                          Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

                          Dionysios Solomos

                          Commentaire


                          • #14
                            Le français constitue une menace pour l'amazigh chez les Kabyles

                            Bonsoir,

                            J'ai lu le message d'un intervenant qui a dit qu'à Tizi Ouzou on parlait l'arabe à 30%, mais le danger le plus grave n'est point l'arabe à mon avis, mais le français. Aujourd'hui, certains "kabyles" pensent que c'est prestigieux de parler le français, et c'est pour cela que c'est devenu une mode, voire une manie pour la majorité des Kabyles de Tizi-Ouzou et une partie de la Soummam de (ne) parler qu'en français même en famille. Nous les voyons à Alger, à Tizi, à Bgayet et même en famille ... Nous voyons même des gens de notre famille dont les enfants ne parlent qu'en français ... pas un seul mot de kabyle ou d'arabe, rien.

                            Bien-sûr, la langue amazighe est soumise à une dictature linguistique de toute part : pas de chaînes divertissantes ou utiles en amazigh, pas de livres utiles, pas de journaux ou de magazines, rien de tout ce qui permet à une langue de survivre à l'époque moderne. Mais je crois qu'il y a également une grande complicité de la part des Amazighs eux-mêmes, qui abandonnent volontairement, délibérément, exprès leur langue pour parler une langue qu'il croient (par ignorance) être plus prestigieuse que la leur.

                            Certains pensent qu'en parlant le français (ou même l'anglais) à leurs enfants, ces derniers auront plus de chances de réussir à l'école, mais ils ignorent que ce n'est pas la langue qui détermine le succès ou l'échec à l'école, et que si leurs enfants sont des ignares finis, qu'ils parlent le kabyle, l'arabe ou un anglais ultrasophistiqué, ils demeureront toujours des ignares, alors que de nombreux kabyles, chaouis et autres amazighs qui sont devenus des génies ont été élevés par des mères 100% amazighophones et analphabètes. Le français n'a rien à voir dans le développement, ni d'ailleurs aucune autre langue dans le monde ... tous les pays pauvres et misérables de l'Afrique noire francophones ont la langue française comme langue officielle, mais il n'en demeure pas moins qu'ils sont les derniers de la planète.

                            Au revoir

                            Commentaire


                            • #15
                              L'état de la langue amazighe

                              C'est vrai, il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis, la langue amazighe est en train de disparaître rapidement. J'ai visité et parlé avec plusieurs amazighophones de différentes régions d'Algérie, j'ai lu plusieurs documents récents à ce sujet, et j'ai remarqué que dans beaucoup de régions, la langue amazighe est en train de s'effacer très rapidement.

                              Dans les Aurès, un Chaoui de Fkirina, ainsi que des amis Chaouis d'Oum-el-Bouaghi (de différentes localités, Aïn el Kebira, Ain Fekroun, etc.) m'ont affirmé que les jeunes chaouis ne parlent plus le chaoui entre eux. L'arabe s'est propagé très rapidement dans les derniers 20 ans.

                              Dans la région de Zeccar (au nord de Miliana, wilaya d'Aïn Defla), l'amazigh était parlé jursqu'à la deuxième moitié du 20e siècle. Cette région est un prolongement du "Chenoua", mais apparemment, selon des jeunes de la région que j'ai rencontré l'été dernier, on ne parle plus l'amazigh dans le Zeccar.

                              Dans la région de Tamesguida, au nord de Médéa, on parlait toujours l'amazigh. Récemment, un ami qui connaît des gens de la région m'a informé qu'il n'y a que les vieux qui parlent l'amazigh là-bas et les jeunes ne sont plus interessés pour l'apprendre.

                              Dans l'Atlas blidéen, et plus précisément à Chréa (au sud de Blida et d'Alger), c'est également la même chose : je me suis déplacé moi-même et plusieurs fois dans la régions, les vieux parlent toujours le kabyle local des Beni Salah, mais les jeunes ne l'apprennent plus.

                              Dans la région de Achaacha (est de Mostaganem), on parlait la langue amazighe jusqu'au milieu du 20e siècle. Aujourd'hui, je suis sûr que même les gens de la région ignorent qu'il y a 50 ans, on parlait amazigh là-bas.


                              Dans la région de l'Ouarsenis (région de Teniet El Had, Tissemsilt), j'ai récemment appris que la langue amazighe disparaissait rapidement de là-bas.

                              Dans la région de Tamentit (Adrar), une femme de la région m'a dit qu'il n'y a que les vieux qui parlent encore l'amazigh.

                              Si toutes ces variantes disparaissent (et ce sera le cas dans quelques années), c'est une grande perte pour le patrimoine linguistique amazigh et national.

                              Au revoir

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X