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Assassinat d’Algériens en France : Collomb «veille personnellement» à ce que les enquêtes aboutissent

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  • Assassinat d’Algériens en France : Collomb «veille personnellement» à ce que les enquêtes aboutissent

    Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur français, Gérard Collomb, a indiqué, hier à Alger, qu’il veillait personnellement à ce que les enquêtes sur l’assassinat d’une dizaine d’Algériens en France depuis le mois de décembre dernier «aboutissent».

    A une question sur les enquêtes menées par la justice française sur des crimes ayant ciblé des Algériens en France, M. Collomb a précisé dans une déclaration à la presse, en marge de la rencontre walis-préfets, que «ces enquêtes prendront du temps, mais elles aboutiront», assurant qu’il veillait «personnellement à ce qu’elles aboutissent».

    «Nous ne voulons que rien ne ternisse les relations entre les deux pays et j’y veillerai personnellement», a-t-il encore affirmé à ce sujet. Pour rappel, les victimes, qui sont des Algériens établis en France, ont toutes été assassinées par armes à feu, notamment dans la région de Marseille, au sud de la France.

    Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur français, Gérard Collomb, a plaidé d’autre part pour que l’Algérie et la France deviennent des acteurs à même de recréer une zone de paix, de prospérité et de développement autour du bassin méditerranéen. «Les deux pays peuvent devenir des acteurs qui aideront à recréer une zone de paix, de prospérité, de développement autour du bassin méditerranéen.

    Je crois qu’une alliance profonde entre nos deux pays pourrait changer la phase du monde dans cette région», a indiqué M. Collomb dans son allocution à l’occasion de la tenue de cette rencontre qu’il a co-présidée avec son homologue algérien, Noureddine Bedoui. «Nous devons continuer ensemble à écrire les nouvelles pages d’un livre, lequel permettrait aux deux pays de continuer à aller de l’avant, de porter un message de paix, de fraternité, de solidarité et de développement à l’ensemble des pays des deux côtés de la Méditerranée.

    C’est le sens ma visite (en Algérie) et de notre amitié», a ajouté M. Collomb. S’exprimant sur la rencontre walis-préfets, il l’a qualifiée de «particulièrement utile», tout en faisant part de son souhait qu’elle trouvera ses prolongements dans l’avenir.

    «Nos services d’inspection respectifs et les walis ont engagé un cycle de coopération intense portant notamment sur l’audit et les risques de l’action administrative», a-t-il dit, précisant que de nombreux cadres des deux pays ont pu bénéficier de formation et d’échange d’expérience. «Même si les contextes sont différents, nos défis sont les mêmes et nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres. C’est là l’objet de cette rencontre», a-t-il conclu. 

    R. N.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Pas un instant je ne crois ses promesses puisque ça fait des années que des algériens sont assassinés et jamais les coupables ne sont condamnés même quand des témoignages les dénoncent clairement. Ali Ziri par exemple en région parisienne était retraité absolument pas un délinquant pourtant il est mort et les responsables sont des policiers.

    Ce que nous redoutions, il y a quelques jours, est bel bien arrivé. Le procureur-adjoint du Tribunal de Grande Instance de Pontoise a requis un non-lieu dans l’affaire Ali Ziri. Il appartient maintenant au juge d’instruction de suivre son réquisitoire ou de décider autre chose. Dans le réquisitoire définitif du procureur, seuls les faits à charge contre Mrs. Ali Ziri et Arezki Kerfali sont mentionnés. Il est question des circonstances de l’interpellation au volant de leur voiture par la police nationale, puis de leur arrivée au commissariat et de leur transport à l’hôpital d’Argenteuil. Mais jamais des conditions du trajet entre le lieu de l’interpellation et le commissariat d’Argenteuil. Or, pour les avocats et notamment pour Maître Maugendre, c’est au cours de ce trajet que le drame est arrivé, du fait qu’une policière, parmi les trois policiers interpellateurs, avait utilisé ce que l’on appelle la «méthode de pliage». C’est cette technique consistant à plaquer le torse du prévenu sur ses genoux en exerçant une pression « qui est à l’origine de l’asphyxie ayant conduit au décès d’Ali Ziri ». Une technique pourtant interdite depuis la mort en 2003 d’un jeune éthiopien expulsé par la police aux frontières. À cela s’ajoutent les conclusions de l’autopsie de l’institut médico-légal de Paris, rendues le 24 juillet 2009, relevant l’existence de 27 hématomes sur le corps de M. Ziri. Cette même autopsie a conclu qu’«Ali Ziri est mort suite à un arrêt cardio-circulatoire d’origine hypoxique, généré par suffocation et appui postérieur dorsal». Le 15 avril 2011, les conclusions de nouveaux examens complémentaires affirment que « le manque de discernement des policiers a conduit à des comportements qui n’étaient pas sans conséquence sur l’état de santé de M. Ziri.». Il y a aussi l’avis de l’ex-CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité), qui jugeait « la précipitation et la violence avec lesquelles M. Ali Ziri a été extrait du véhicule étaient disproportionnées et constituent un traitement inhumain et dégradant ». On apprend aussi que le 9 juin 2009 au commissariat d’Argenteuil, un jeune homme en garde à vue dit avoir été témoin d'une scène choquante. «L'un des policiers est venu vers cethomme (Arezki Kerfali - ndlr) et il a posé son pied sur la tête du Monsieur et lui a dit une phrase du genre "Tu vas essuyer", il fait bouger la tête en appuyant avec son pied comme on pourrait le faire avec une serpillière. C'est comme s'il voulait lui faire essuyer son vomi avec sa tête.», explique-t-il, entendu par l'IGPN le 11 décembre 2009. Aucun des policiers n'a pourtant été questionné sur cette grave allégation.Pire encore, tous les actes demandés par les avocats de la famille Ali Ziri, comme l’audition des témoins et des policiers par un juge d’instruction et la reconstitution des faits, ont été refusés par le Procureur de la République de Pontoise. Par contre Arezki Kerfali, pourtant victime et témoin vivant, reste lui poursuivi pour outrage.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      «Le Président réaffirmé sa détermination à faire la lumière sur toutes ces affaires et à renforcer la protection de tous les Sénégalais de l’extérieur»

      Voilà ce que veulent les Algériens de l'étranger, des déclarations similaires à celles du président du Sénégal qui ne se tait pas quand on assassine ou menace ses ressortissants.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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