FRANCE
Les forces françaises stationnées à Djibouti
La présence des forces françaises sur le territoire djiboutien est encadrée par le Traité de coopération en matière de défense, signé le 21 décembre 2011 entre la République de Djibouti et la France.
Les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) constituent le contingent le plus important de forces de présence françaises en Afrique et l’une des deux bases opérationnelles avancées sur ce continent.
Positionnées sur la façade Est de l’Afrique, les FFDJ constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA). A ce titre, les FFDJ sont en mesure d’accueillir,mais également projeter rapidement des forces, en cas de crise dans la sous-région, vers l’océan Indien ou le Moyen-Orient.
Avec 1450 militaires déployés, les Forces françaises stationnées à Djibouti s’articulent autour de cinq emprises principales centrées sur Djibouti :
• Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) ;
• Le détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT) armant 2 hélicoptères Puma et 1 Gazelle ;
• La base aérienne 188 (BA 188) avec ses 4 avions de défense aérienne Mirage 2000-5, 1 avion de transport tactique C160 Transall, 2 hélicoptères Puma ;
• La base navale ;
• Le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD).
Les forces françaises de Côte d’Ivoire
Héritières du régiment colonial, créé en août 1914 sous le nom de 43e régiment d'infanterie coloniale, puis rebaptisé en 1958, 43ème bataillon d’infanterie de marine (BIMA), et par la suite, Force Licorne en 2002, les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er janvier 2015, ont pour mission d’assurer un relai opérationnel sur une zone d’intérêt stratégique.
Par leur positionnement géographique, la qualité de leurs infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de leurs emprises, les FFCI constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure sur la façade ouest-africaine aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA).
Avec 900 militaires déployés, les FFCI s’articulent autour de quatre emprises principales, essentiellement centrées sur Abidjan et Toumodi :
• Le camp de Port-Bouët à Abidjan ;
• L’emprise de La Bourgerie sur l’aéroport d’Abidjan ;
• Le détachement d’intervention lagunaire (DIL) à Port-Bouët ;
• Le camp le camp Lieutenant-colonel Saboret à Lomo Nord situé à environ 180 km au nord d’Abidjan ;
• Le complexe de tir de Lomo Nord.
Eléments français du Gabon
La France déploie des forces armées au Gabon depuis l'indépendance de ce pays en 1960 et conformément aux accords de défense d'août 1960. Répondant aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, les éléments français au Gabon (EFG) ont remplacé les forces françaises au Gabon (FFG) au 1er septembre 2014.
Avec 350 militaires déployés, les EFG s’articulent autour de deux principales emprises centrées sur Libreville :
• Le camp de Gaulle qui accueille le 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) : principalement tourné vers la coopération opérationnelle régionale, il assure également la protection des emprises des EFG et la maintenance des matériels terrestres ;
• La base aérienne Guy Pidoux qui accueille les éléments Air 470 (EA 470) implantés sur avec un hélicoptère FENNEC : ils assurent l’accueil et le soutien logistique aéronautique au profit des aéronefs militaires en détachement ou de passage ;
• Le Centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger (CAOME).
Les éléments français au Sénégal
Les éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée. S’inscrivant ainsi dans une posture de prévention, les EFS demeurent un point d’appui matérialisé par l’existence d’un noyau clé de poste de commandement interarmées (PCIA) et d’escales navale et aéronautique.
En tant que force de présence française en Afrique, les EFS ont pour principales missions : d’assurer la défense des intérêts français et la protection de ses ressortissants ; d’appuyer des déploiements opérationnels dans la région ; de contribuer à la coopération opérationnelle régionale.
Avec un effectif de 350 soldats, les EFS sont implantés au quartier « colonel Frédéric Geille » à Ouakam et au quartier « contre-amiral Protet » (port militaire de Dakar). Ils disposent également d’une escale aérienne à l’aéroport militaire de Dakar-Senghor ; et d’une station d’émission haute fréquence de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) à Rufisque.
Les éléments français au Tchad
Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier se sont établis en février 1986, à la demande de l’État tchadien. Composée d’environ 950 soldats, la force Épervier assure deux missions permanentes :
Elle est en mesure de garantir, si nécessaire, la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.
Conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, elle apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation, médical, renseignement) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.
A cet effet, elle se répartit sur :
• La base aérienne « Sergent-chef Adji Kosseï » à N’Djaména,
• Un détachement à Abéché, sur le camp « Capitaine Michel Croci », dans l’Est du pays, 660 km environ de N’Djaména,
• Un détachement à Faya-Largeau, dans le Nord du pays, à environ 780 km de N’Djaména.
A noter par ailleurs que la base « Sergent-chef Adji Kosseï » établie sur environ 80 ha, et adossée à la piste de l'aéroport international de N’Djamena, fait également office de quartier général de la force Barkhane, qui mobilise 4 000 soldats français (répartis sur tout le théâtre d’opération). Un QG qui supervise les actions sur un théâtre d’opération qui couvre le Tchad, le Niger, le Burkina-Faso, la Mauritanie et surtout le Mali.
Burkina Faso
Le pays des hommes intègres abrite une base des forces spéciales françaises faisant partie du dispositif Barkhane. Relavant du Commandement des opérations spéciales (COS), l’effectif de cette garnison, dont la présence se fait d’ailleurs très discrète au Burkina Faso, demeure un secret bien gardé.
Niger
D’après le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP), la France dispose, à ce jour, de quatre bases militaires au Niger : à Niamey, à Aguelal et Madama, près des frontières algérienne et libyenne, et à Diffa au sud. Toutes ces bases militaires françaises font partie du dispositif Barkhane.
Parmi ces bases, celle de Niamey, avec 500 hommes, fait office de « hub aérien » avec des avions de chasse Mirage 2000, des appareils de transport et des drones.
Mauritanie
Un contingent des forces spéciales françaises est également présent en Mauritanie dans le cadre de l’opération Barkhane. Relavant du Commandement des opérations spéciales (COS), leur effectif n’est pas connu.
Mali
Avec environ 1700 soldats, le Mali accueille le plus gros contingent de militaires de l’opération Barkhane. Ceux-ci sont déployés essentiellement à Gao, avec des détachements sur les bases avancées de Kidal et Tessalit (nord-est). Un détachement est également positionné sur la base militaire aérienne de Bamako, la capitale.
Centrafrique
Avec la fin de l’opération Sangaris, forte d’environ 1200 hommes en octobre 2016, la France a maintenu un contingent d’environ 350 soldats en Centrafrique, dont une unité de drones tactiques (SDTI).
Cet effectif comprend les troupes affectées à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et la mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM-RCA).
Golfe du Guinée
En vue d’assurer la présence permanente d’un bâtiment militaire, au moins, dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d’Afrique de l'Ouest, la France a lancé depuis 1990, un dispositif naval dénommé « Mission Corymbe ».
À l’origine, ce dispositif a été conçu pour préserver les intérêts économiques français dans cette zone, notamment ceux liés à l’exploitation pétrolière. Corymbe relève ainsi d’une logique de puissance militaire, en complément du dispositif militaire français déployé en Afrique occidentale.
Dans ce cadre, elle assure trois missions principales : Pré-positionnement « Resevac » (Opération d’évacuation de ressortissants français), soutien des forces françaises prépositionnées dans la zone ; et lutte contre la piraterie maritime.
Les bâtiments en mission dans cette zone se déploient de la frontière nord du Sénégal à la frontière sud de l’Angola, en passant notamment par les eaux de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Ghana, du Togo, du Nigéria, du Cameroun, du Gabon ou encore des îles de Sao Tomé-et-Principe.
ETATS-UNIS
Burkina Faso
Un « site de sécurité coopérative » implanté à Ouagadougou offre des services de surveillance et de renseignements dans la région du Sahel.
Cameroun
L’aéroport de Garoua dans le nord du Cameroun sert aussi de base pour les drones qui frappent Boko Haram au nord-est du Nigeria. Il abrite des drones Predator non armés et quelque 300 soldats américains.
Djibouti
Le Camp Lemonnier, un site de 200 hectares, héberge un corps expéditionnaire composé d’environ 4000 soldats et personnels civils à proximité de l’aéroport international. Le Camp, qui accueille la Force opérationnelle interarmées multinationale du Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) dans la Corne de l’Afrique, est la seule base militaire permanente des Etats-Unis sur le continent.
Gabon
Site de lancement rudimentaire utilisé par les forces de réaction rapide, chargées de protéger les installations diplomatiques dans la région.
Ghana
Site de lancement rudimentaire utilisé par les forces de réaction rapide.
Kenya
Le Camp Simba de Manda Bay accueille du personnel naval et des bérets verts, ainsi que des drones armés pour les opérations menées en Somalie et au Yémen.
Seychelles
Des drones sont pilotés depuis une base installée sur l’île de Victoria.
Niger
La première base de Niamey a été éclipsée par celle d’Agadez, qui peut accueillir de grands avions de transport et des drones Reaper armés. La base couvre la région du Sahel et celle du Bassin du lac Tchad.
Ouganda
Les PC-12, des avions de surveillance, partent de l’aéroport d’Entebbe lors des interventions des forces spéciales étasuniennes, en soutien des opérations ougandaises de recherche de Joseph Kony et de l’Armée de résistance du Seigneur.
République centrafricaine
Les forces spéciales américaines installées sur les « bases temporaires » d’Obo et Djema soutiennent les opérations de l’armée ougandaise pour retrouver Joseph Kony et les combattants de l’Armée de résistance du Seigneur.
République démocratique du Congo
Dungu est une autre « base temporaire » utilisée pour la recherche de Joseph Kony.
Sénégal
Un site installé au Sénégal a été utilisé par l’armée des Etats-Unis pendant la réponse à la crise d’Ebola.
Somalie
Les commandos américains opèrent depuis les sites de Kismayo et Baledogle.
Soudan du Sud
L’aérodrome de Nzara est une autre base utilisée pour la recherche de Joseph Kony.
Tchad
Des drones Predator et Reaper sont basés dans la capitale, Ndjamena.
Mais encore…
Par ailleurs, la présence de soldats américains en Algérie, en RDC, en Egypte, en Érythrée, en Ethiopie et en Tunisie, a été révélée récemment par le Washington Post.
CHINE
Djibouti
La Chine installe sa première base militaire outre-mer dans le port d’Obock, de l’autre côté du golfe de Tadjourah et de la base du corps expéditionnaire des Etats-Unis, Camp Lemonnier.
Cette base devrait accueillir près de 10 000 hommes d’ici à 2026, date à laquelle les militaires chinois auront transformé cette enclave en avant-poste militaire de la Chine en Afrique.
ROYAUME-UNI
Kenya
Une unité permanente de soutien à la formation principalement basée à Nanyuki, à 200 kilomètres au nord de Nairobi.
Mali
Des soldats des forces spéciales britanniques et un escadron d’hélicoptères Chinook sont annoncés pour renforcer la lutte contre l’insécurité au Sahel. Ces troupes devraient être prépositionnées à la frontière algéro-malienne.
Les forces françaises stationnées à Djibouti
La présence des forces françaises sur le territoire djiboutien est encadrée par le Traité de coopération en matière de défense, signé le 21 décembre 2011 entre la République de Djibouti et la France.
Les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) constituent le contingent le plus important de forces de présence françaises en Afrique et l’une des deux bases opérationnelles avancées sur ce continent.
Positionnées sur la façade Est de l’Afrique, les FFDJ constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA). A ce titre, les FFDJ sont en mesure d’accueillir,mais également projeter rapidement des forces, en cas de crise dans la sous-région, vers l’océan Indien ou le Moyen-Orient.
Avec 1450 militaires déployés, les Forces françaises stationnées à Djibouti s’articulent autour de cinq emprises principales centrées sur Djibouti :
• Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) ;
• Le détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT) armant 2 hélicoptères Puma et 1 Gazelle ;
• La base aérienne 188 (BA 188) avec ses 4 avions de défense aérienne Mirage 2000-5, 1 avion de transport tactique C160 Transall, 2 hélicoptères Puma ;
• La base navale ;
• Le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD).
Les forces françaises de Côte d’Ivoire
Héritières du régiment colonial, créé en août 1914 sous le nom de 43e régiment d'infanterie coloniale, puis rebaptisé en 1958, 43ème bataillon d’infanterie de marine (BIMA), et par la suite, Force Licorne en 2002, les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er janvier 2015, ont pour mission d’assurer un relai opérationnel sur une zone d’intérêt stratégique.
Par leur positionnement géographique, la qualité de leurs infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de leurs emprises, les FFCI constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure sur la façade ouest-africaine aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA).
Avec 900 militaires déployés, les FFCI s’articulent autour de quatre emprises principales, essentiellement centrées sur Abidjan et Toumodi :
• Le camp de Port-Bouët à Abidjan ;
• L’emprise de La Bourgerie sur l’aéroport d’Abidjan ;
• Le détachement d’intervention lagunaire (DIL) à Port-Bouët ;
• Le camp le camp Lieutenant-colonel Saboret à Lomo Nord situé à environ 180 km au nord d’Abidjan ;
• Le complexe de tir de Lomo Nord.
Eléments français du Gabon
La France déploie des forces armées au Gabon depuis l'indépendance de ce pays en 1960 et conformément aux accords de défense d'août 1960. Répondant aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, les éléments français au Gabon (EFG) ont remplacé les forces françaises au Gabon (FFG) au 1er septembre 2014.
Avec 350 militaires déployés, les EFG s’articulent autour de deux principales emprises centrées sur Libreville :
• Le camp de Gaulle qui accueille le 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) : principalement tourné vers la coopération opérationnelle régionale, il assure également la protection des emprises des EFG et la maintenance des matériels terrestres ;
• La base aérienne Guy Pidoux qui accueille les éléments Air 470 (EA 470) implantés sur avec un hélicoptère FENNEC : ils assurent l’accueil et le soutien logistique aéronautique au profit des aéronefs militaires en détachement ou de passage ;
• Le Centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger (CAOME).
Les éléments français au Sénégal
Les éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée. S’inscrivant ainsi dans une posture de prévention, les EFS demeurent un point d’appui matérialisé par l’existence d’un noyau clé de poste de commandement interarmées (PCIA) et d’escales navale et aéronautique.
En tant que force de présence française en Afrique, les EFS ont pour principales missions : d’assurer la défense des intérêts français et la protection de ses ressortissants ; d’appuyer des déploiements opérationnels dans la région ; de contribuer à la coopération opérationnelle régionale.
Avec un effectif de 350 soldats, les EFS sont implantés au quartier « colonel Frédéric Geille » à Ouakam et au quartier « contre-amiral Protet » (port militaire de Dakar). Ils disposent également d’une escale aérienne à l’aéroport militaire de Dakar-Senghor ; et d’une station d’émission haute fréquence de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) à Rufisque.
Les éléments français au Tchad
Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier se sont établis en février 1986, à la demande de l’État tchadien. Composée d’environ 950 soldats, la force Épervier assure deux missions permanentes :
Elle est en mesure de garantir, si nécessaire, la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.
Conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, elle apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation, médical, renseignement) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.
A cet effet, elle se répartit sur :
• La base aérienne « Sergent-chef Adji Kosseï » à N’Djaména,
• Un détachement à Abéché, sur le camp « Capitaine Michel Croci », dans l’Est du pays, 660 km environ de N’Djaména,
• Un détachement à Faya-Largeau, dans le Nord du pays, à environ 780 km de N’Djaména.
A noter par ailleurs que la base « Sergent-chef Adji Kosseï » établie sur environ 80 ha, et adossée à la piste de l'aéroport international de N’Djamena, fait également office de quartier général de la force Barkhane, qui mobilise 4 000 soldats français (répartis sur tout le théâtre d’opération). Un QG qui supervise les actions sur un théâtre d’opération qui couvre le Tchad, le Niger, le Burkina-Faso, la Mauritanie et surtout le Mali.
Burkina Faso
Le pays des hommes intègres abrite une base des forces spéciales françaises faisant partie du dispositif Barkhane. Relavant du Commandement des opérations spéciales (COS), l’effectif de cette garnison, dont la présence se fait d’ailleurs très discrète au Burkina Faso, demeure un secret bien gardé.
Niger
D’après le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP), la France dispose, à ce jour, de quatre bases militaires au Niger : à Niamey, à Aguelal et Madama, près des frontières algérienne et libyenne, et à Diffa au sud. Toutes ces bases militaires françaises font partie du dispositif Barkhane.
Parmi ces bases, celle de Niamey, avec 500 hommes, fait office de « hub aérien » avec des avions de chasse Mirage 2000, des appareils de transport et des drones.
Mauritanie
Un contingent des forces spéciales françaises est également présent en Mauritanie dans le cadre de l’opération Barkhane. Relavant du Commandement des opérations spéciales (COS), leur effectif n’est pas connu.
Mali
Avec environ 1700 soldats, le Mali accueille le plus gros contingent de militaires de l’opération Barkhane. Ceux-ci sont déployés essentiellement à Gao, avec des détachements sur les bases avancées de Kidal et Tessalit (nord-est). Un détachement est également positionné sur la base militaire aérienne de Bamako, la capitale.
Centrafrique
Avec la fin de l’opération Sangaris, forte d’environ 1200 hommes en octobre 2016, la France a maintenu un contingent d’environ 350 soldats en Centrafrique, dont une unité de drones tactiques (SDTI).
Cet effectif comprend les troupes affectées à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et la mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM-RCA).
Golfe du Guinée
En vue d’assurer la présence permanente d’un bâtiment militaire, au moins, dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d’Afrique de l'Ouest, la France a lancé depuis 1990, un dispositif naval dénommé « Mission Corymbe ».
À l’origine, ce dispositif a été conçu pour préserver les intérêts économiques français dans cette zone, notamment ceux liés à l’exploitation pétrolière. Corymbe relève ainsi d’une logique de puissance militaire, en complément du dispositif militaire français déployé en Afrique occidentale.
Dans ce cadre, elle assure trois missions principales : Pré-positionnement « Resevac » (Opération d’évacuation de ressortissants français), soutien des forces françaises prépositionnées dans la zone ; et lutte contre la piraterie maritime.
Les bâtiments en mission dans cette zone se déploient de la frontière nord du Sénégal à la frontière sud de l’Angola, en passant notamment par les eaux de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Ghana, du Togo, du Nigéria, du Cameroun, du Gabon ou encore des îles de Sao Tomé-et-Principe.
ETATS-UNIS
Burkina Faso
Un « site de sécurité coopérative » implanté à Ouagadougou offre des services de surveillance et de renseignements dans la région du Sahel.
Cameroun
L’aéroport de Garoua dans le nord du Cameroun sert aussi de base pour les drones qui frappent Boko Haram au nord-est du Nigeria. Il abrite des drones Predator non armés et quelque 300 soldats américains.
Djibouti
Le Camp Lemonnier, un site de 200 hectares, héberge un corps expéditionnaire composé d’environ 4000 soldats et personnels civils à proximité de l’aéroport international. Le Camp, qui accueille la Force opérationnelle interarmées multinationale du Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) dans la Corne de l’Afrique, est la seule base militaire permanente des Etats-Unis sur le continent.
Gabon
Site de lancement rudimentaire utilisé par les forces de réaction rapide, chargées de protéger les installations diplomatiques dans la région.
Ghana
Site de lancement rudimentaire utilisé par les forces de réaction rapide.
Kenya
Le Camp Simba de Manda Bay accueille du personnel naval et des bérets verts, ainsi que des drones armés pour les opérations menées en Somalie et au Yémen.
Seychelles
Des drones sont pilotés depuis une base installée sur l’île de Victoria.
Niger
La première base de Niamey a été éclipsée par celle d’Agadez, qui peut accueillir de grands avions de transport et des drones Reaper armés. La base couvre la région du Sahel et celle du Bassin du lac Tchad.
Ouganda
Les PC-12, des avions de surveillance, partent de l’aéroport d’Entebbe lors des interventions des forces spéciales étasuniennes, en soutien des opérations ougandaises de recherche de Joseph Kony et de l’Armée de résistance du Seigneur.
République centrafricaine
Les forces spéciales américaines installées sur les « bases temporaires » d’Obo et Djema soutiennent les opérations de l’armée ougandaise pour retrouver Joseph Kony et les combattants de l’Armée de résistance du Seigneur.
République démocratique du Congo
Dungu est une autre « base temporaire » utilisée pour la recherche de Joseph Kony.
Sénégal
Un site installé au Sénégal a été utilisé par l’armée des Etats-Unis pendant la réponse à la crise d’Ebola.
Somalie
Les commandos américains opèrent depuis les sites de Kismayo et Baledogle.
Soudan du Sud
L’aérodrome de Nzara est une autre base utilisée pour la recherche de Joseph Kony.
Tchad
Des drones Predator et Reaper sont basés dans la capitale, Ndjamena.
Mais encore…
Par ailleurs, la présence de soldats américains en Algérie, en RDC, en Egypte, en Érythrée, en Ethiopie et en Tunisie, a été révélée récemment par le Washington Post.
CHINE
Djibouti
La Chine installe sa première base militaire outre-mer dans le port d’Obock, de l’autre côté du golfe de Tadjourah et de la base du corps expéditionnaire des Etats-Unis, Camp Lemonnier.
Cette base devrait accueillir près de 10 000 hommes d’ici à 2026, date à laquelle les militaires chinois auront transformé cette enclave en avant-poste militaire de la Chine en Afrique.
ROYAUME-UNI
Kenya
Une unité permanente de soutien à la formation principalement basée à Nanyuki, à 200 kilomètres au nord de Nairobi.
Mali
Des soldats des forces spéciales britanniques et un escadron d’hélicoptères Chinook sont annoncés pour renforcer la lutte contre l’insécurité au Sahel. Ces troupes devraient être prépositionnées à la frontière algéro-malienne.
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