EDITORIAL
L’Algérie célèbre aujourd’hui la Fête de la Victoire. Il s’agit d’une date phare de notre histoire contemporaine qui a consacré le triomphe de la volonté du peuple de se libérer, les armes à la main, d’un colonialisme brutal et bestial. Et le premier enseignement de cette épopée, c’est que la justesse de la cause et sa prise en charge par le peuple ainsi qu’une direction lucide sont des facteurs déterminants, même si le rapport de force inégal est au bénéfice de l’ennemi et le contexte plus que difficile. En effet, la Révolution algérienne, déclenchée le Premier Novembre 1954, avec des moyens modestes, soutenue par tous les hommes libres de la planète ainsi que par les pays frères et amis, n’a pas fléchi un instant malgré la terrible puissance de feu de l’adversaire qui disposait du soutien logistique de la puissante Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et de l’appui politique et diplomatique de tout l’Occident. Cet événement majeur qui s’est conclu, sept ans et demi plus tard, par la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962 et la déclaration de cessez-le-feu le lendemain, a eu un retentissement planétaire puisqu’il a suscité un immense espoir au sein des peuples encore opprimés. Les tenants de l’ordre colonial, structurés au sein d’une organisation à caractère fascisant, la tristement célèbre OAS en l’occurrence, ont tenté vainement, en recourant au meurtre et à l’assassinat, d’arrêter le cours de l’histoire.
Le vent de la liberté était plus fort ce jour-là, un jour qui n’a été possible que grâce aux immenses sacrifices consentis et n’a jamais été une « offrande » comme n’a pas cessé de le clamer la propagande du vaincu incapable de dompter son égo surdimensionné. Cet exploit nous a permis de rejoindre les nations libres et souveraines, de nous tourner vers l’avenir et de pouvoir enfin nousconsacrer à l’édification d’un Etat fort, juste et démocratique et au développement de notre pays où les réalisations et les acquis seront préservés et renforcés dans un monde toujours aussi troublé dans lequel bien souvent la discorde, la division et le déchirement ont pris le pas sur l’unité, la solidarité et la fraternité. C’est l’occasion pour nous, en ce jour, de rappeler que le peuple algérien, aguerri par les épreuves, conscient des dangers qui pèsent sur le pays et sur la région, tient plus que jamais à sa sécurité et sa stabilité. Comme l’a affirmé à maintes reprises le Président de la République, il « n'hésitera pas à se dresser contre toute velléité d'attenter à son unité et à ses constantes et repoussera toute menace sur sa sécurité et sa stabilité et poursuivra infailliblement sa marche sur la voie du développement et du progrès en œuvrant à la mise en place des règles d'une démocratie véritable, d'une justice globale et d'un développement durable qui renforceront son immunité ».
EL MOUDJAHID
L’Algérie célèbre aujourd’hui la Fête de la Victoire. Il s’agit d’une date phare de notre histoire contemporaine qui a consacré le triomphe de la volonté du peuple de se libérer, les armes à la main, d’un colonialisme brutal et bestial. Et le premier enseignement de cette épopée, c’est que la justesse de la cause et sa prise en charge par le peuple ainsi qu’une direction lucide sont des facteurs déterminants, même si le rapport de force inégal est au bénéfice de l’ennemi et le contexte plus que difficile. En effet, la Révolution algérienne, déclenchée le Premier Novembre 1954, avec des moyens modestes, soutenue par tous les hommes libres de la planète ainsi que par les pays frères et amis, n’a pas fléchi un instant malgré la terrible puissance de feu de l’adversaire qui disposait du soutien logistique de la puissante Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et de l’appui politique et diplomatique de tout l’Occident. Cet événement majeur qui s’est conclu, sept ans et demi plus tard, par la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962 et la déclaration de cessez-le-feu le lendemain, a eu un retentissement planétaire puisqu’il a suscité un immense espoir au sein des peuples encore opprimés. Les tenants de l’ordre colonial, structurés au sein d’une organisation à caractère fascisant, la tristement célèbre OAS en l’occurrence, ont tenté vainement, en recourant au meurtre et à l’assassinat, d’arrêter le cours de l’histoire.
Le vent de la liberté était plus fort ce jour-là, un jour qui n’a été possible que grâce aux immenses sacrifices consentis et n’a jamais été une « offrande » comme n’a pas cessé de le clamer la propagande du vaincu incapable de dompter son égo surdimensionné. Cet exploit nous a permis de rejoindre les nations libres et souveraines, de nous tourner vers l’avenir et de pouvoir enfin nousconsacrer à l’édification d’un Etat fort, juste et démocratique et au développement de notre pays où les réalisations et les acquis seront préservés et renforcés dans un monde toujours aussi troublé dans lequel bien souvent la discorde, la division et le déchirement ont pris le pas sur l’unité, la solidarité et la fraternité. C’est l’occasion pour nous, en ce jour, de rappeler que le peuple algérien, aguerri par les épreuves, conscient des dangers qui pèsent sur le pays et sur la région, tient plus que jamais à sa sécurité et sa stabilité. Comme l’a affirmé à maintes reprises le Président de la République, il « n'hésitera pas à se dresser contre toute velléité d'attenter à son unité et à ses constantes et repoussera toute menace sur sa sécurité et sa stabilité et poursuivra infailliblement sa marche sur la voie du développement et du progrès en œuvrant à la mise en place des règles d'une démocratie véritable, d'une justice globale et d'un développement durable qui renforceront son immunité ».
EL MOUDJAHID
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