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19 MARS 62-Une date, des leçons

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  • 19 MARS 62-Une date, des leçons

    EDITORIAL

    L’Algérie célèbre aujourd’hui la Fête de la Victoire. Il s’agit d’une date phare de notre histoire contemporaine qui a consacré le triomphe de la volonté du peuple de se libérer, les armes à la main, d’un colonialisme brutal et bestial. Et le premier enseignement de cette épopée, c’est que la justesse de la cause et sa prise en charge par le peuple ainsi qu’une direction lucide sont des facteurs déterminants, même si le rapport de force inégal est au bénéfice de l’ennemi et le contexte plus que difficile. En effet, la Révolution algérienne, déclenchée le Premier Novembre 1954, avec des moyens modestes, soutenue par tous les hommes libres de la planète ainsi que par les pays frères et amis, n’a pas fléchi un instant malgré la terrible puissance de feu de l’adversaire qui disposait du soutien logistique de la puissante Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et de l’appui politique et diplomatique de tout l’Occident. Cet événement majeur qui s’est conclu, sept ans et demi plus tard, par la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962 et la déclaration de cessez-le-feu le lendemain, a eu un retentissement planétaire puisqu’il a suscité un immense espoir au sein des peuples encore opprimés. Les tenants de l’ordre colonial, structurés au sein d’une organisation à caractère fascisant, la tristement célèbre OAS en l’occurrence, ont tenté vainement, en recourant au meurtre et à l’assassinat, d’arrêter le cours de l’histoire.
    Le vent de la liberté était plus fort ce jour-là, un jour qui n’a été possible que grâce aux immenses sacrifices consentis et n’a jamais été une « offrande » comme n’a pas cessé de le clamer la propagande du vaincu incapable de dompter son égo surdimensionné. Cet exploit nous a permis de rejoindre les nations libres et souveraines, de nous tourner vers l’avenir et de pouvoir enfin nousconsacrer à l’édification d’un Etat fort, juste et démocratique et au développement de notre pays où les réalisations et les acquis seront préservés et renforcés dans un monde toujours aussi troublé dans lequel bien souvent la discorde, la division et le déchirement ont pris le pas sur l’unité, la solidarité et la fraternité. C’est l’occasion pour nous, en ce jour, de rappeler que le peuple algérien, aguerri par les épreuves, conscient des dangers qui pèsent sur le pays et sur la région, tient plus que jamais à sa sécurité et sa stabilité. Comme l’a affirmé à maintes reprises le Président de la République, il « n'hésitera pas à se dresser contre toute velléité d'attenter à son unité et à ses constantes et repoussera toute menace sur sa sécurité et sa stabilité et poursuivra infailliblement sa marche sur la voie du développement et du progrès en œuvrant à la mise en place des règles d'une démocratie véritable, d'une justice globale et d'un développement durable qui renforceront son immunité ».
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Et oui, la "raclée" de scipio s'est conclue par un cessez le feu et une acceptation totale de toutes les demandes initiales imposées par les indépendantistes

    - Négociations avec comme seul sujet de discussion l'indépendance nationale
    - Reconnaissance du FLN comme seul interlocuteur et représentant du peuple algérien ainsi que son gouvernement (GPRA)
    - Abandon par la partie française de toute discussion sur la souverainté du Sahara algérien et son appartenance à la république algérienne.
    - Abandon par la partie française de tout statut particulier pour les pieds noirs et projets de fédération interne.
    - Abandon par la partie française du principe d'arrêter les combats comme préalable à la négociation.

    etc

    Quel fin observateur ce scipio
    Dernière modification par rusicada, 19 mars 2018, 19h57.

    Commentaire


    • #3
      @rusicada: " - Abandon par la partie française de toute discussion sur la souverainté du Sahara algérien et son appartenance à la république algérienne."

      Il s'agit du seul point que je serais en mesure de critiquer Krim Belkacem (" le Sahara Occidental- matrice algérienne- n'est pas négociable").

      Mais au prix de combien de morts algériens l'entêtement de Krim Belkacem pour ce " trophée" qu'il était parvenu d'arracher au colonisateur?

      Une autre voie n'aurait-elle pas été possible et ainsi éviter des milliers de morts algériens?

      Ps. Je réitère que seul le peuple algérien- et non les expatriés- est habilité à juger de l'attitude de Krim Belkacem.

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      • #4
        Il s'agit du seul point que je serais en mesure de critiquer Krim Belkacem (" le Sahara Occidental- matrice algérienne- n'est pas négociable").

        Mais au prix de combien de morts algériens l'entêtement de Krim Belkacem pour ce " trophée" qu'il était parvenu d'arracher au colonisateur?

        Une autre voie n'aurait-elle pas été possible et ainsi éviter des milliers de morts algériens?

        Ps. Je réitère que seul le peuple algérien- et non les expatriés- est habilité à juger de l'attitude de Krim Belkacem. Aujourd'hui 20h54
        Il s'agit du Sahara algérien et non du Sahara occidental.
        Il ne s'agit pas de Krim ou d'autres personnalité du GPRA. Il s'agit d'un point central et non négociable qu'a toujours fixé le FLN depuis le déclenchement de la révolution. Indépendance de l'Algérie dans son intégrité et sa totalité, Sahara inclue. Krim et le GPRA n'en n'ont été que les portes voix.

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        • #5
          @rusicada: " Il s'agit du Sahara algérien et non du Sahara occidental."

          Effectivement et merci à vous d'avoir relever ma méprise. Mea culpa au passage.

          S'agissant de la pierre d'achoppement du Sahara Oriental qui avait fait échoué en d'autres occasions l'affranchissement de l'Algérie, il s'avère que le CRUA était le législatif du futur algérien et le GRPA en était l'exécutif.

          Or, Krim Belkacem appartenait aux deux.

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          • #6
            Le CRUA est l'ancien nom du FLN avant octobre 1954.
            Pour le Sahara il était unanimement considéré par l'ensemble du FLN, comme absolument non négociable et partie intégrante de la souveraineté algérienne, ce n'était pas une "obstination" qui se limiterait à Krim.

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            • #7
              @rusiada: " Le CRUA est l'ancien nom du FLN avant octobre 1954."

              Du tout et mon avis du moins. En effet, le FNL était-comme le Polisario ou le FATAH - que le diplomate d'une cause indépendantiste. Mais c'est bien le CRUA (CNRA?) qui en était l'unique responsable d'avenir.

              La révolution algérienne s'était opérée sur des modalités "trotkystes" (appelées aussi "mille-feuile") dont il était impossible d'en connaître sa véritable hiérarchie par l'ennemi.

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              • #8
                Le CRUA est l'ancien nom du FLN avant le déclenchement de la révolution.

                Le GPRA est crée en 1958 suite à une décision du CNRA , organe exécutif jusqu'ici. Rien à voir avec le "CRUA" qui n'existe plus depuis octobre 1954.

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                • #9
                  @rusicada: " Rien à voir avec le "CRUA" qui n'existe plus depuis octobre 1954. "

                  C'est-à-dire avant le déclenchement du 1er novembre 1954? Le doute est permis.

                  A Melun en 1961, les négociateurs algériens du FLN étaient disposés à accepter une indépendance amputée du Sahara Oriental, mais le CRUA s'y était opposé.

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                  • #10
                    @rusicada: " Rien à voir avec le "CRUA" qui n'existe plus depuis octobre 1954. "

                    C'est-à-dire avant le déclenchement du 1er novembre 1954? Le doute est permis.

                    A Melun en 1961, les négociateurs algériens du FLN étaient disposés à accepter une indépendance amputée du Sahara Oriental, mais le CRUA s'y était opposé. Aujourd'hui 11h55
                    Le CRUA c'est le nom du parti de mars à octobre 1954 avant que le parti ne devienne le "FLN" juste avant novembre 1954.

                    Il y a aucun négociateur algérien qui était dans une disposition à envisager une amputation du Sahara de l'Algérie. Il y avait aucune différence de point de vue entre le GPRA et les autres instances là dessus.

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                    • #11
                      @rusicada: " Il y avait aucune différence de point de vue entre le GPRA et les autres instances là dessus."

                      Donc à votre avis, le pacte passé entre Ferhat Abbas et feu Hassan II quant à l'instauration d'une commission ad hoc afin d'éventuellement reconsidérer le tracé des frontières établit par la France est une esbroufe marocaine?

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                      • #12
                        Donc à votre avis, le pacte passé entre Ferhat Abbas et feu Hassan II quant à l'instauration d'une commission ad hoc afin d'éventuellement reconsidérer le tracé des frontières établit par la France est une esbroufe marocaine?
                        L'opposition de la France concernait non pas une partie du sahara algérien mais le rattachement de tout le Sahara algérien à l'Algérie.

                        Je vois pas comment on peut prétendre que Abbas voudrait négocier une partie des frontières sahariennes si il était disposé à renoncer à cette meme partie saharienne du pays.

                        Il n'y a jamais eu l'espace d'une dissension sur l'engagement et l'unanimité du FLN dans son entièreté a exigé l'indépendance dans l'intégrité totale de l'Algérie et a refusé toute idée d'amputation et de partition. Il ne s'agit pas d'une obsession de Krim ou d'une autre personne mais de l'ensemble du front qui ne fut ni négociable, ni contesté.

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                        • #13
                          @rusicada: " Je vois pas comment on peut prétendre que Abbas voudrait négocier une partie des frontières sahariennes si il était disposé à renoncer à cette meme partie saharienne du pays."

                          Il faut l'expliquer à autrui. De plus, il semblerait que Abbas et Hassan II désirait créer une commission ad hoc afin de revoir le tracé des frontières algéro-marocaines.

                          On est loin de l'abandon soi-disant par Abbas du Sahara Oriental.

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                          • #14
                            Inutile de l'expliquer à autrui puisqu'en l'occurence cette question de l'intégrité territorial du Sahara et du refus d'une quelconque partition n'a jamais fait débat au sein du FLN et encore moins du GPRA

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