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Sahara Occidental sous occupation marocaine : Premier briefing de M. Kohler mercredi à New York

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  • Sahara Occidental sous occupation marocaine : Premier briefing de M. Kohler mercredi à New York

    Le président Ghali nomme Abdelkader Taleb Omar Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Algérie


    L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, est attendu mercredi pour présenter au Conseil de sécurité les premiers éléments de sa médiation entamée octobre dernier, un premier briefing scruté de près à New York peu avant le prochain rapport sur le conflit du Sahara occidental.

    Pour cette réunion prévue à huis clos, Kohler sera épaulé par le nouveau chef de la Minurso, le canadien Colin Stewart, qui a été nommé en décembre à la tête de la mission onusienne pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental. Le briefing, prévu initialement en février, se tiendra en application de la résolution 2351 de 2017 qui a demandé au secrétaire général de l’ONU de présenter un rapport sur la situation qui prévaut au Sahara occidental six mois après la nomination du nouvel Envoyé personnel de secrétaire général de l'Onu. La résolution a également invité le secrétariat général à tenir le Conseil de sécurité informé de la manière, dont l’envoyé personnel avance sur la voie d’une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’exercice du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Jusqu’ici, l’Envoyé personnel de M. Guterres a tenu une série de consultations avec les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, ainsi que les deux pays observateurs, l’Algérie et la Mauritanie. Le Maroc a, cependant, décalé sa réunion avec Kohler de janvier à mars. Un report vu par de nombreux observateurs comme «entrave dressée au médiateur onusien dans sa mission de relancer le processus onusien à l’arrêt depuis 2012». La partie marocaine veut en particulier exclure tout rôle de l’Union africaine (UA) dans le règlement du conflit, qu’elle veut cantonner dans le seul Conseil de sécurité où elle jouit du soutien inconditionnel de la France. Pourtant, l’ONU a réitéré à maintes reprises son engagement constant de coopérer avec l’organisation panafricaine sur les questions relatives à la paix et la sécurité dans le continent. Il est question aussi d’entendre les représentants de l’UA lorsque le Conseil de sécurité aborde ces dossiers. L’OUA, l’ancêtre de l’UA, avait réussi par le passé à négocier avec l’ONU un plan de règlement, en traçant la voie pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’organisation onusienne. Le Plan approuvé en 1991 par le Conseil de sécurité reste à ce jour le seul accord valable accepté mutuellement par les deux parties au conflit. Du reste, la persistance du Maroc à tenir cette première consultation à Lisbonne au lieu de Berlin, où l’émissaire onusien a choisi d’établir ses locaux, renseigne sur la volonté de la partie marocaine de saborder les efforts de l’ancien président allemand.

    Conseil de sécurité : rompre avec la diplomatie du silence

    Avant Kohler, l’Américain Christopher Ross a été l’objet d’une opération de sabotage franco-marocaine au sein du Conseil de sécurité et ne pouvait pas aller loin dans sa mission sans le soutien de cet organe onusien. Hors du Conseil de sécurité et sur le terrain, le Maroc a multiplié les obstacles à l’action de Ross en entravant d’abord sa liberté de mouvement et en empêchant ensuite la Minurso de s’acquitter de son mandat. Les manœuvres marocaines visaient en fait à faire perdre du temps à Ross et surtout à l’empêcher de mener la mission pour laquelle il a été désigné, à savoir la relance d’un cinquième round de négociations directes. Au demeurant, les nouveaux agissements s’inscrivent dans la logique du blocage, prônée par le Maroc pour imposer son plan d’autonomie au mépris des résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU et du Conseil de sécurité qui ont affirmé de façon constante et sans équivoque la nature juridique de ce conflit et le principe d’autodétermination à mettre en œuvre. Le rôle que devrait jouer Kohler est un élément important dans le processus de paix au Sahara occidental, mais il ne sera pas décisif sans le soutien du Conseil de sécurité, s’accordent à dire plusieurs observateurs. Etant donné l’impasse dans laquelle se trouve le processus onusien, le Conseil de sécurité «pourrait envisager des moyens afin de soutenir M. Kohler dans ses efforts pour tenir un cinquième round de négociations», souligne l’agenda prévisionnel du Conseil de sécurité pour le mois de mars. La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont installés à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis. Rappelant le contexte de ce blocage, le document a relève que les divisions au sein du Conseil de sécurité ont accentué «son incapacité à s’entendre» même sur le règlement des dernières crises survenues au Sahara Occidental. «Le Conseil de sécurité est resté silencieux «sur les crises d’El Guergarat et de la Minurso sur insistance de la France qui soutient la position du Maroc», souligne-t-on dans les précisions accompagnant cet agenda.

    Groupe Gdeim Izik : les familles appellent Guterres à faire pression sur le Maroc pour garantir les droits de leurs enfants

    Les familles des détenus sahraouis du groupe «Gdeim Izik» ont appelé, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Gueterres, a intervenir rapidement pour faire pression sur le Maroc et l'amener rapidement à respecter ses engagements internationaux énoncés dans les chartes et us internationales garantissant aux détenus politiques sahraouis leurs droits et leur dignité. Les familles des détenus ont rappelé, dans une lettre adressée au SG de l'ONU, relayée hier par l'Agence de presse sahraouie (SPS), les souffrances qu'elles endurent depuis sept ans, suite à l'arrestation de leurs enfants par les forces d'occupation marocaine, au camp des réfugiés sahraouies «Gdeim Izik», à l'est de la ville d'El Ayoun. «Suite à l'attaque effectuée par les forces marocaines au niveau du camp Gdeim Izik, une large campagne d'arrestation eté menée au sein de citoyens sahraouis dont 25 militants des droits de l'homme ayant été présentés devant le tribunal militaire de Rabat (Groupe Gdeim Izik), pour des chefs d'accusations accablants dont homicide volontaire et constitution d'associations de malfaiteurs, sans preuves, en se référant uniquement à des procès verbaux et à des aveux obtenus sous l'effet de la torture», selon les rapports d'ONG internationales, à l'instar d'Amnesty International, Human Rights Watch et l'association marocaine des droits de l'Homme», expliquent les familles dans leur lettre. «Contrairement aux dispositions du droit humanitaire portant obligation du jugement et de l'incarcération des citoyens sahraouis dans le territoire du Sahara occidental, territoire non autonome, nos enfants ont été jetés dans des prisons très éloignées, se situant pour certaines à plus de 1300 km», précisent les familles. «Nous vous écrivons, Monsieur le Secrétaire général, pour attirer votre attention sur la situation déplorable que vivent nos enfants dans les geôles marocaines, où ils ont été éparpillés depuis le 16 septembre 2017, avec pour objectif de museler nos militants et de les contraindre à renoncer à revendiquer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», ont-elles dit. Les familles ont rappelé que les prisonniers de «Gdeim Izik» étaient privés de leurs droits garantis par le droit humanitaire international dont l'accès aux soins et aux études, ainsi que de tout contact extérieur notamment avec leurs familles, ajoutant que certains détenus sont complètement isolés», incitant neuf militants de ce groupe à entamer une grève de la faim illimitée depuis le 9 mars en cours. Suite à ce mouvement de grève, les autorités marocaines adoptent «des pratiques cruelles et dépourvues de toute humanité avec les détenus, violant ainsi les chartes internationales. Les familles ont appelé le SG de l'ONU à intervenir rapidement pour amener le Maroc à respecter ses engagements internationaux, dans le cadre des chartes et traités internationaux garantissant aux prisonniers politiques sahraouis, leurs droits et leur dignité.

    Le Parlement portugais insiste sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

    L'Assemblée de la République portugaise a approuvé une motion par laquelle elle s'est félicitée de la reprise du processus de négociation sur le Sahara occidental sous l'égide de l'ONU, se disant convaincue qu'il était temps de parvenir à une solution qui garantit la concrétisation du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental, a-t-on appris dimanche. La motion a été approuvée le 9 mars dernier lors d'une session plénière, dans laquelle le Parlement s'est «félicité de la reprise du processus de négociation sur le Sahara occidental (occupé) sous l'égide des Nations unies, et a exprimé sa profonde conviction qu'il est temps de parvenir à une solution qui garantit la concrétisation du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental», a rapporté la presse portugaise. Ce vote a été présenté par le groupe parlementaire Bloc de Gauche (BG) et a accueilli les voix du parti Socialiste (PS), du Parti communiste portugais (PCP), des verts et du Parti des Personnes, Animaux et Nature (PAN). Ce vote fait référence à la dernière rencontre tenue à Lisbonne, le 6 mars dernier, entre une délégation marocaine et l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler. Une première rencontre entre une délégation sahraouie conduite par le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et Secrétaire général du front Polisario, Brahim Ghali et l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental M. Kohler, s'est tenue en janvier dernier à Berlin (Allemagne). Ces consultations s'inscrivent dans le cadre de l'application des résolutions du Conseil de sécurité et des efforts des Nations unies en vue de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.

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    Le président Ghali nomme Abdelkader Taleb Omar Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Algérie

    Le président de la République sahraouie, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a procédé à la nomination de l’ex Premier ministre, Abdelkader Taleb Omar, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de la République algérienne démocratique et populaire. «Partant des pouvoirs qui lui confèrent la Constitution de la République arabe sahraouie, le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a rendu public le 17 mars 2018, un décret présidentiel, selon lequel le membre du Secrétariat national Abdelkader Taleb Omar, devient ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique auprès de la République algérienne démocratique et populaire», rapporte l'agence de presse sahraouie (SPS) dimanche. M. Taleb Omar qui a été Premier ministre depuis 2003 jusqu’à février 2018, a occupé plusieurs postes, dont gouverneur de la wilaya de Smara, ministre de l'Intérieur, ministre de l'Information et président du Parlement, rappelle-t-on.
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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