Une séance de "roqia" qui se transforme en drame. Un imam "raqi" a provoqué la mort d'une jeune fille dans la ville d'El Harouch, à Skikda. Passant, hier, devant le juge du tribunal de cette wilaya, ce mis en cause a été condamné à un an de prison avec sursis seulement alors que le procureur avait réclamé 20 ans de prison ferme, a indiqué aujourd'hui le quotidien "Ennahar".
Le triste événement s'est passé au mois de septembre dernier. Appelé par un père de famille pour pratiquer une "roqia" sur sa fille, celui-ci s'est finalement "orienté" vers sa sœur qui, d'après lui, a été atteinte d'une "crise d'hystérie à l'écoute des premiers versets coraniques" qu'il a commencé à prononcer.
Le "diagnostic" est donc sans appel pour l'imam : La fille est "habitée par le démon". C'est à ce moment-là, avec l'aide des parents de la victime, qu'il tente de l'immobiliser pour lui prodiguer une roqia. Il décide alors de mettre des serviettes sur ses yeux, dans sa bouche et sur son cou qu'il sert aussi avec ses deux mains. Ne pouvant respirer, la fille réclame de l'aide mais le raqi affirme aux parents de cette dernière que "c'est le diable qui parle".
Il continu de serrer jusqu'à ce que la victime s'étouffe. Transportée à l'hôpital, elle décède quelques heures après. Devant le juge, l'imam affirme qu'il n'a fait que "tenter de faire sortir le djin". Le juge a apparemment estimé qu'il y avait "circonstances atténuantes". Une "simple erreur médicale" donc…
Elyas Nour
Le triste événement s'est passé au mois de septembre dernier. Appelé par un père de famille pour pratiquer une "roqia" sur sa fille, celui-ci s'est finalement "orienté" vers sa sœur qui, d'après lui, a été atteinte d'une "crise d'hystérie à l'écoute des premiers versets coraniques" qu'il a commencé à prononcer.
Le "diagnostic" est donc sans appel pour l'imam : La fille est "habitée par le démon". C'est à ce moment-là, avec l'aide des parents de la victime, qu'il tente de l'immobiliser pour lui prodiguer une roqia. Il décide alors de mettre des serviettes sur ses yeux, dans sa bouche et sur son cou qu'il sert aussi avec ses deux mains. Ne pouvant respirer, la fille réclame de l'aide mais le raqi affirme aux parents de cette dernière que "c'est le diable qui parle".
Il continu de serrer jusqu'à ce que la victime s'étouffe. Transportée à l'hôpital, elle décède quelques heures après. Devant le juge, l'imam affirme qu'il n'a fait que "tenter de faire sortir le djin". Le juge a apparemment estimé qu'il y avait "circonstances atténuantes". Une "simple erreur médicale" donc…
Elyas Nour
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