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Manœuvres communes Algérie-Otan
Des manœuvres communes en haute mer entre des unités de la Marine nationale et la Force permanente de guerre des mines de l’Otan auront lieu jeudi prochain, a indiqué, hier à Alger, le capitaine de vaisseau amiral italien, Giovanni Piegaja, dont le pays assure depuis juin dernier le commandement de la Force permanente de guerre des mines de l’Otan (SNMCMG2).
En escale depuis hier à Alger dans le cadre du déploiement du groupe en Méditerranée “afin d’apporter la contribution de l’alliance à la sécurité maritime de la zone et en soutien de l’opération de contre-terrorisme de l’Otan, Active Endeavour”, cette force est composée de cinq bâtiments : un espagnol, un allemand, un italien, un turc et un anglais. “Durant l’escale, la force antimine aura des échanges dans le domaine de la guerre des mines avec des officiers et des élèves officiers de la Marine nationale algérienne et prendra part à des activités destinées à développer la compréhension et l’amitié mutuelle entre la Marine algérienne et les marines de l’Alliance. La SNMCMG2 participera à un exercice de type Passex et de navigation tactique avec des unités de la Marine algérienne et embarquera à cette occasion des observateurs à bord de ses bâtiments. Ces activités en mer sont destinées à accroître l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre partenaires maritimes”, selon un communiqué de presse de la force. “Il s’agit de renforcer les liens entre l’Otan et l’Algérie dans le cadre du dialogue méditerranéen et renforcer l’interopérabilité entre la Marine algérienne et le groupe permanent antimine de l’Otan”, a expliqué, hier, lors d’une conférence de presse à bord du vaisseau italien, Thomas J. Ernst, chef des moyens aéromaritimes du commandement maritime de l’Otan.
“C’est une coopération sur le plan des exercices, mais la Marine algérienne ne participe pas aux opérations”, a-t-il cependant précisé. Interrogé pour savoir si cette force est habilitée à intervenir dans le cadre de son soutien à l’opération Endeavour, comme par exemple neutraliser les contrebandiers du carburant libyen, cet officier a précisé que “la force s’occupe de la surveillance et de la sensibilisation”. “On peut informer les pays, mais pas intervenir”, dit-il. À une question sur leur vision sur l’Armée algérienne, Giovanni Piegaja a affirmé “qu’il ne connaît pas les forces algériennes”, mais que les forces navales ont “une organisation impressionnante”.
Il rappelle dans le même contexte que des frégates destinées à la Marine algérienne sont actuellement en fabrication en Allemagne. “La Marine algérienne est un partenaire de confiance et d’une grande valeur qui contribue efficacement à maintenir la sécurité maritime en Méditerranée. Avec cette visite, nous souhaitons contribuer à approfondir les relations entre l’Algérie et l’Alliance et identifier de nouvelles occasions de coopération en mer”, selon Piegaja. Programmée depuis plus d’une année, cette escale vise à évaluer les progrès réalisés dans la coopération avec la Marine algérienne. Au cours de cette escale, le contre-amiral, Thomas Ernst, aura des entretiens avec les autorités navales algériennes sur des “sujets d’intérêts communs, incluant l’opération Endeavour, les perspectives d’entraînements communs et le partenariat développé dans le cadre du dialogue méditerranéen”, selon le communiqué.
À une question de Liberté pour savoir si cette force peut appuyer une opération terrestre au cas où elle venait à être sollicitée, Thomas Ernst s’est contenté d’un lapidaire : “Nous représentons la composante navale de l’Otan.”
liberté
En escale depuis hier à Alger dans le cadre du déploiement du groupe en Méditerranée “afin d’apporter la contribution de l’alliance à la sécurité maritime de la zone et en soutien de l’opération de contre-terrorisme de l’Otan, Active Endeavour”, cette force est composée de cinq bâtiments : un espagnol, un allemand, un italien, un turc et un anglais. “Durant l’escale, la force antimine aura des échanges dans le domaine de la guerre des mines avec des officiers et des élèves officiers de la Marine nationale algérienne et prendra part à des activités destinées à développer la compréhension et l’amitié mutuelle entre la Marine algérienne et les marines de l’Alliance. La SNMCMG2 participera à un exercice de type Passex et de navigation tactique avec des unités de la Marine algérienne et embarquera à cette occasion des observateurs à bord de ses bâtiments. Ces activités en mer sont destinées à accroître l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre partenaires maritimes”, selon un communiqué de presse de la force. “Il s’agit de renforcer les liens entre l’Otan et l’Algérie dans le cadre du dialogue méditerranéen et renforcer l’interopérabilité entre la Marine algérienne et le groupe permanent antimine de l’Otan”, a expliqué, hier, lors d’une conférence de presse à bord du vaisseau italien, Thomas J. Ernst, chef des moyens aéromaritimes du commandement maritime de l’Otan.
“C’est une coopération sur le plan des exercices, mais la Marine algérienne ne participe pas aux opérations”, a-t-il cependant précisé. Interrogé pour savoir si cette force est habilitée à intervenir dans le cadre de son soutien à l’opération Endeavour, comme par exemple neutraliser les contrebandiers du carburant libyen, cet officier a précisé que “la force s’occupe de la surveillance et de la sensibilisation”. “On peut informer les pays, mais pas intervenir”, dit-il. À une question sur leur vision sur l’Armée algérienne, Giovanni Piegaja a affirmé “qu’il ne connaît pas les forces algériennes”, mais que les forces navales ont “une organisation impressionnante”.
Il rappelle dans le même contexte que des frégates destinées à la Marine algérienne sont actuellement en fabrication en Allemagne. “La Marine algérienne est un partenaire de confiance et d’une grande valeur qui contribue efficacement à maintenir la sécurité maritime en Méditerranée. Avec cette visite, nous souhaitons contribuer à approfondir les relations entre l’Algérie et l’Alliance et identifier de nouvelles occasions de coopération en mer”, selon Piegaja. Programmée depuis plus d’une année, cette escale vise à évaluer les progrès réalisés dans la coopération avec la Marine algérienne. Au cours de cette escale, le contre-amiral, Thomas Ernst, aura des entretiens avec les autorités navales algériennes sur des “sujets d’intérêts communs, incluant l’opération Endeavour, les perspectives d’entraînements communs et le partenariat développé dans le cadre du dialogue méditerranéen”, selon le communiqué.
À une question de Liberté pour savoir si cette force peut appuyer une opération terrestre au cas où elle venait à être sollicitée, Thomas Ernst s’est contenté d’un lapidaire : “Nous représentons la composante navale de l’Otan.”
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