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Quand les islamo-baathistes bloquent la réforme du système éducatif

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  • Quand les islamo-baathistes bloquent la réforme du système éducatif

    Depuis la mise en place de la commission de la réforme du système éducatif en mai 2000, peu de chose ont été réalisées. Bientôt 20 ans de tergiversations qui bloquent l’avènement d’un enseignement de qualité.


    Aucun ministre de l’Education n’a fait face à autant d’hostilité de la part du courant islamo-baathiste que Nouria Benghabrit. L’école pourrait bien subir un autre cycle de perturbations après les vacances scolaires. L’idée fait déjà son chemin au sein de quelques assemblées générales du Cnapeste. Et qui s’en félicite ?

    C’est l’Association des oulémas musulmans algériens qui fait la promotion de ce probable mouvement de grève (3 jours par semaine) qui viendrait à secouer le secteur de l’éducation dès la reprise des cours début avril prochain. La guerre que livre cette association, dont les positions s’alignent sur le radicalisme du courant salafiste, contre les réformes de l’école se confirme de jour en jour. Les islamo-baathistes ne veulent rien d’autre que la tête de Benghabrit.

    Ils ont déjà retardé et parfois fléchi le cours de la réforme que d’aucuns pensent être salvatrice pour l’école algérienne et pour le pays. Ceux qui ne trouvent aucune gêne à envoyer leurs enfants étudier dans les lycées et les universités français ou occidentaux n’ont aussi aucune honte à préconiser un enseignement de rabais pour les enfants du peuple.

    Ce sont eux qui se jouent de l’avenir de nos enfants et delà de celui de l’Algérie. Est-il normal que les sciences naturelles et la physique soient reléguées au rang de matières secondaires dans l’enseignement moyen ? Sombre destin que cette caste d’illuminés veut imposer à la nation. Si la ministre de l’Education a réussi à placer quelques réformes touchant aux contenus des manuels scolaires, elle n’arrive pas à imprimer une meilleure cadence aux solutions que doit connaître de manière urgente le système éducatif.

    La réforme du bac, dans le fond et la forme, a été ajournée par leur faute. Elle devait avoir lieu en 2016. Plusieurs propositions ont été posées sur la table. Examen du bac en deux sessions, l’une pour les matières essentielles et l’autre pour les matières secondaires, la fiche de synthèse pour la prise en compte des efforts fournis par les élèves durant toute l’année et la révision des coefficients des matières, parce que le bac algérien est trop généraliste.

    Aucune de ces propositions n’a satisfait le courant islamo-baathiste moins inquiet par la qualité de l’enseignement que par la place qui reviendrait à la langue arabe, dont le volume d’enseignement et le coefficient sont plus importants ici en Algérie que dans tous les pays arabes. La ministre de l’Education, qui avait avoué que la société n’était pas encore prête pour une telle évolution, avait affirmé, pincement au cœur, que ladite réforme se fera graduellement en 2021.

    Que de temps perdu pour une école qui a pourtant besoin d’une thérapie de choc. Depuis la mise en place de la commission de la réforme du système éducatif en mai 2000, peu de chose ont été réalisées. Bientôt 20 ans de tergiversations qui bloquent l’avènement d’un enseignement de qualité.

    Des blocages maintenus par ceux-là mêmes qui ont inscrit leurs enfants au lycée Alexandre Dumas, à Alger, et dans les universités françaises et jouent devant le peuple aux gardiens de la morale et aux garants de l’identité nationale qui, à leurs yeux, seraient menacées par la modernisation de l’école algérienne.

    Ce sont ces promoteurs de la régression et de l’archaïsme qui, pullulant les plateaux de télévision et les colonnes d’une certaine presse inféodée à l’islamo-baathisme, veulent à tout prix maintenir l’école algérienne dans une autre forme d’indigénat. Un enseignement médiocre pour le peuple et une école de qualité pour les enfants «des seigneurs». C’est en fait à ce jeu que se laisse livrer, sans pourtant l’avouer, l’agitation du Cnapeste qui est en voie de prendre la décision de replonger le secteur de l’éducation dans l’incertitude.


    Said Rabia

    .
    Elwatan.com
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    islamo baathistes ça existe en Algérie ??? Pourquoi ne pas dire clairement arabo-musulmans parce que c'est de ceux là qu'ils s'agit

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    • #3
      On mélange un peu tout dans ce dossier.

      Le Cnapeste est un syndicat qui a des revendications strictement socio-professionnelles. Maintenant, qu'un courant idéologique ou un autre en profite pour croiser le fer avec la ministre est une autre paire de manches. Il aurait pourtant suffi que la tutelle prenne en considération ces revendications syndicales et engage des négociations sérieuses avec les concernés, et le problème est résolu. Car ces soi-disant réformes dont on nous rebat les oreilles depuis "3am Daqious" ne vont sûrement pas se réaliser par une opération du Saint-Esprit. Elles doivent à l'évidence être portées par des acteurs sur le terrain, nommément les personnels enseignants et administratifs, dont il faut tenir compte et non pas snober à partir des salons feutrés d'Alger.

      Tant qu'on n'a pas compris que le demi million de fonctionnaires du secteur de l'Education mérite plus d'égards et de considération, on continuera à remplir le tonneau des Danaïdes...
      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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      • #4
        J'avoue que les revendications du CNAPESTE sont devenus POLITIQUES!

        Alors que ces enseignants du CNAPESTE créent un parti politique, et qu'ils laisse l'enseignement à ceux qui en sont dignes.

        Ce CNAPESTE n'a plus rien avec un syndicat. Ca devient idéologique. Ils se perdent et perdent nos enfants avec eux.

        JUSTE Une info de taille que les enseignants croient toujours que c'est une injustice à leur encontre , et qui leur reste au travers de leur GORGE:

        LES JOURS DE GRÉVES NE SONT PAS PAYES ! C'EST LA LOI. et ce partout dans le monde. Car ce sont des jours Non-travaillés.
        D'ailleurs, le contrat de travail est suspendu au lancement de toute grève. Mais il leur est très difficile d'accepter çà. Surtout ceux qui ont fait plus de 3 mois de grève ...

        hé oui ! Fallait y penser avant d'accepter de faire grève !Le ministère n'y est pour rien !
        Dernière modification par Pomaria, 19 mars 2018, 21h36.
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #5
          Ce CNAPESTE n'a plus rien avec un syndicat. Ca devient idéologique.
          N'importe quoi. Sorry...
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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          • #6
            fortuna
            N'importe quoi. Sorry...
            Oui ca devient idéologique !

            Juste parce qu'elle ne s'est pas soumise à leur exigence d'être payé les jours de grève, il exige sa tête ???

            moi, je dis qu'elle parte. C'est pas çà le problème. Le problème est qu'on ne paye jamais les jours de grève ! Ca leur est très difficile d'admettre çà !

            ha ha ha !
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

            Commentaire


            • #7
              ca devient idéologique !

              Juste parce qu'elle ne s'est pas soumise à leur exigence d'être payé les jours de grève, il exige sa tête ???
              Toujours du n'importe quoi. Re-sorry...
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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              • #8
                Association des oulémas musulmans algériens
                Que vient faire cette chose dans un débat déjà difficile sur les réformes du système éducatif ?

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                • #9
                  Elwatan.......>>>omar bel houchete.....>>>paris

                  Aucun ministre de l’Education n’a fait face à autant d’hostilité de la part du courant islamo-baathiste que Nouria Benghabrit

                  ceci explique cela,le secteur de l'enseignement en algerie s'est livré a un bras de fer une guerre caché mais les acteurs sont tres connu.
                  islamo-bathiste vs francophile fidel serviteur de la dame de coeur.
                  L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                  Albert Einstein

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                  • #10
                    Que vient faire cette chose dans un débat déjà difficile sur les réformes du système éducatif ?
                    justifier les échecs ....

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                    • #11
                      justifier les échecs ....
                      De Benbouzid !! Allah La treb7ou.

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                      • #12
                        Hier chez Souhila Hachemi. Discours mesuré et responsable.

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