Il se pourrait que Bourita et Cie n'aient rien compris! ce qui serait guère étonnant au demeurant.
- Malgré les griefs présentés par le Maroc le 6 mars à Lisbonne, l’envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst Köhler, persiste à ne rencontrer que des parties dont la position s'inscrit à rebours de celle du Royaume sur le dossier de son Sahara.
L’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, semble faire sien ce dicton: les promesses n’engagent que ceux qui y croient. La promesse qu’il aurait faite à la délégation marocaine, lors de la rencontre de Lisbonne (6 mars dernier), de «ramener le dossier du Sahara exclusivement à l’ONU», selon les déclarations du MAECI Nasser Bourita, n’a en tout cas pas tardé à être démentie par les faits.
Pas plus tard que le 17 mars, l’ancien président allemand s’est rendu à Stockholm pour rencontrer la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström. L’étape suédoise, intervenue à la veille de la présentation par Köhler, ce mercredi 21 mars, de son premier rapport de briefing devant le Conseil de sécurité, devait clore un vaste ballet de «concertations» mené depuis janvier dernier avec des parties, étrangères à l’ONU, au Groupe des amis pour le Sahara et aux pays dits observateurs que sont l’Algérie (véritable acteur du conflit) et la Mauritanie.
Mieux que cela, Hörst semble avoir une préférence pour les parties qui sont hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc, à leur tête le commissaire algérien du Conseil Paix et sécurité relevant de l’Union africaine, en l’occurrence le dénommé Ismaël Chergui.
(...).
Cette rencontre avec Margott Wallström, membre dirigeant au Parti social-démocrate suédois, au pouvoir, depuis 2014, et dont la sensibilité pro-Polisario n’est pas à démontrer, du temps même où il était dans l’opposition, nous édifie à bien des égards sur la démarche problématique du diplomate allemand dont les agissements, depuis qu’il a été nommé mi-août 2017 en tant que nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU, s’inscrivent à contre-courant de la position du Maroc pour lequel le traitement du dossier du Sahara doit rester exclusivement entre les mains de l’ONU, parrain du processus engagé en 2017 à Manhasset, en banlieue new-yorkaise, sur la base de l’offre marocaine d’autonomie, reconnue d’ailleurs comme une «alternative sérieuse et crédible» au conflit créé par l’Algérie autour des provinces sahariennes-.
Le 360 (extraits)
- Malgré les griefs présentés par le Maroc le 6 mars à Lisbonne, l’envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst Köhler, persiste à ne rencontrer que des parties dont la position s'inscrit à rebours de celle du Royaume sur le dossier de son Sahara.
L’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, semble faire sien ce dicton: les promesses n’engagent que ceux qui y croient. La promesse qu’il aurait faite à la délégation marocaine, lors de la rencontre de Lisbonne (6 mars dernier), de «ramener le dossier du Sahara exclusivement à l’ONU», selon les déclarations du MAECI Nasser Bourita, n’a en tout cas pas tardé à être démentie par les faits.
Pas plus tard que le 17 mars, l’ancien président allemand s’est rendu à Stockholm pour rencontrer la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström. L’étape suédoise, intervenue à la veille de la présentation par Köhler, ce mercredi 21 mars, de son premier rapport de briefing devant le Conseil de sécurité, devait clore un vaste ballet de «concertations» mené depuis janvier dernier avec des parties, étrangères à l’ONU, au Groupe des amis pour le Sahara et aux pays dits observateurs que sont l’Algérie (véritable acteur du conflit) et la Mauritanie.
Mieux que cela, Hörst semble avoir une préférence pour les parties qui sont hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc, à leur tête le commissaire algérien du Conseil Paix et sécurité relevant de l’Union africaine, en l’occurrence le dénommé Ismaël Chergui.
(...).
Cette rencontre avec Margott Wallström, membre dirigeant au Parti social-démocrate suédois, au pouvoir, depuis 2014, et dont la sensibilité pro-Polisario n’est pas à démontrer, du temps même où il était dans l’opposition, nous édifie à bien des égards sur la démarche problématique du diplomate allemand dont les agissements, depuis qu’il a été nommé mi-août 2017 en tant que nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU, s’inscrivent à contre-courant de la position du Maroc pour lequel le traitement du dossier du Sahara doit rester exclusivement entre les mains de l’ONU, parrain du processus engagé en 2017 à Manhasset, en banlieue new-yorkaise, sur la base de l’offre marocaine d’autonomie, reconnue d’ailleurs comme une «alternative sérieuse et crédible» au conflit créé par l’Algérie autour des provinces sahariennes-.
Le 360 (extraits)
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